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Flash Cadres N°795 : Un 5 février pour agir

2019 débute fort pour les cadres ! L’AGIRC, la retraite com-plémentaire des cadres du privé, se fond dans le nouveau régime unifié. Une redéfinition du statut cadre devait être négociée depuis 2015. Or le patronat s’obstine à refuser toute définition interprofessionnelle de l’encadrement pour mieux décliner l’arbitraire entreprise par entreprise.
Dans un contexte où les questions salariales libèrent la paro-le, le gouvernement et le patronat jouent la division du sala-riat pour mieux protéger les 1%. La prime de fin d’année, quand elle est octroyée, exclut les cadres du montant maxi-mum au prétexte qu’ils gagneraient trop, alors que les dividendes atteignent des records. Cette logique ac-croît le divorce entre les directions d’entreprise et l’encadrement au moment même où sa mobilisation est requise pour mettre en place les transformations numériques. La réduction des coûts et les réorganisations incessantes remettent en cause le sens et le contenu des missions et démotivent la volonté de maintenir la qualité d’un service public déjà abimé.
La défiance envers les institutions, les politiques et directions trouve des modes d’expressions qui peuvent mener au pire. Les cadres, au travail, sont témoins de ce délitement du vivre ensemble, voire de la démo-cratie. Pour sortir de la crise, la remobilisation de l’encadrement, indispensable, passe par la reconnaissan-ce du professionnalisme et des qualifications. 2019 s’ouvre sur des attentes fortes d’une réelle écoute et de nouvelles possibilités de mobilisation collective. Retraites, salaires, statut de l’encadrement… la CGT-Fapt et son Union Fédérale des Cadres mettent toute leur énergie pour que les cadres retrouvent la maîtrise du sens et du contenu de leur travail. La mobilisation du 5 février 2019 sera l’occasion de faire entendre nos exigences.

Consultation sur les salaires
Les salariés d’Orange produisent de plus en plus de richesse, pourtant leurs salaires subissent un tassement continu et trop de cadres sont encore en dessous du plafond de la Sécurité Sociale (3377 € brut). La direction procède à un siphonage de la richesse pour les actionnaires, pénalisant la part de l’investissement et des salaires dans la valeur ajou-tée.
Chaque année, 4 000 suppressions de poste met-tent sous tension les salariés, subissant hausse de la charge de travail et baisse mécanique du budget des augmentations salariales. En 2018 malgré les 1,8 Mds d’euros de dividendes reversés, la direc-tion n’a pas voulu trouver d’accord et décida une augmentation bien en deçà de l’inflation.
Pour contrer cela, la CGT mène une consultation dans les services visant à construire avec les sala-riés le rapport de force et les revendications qu’elle portera en 2019. Merci pour vos réponses !
Arc-bouté
De l’avis même des managers et des ressources humaines en local, qui sont confrontés aux diffi-cultés en première ligne, l’accord sur la reconnais-sance des compétences et des qualifications (ARCQ) est impossible à mettre en oeuvre, recou-pant l’analyse des négociateurs CGT qui avaient refusé de signer.
Une organisation, signataire de l’accord, a récem-ment demandé sa renégociation car elle estimait qu’il y avait tromperie sur la marchandise.
Et pour cause, la direction se sert de cet accord pour déformer les métiers et procéder à une réor-ganisation déguisée de l’entreprise, tout en ralentis-sant le processus de reconnaissance salariale.
La direction reste bloquée sur ses positions et joue la montre en proposant de rédiger un document « repères » expliquant les modalités 2019 pour toute solution.

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Cadre

Flash Cadres N°794 : L’avenir est à nous !

A l’aube de l’année 2018, l’Ugict-CGT présentait ses voeux avec la signature de son congrès : « Rien n’est écrit d’avance ». Alors que l’année écoulée a, sans nul doute, affir-mé le sens de ce slogan, souhaitons-nous pour 2019, une an-née riche en luttes et en avancées sociales pour toutes et tous.
Si les contradictions de l’automne, dans la rue, les ronds points et les entreprises ne rencontrent à ce stade qu’un simulacre de débat national, fut-il présenté en grand, il est saisissant d’en-tendre le ministère des finances préparer son recul sur la taxe d’habitation « pour les 20 % de français les plus riches ».
Cela signifierait que le seuil de « richesse » selon ses propres critères, serait fixé à 2 500 € pour une personne seule ? Au-delà du commentaire sur un véritable reniement, comment ne pas inter-préter, en parallèle, la défense bec et ongle de la suppression de l’ISF comme un partage de la pénurie par le plus grand nombre ? La mise en opposition des plus modestes avec celles et ceux qui ont des revenus à peine supérieurs est évidente, surtout lorsque l’on fait le détail des an-nonces gouvernementales dans la période. Le mépris social n’est ni une posture, ni un style de gouvernance. Lorsque François Guizot déclarait « Enrichissez-vous… », il faisait, clairement, référence à une vision censitaire de la vie politique au service de l’accaparement des richesses d’un tout petit nombre…
La question n’est pas tant de rejeter ou non les questions idéologiques, mais bien de réaffirmer en ce début d’année, l’urgence à construire des propositions alternatives, préalables à tout pro-grès social.

Surcompensation sans compensation
À Orange, comme le confirment les rapports des médecins du travail ou de l’Institut des Métiers, la pression exercée sur le management de proxi-mité augmente d’autant que les objectifs sont plus ambitieux et traités de façon normative, ignorant la réalité du terrain, sans accompagne-ment de l’attrition de certains services, ni de mise en perspective de l’avenir.
Même si les pratiques managériales se veulent plus ouvertes et portées sur la confiance, le ma-nagement de proximité se fragilise et poursuit sa désincarnation. Si certains vont bénéficier d’un effet d’aubaine et pourront relâcher la pression, la plupart vont se retrouver en situation de sur-compensation de leurs propres objectifs, ris-quant le burn-out, pour accompagner les équipes vers l’atteinte d’objectifs mal proportion-nés, le tout sans compensation salariale, ni re-connaissance.
Primé.e.s ?
Le 24 décembre dernier, la CGT a interpellé le PDG d’Orange afin que le montant de la prime exceptionnelle soit réévalué et que tous les per-sonnels puissent en bénéficier. D’une part la CGT ne considère pas que les cadres soient des nantis, et d’autre part à peine 20 000 salariés ont pu en bénéficier (1 000 € pour ceux à moins de 25 000 € brut/an et 500 € à moins de 30 000 € brut/an). Relevons, au passage, que calculer une prime défiscalisée sur un salaire brut parti-cipe presque de la provocation. Dans sa réponse du 26 décembre, S. Richard renvoie à une écoute et une attention commune pendant les négociations salariales qui devraient s’ouvrir, il est temps ! Rappelons que la direction porte, seule, l’échec des négociations 2018. Face à un mécontentement salarial grandissant et à une inflation 2018 à 2%, la CGT ne se contentera pas de miettes !
Branche Télécoms

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Cadre

Pour la CGT, les Cadres des Agences Distribution ont un AVENIR

La CGT dénonce la casse programmée du réseau de distribution qui engendre une situation de crise dans les AD.

Les Cadres des AD en difficulté ?

Le récent rapport des médecins du travail confirme les nombreuses alertes CGT sur le mal-être et la souffrance des salariés. Ceux-ci nous remontent des problèmes de sous-effectif, de dégradation des conditions de travail, d’intensification de l’activité et de la charge de travail et de surmenage, conséquences direct du plan de maîtrise des dépenses « explore 2020 ».

Jugées déshumanisantes et contre-productives, les nouvelles organisations de travail mises en place pour favoriser, le travail collaboratif, privent les managers d’autonomie, de responsabilités et du sens même de leur travail.

La direction envoie au front les managers mettre en œuvre l’Accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications – basé sur l’évaluation – sans leur donner les moyens de l’appliquer ni les marges de manœuvre nécessaires. Sa mise en œuvre semble compliquée de l’aveu même de la Direction.

L’avenir des Cadres en AD passe par le renforcement de leur Statut

Pour la CGT, d’autres choix sont possibles. Le statut cadre doit être renforcé afin de permettre aux managers de prendre toute leur place dans leurs rôles et leurs activités.

C’est en leur donnant les moyens et des marges de manœuvres qu’ils deviendront des acteurs clés impliqués au cœur des décisions et garants de l’équilibre entre :
• la performance économique des boutiques (objectifs et business) ;
• la performance des salariés (formations, reconnaissance des compétences, autonomie) ;
• les relations sociales et humaines garantes du bien-être au travail et d’un modèle social de qualité.

La CGT est aux côtés des cadres pour proposer des méthodes de management alternatifs.

La fusion Agirc-Arrco s’attaque aux retraites des Cadres

Les régimes Agirc et Arrco fusionnent le 1er janvier 2019 en supprimant les 120 points de la Garantie Minimale de Points pour les bas salaires. Le montant des pensions serait calculé sur 43 annuités, au lieu des 25 meilleures années dans le privé et des 6 derniers mois dans le public sur une base de cotisations définies sans garantie du niveau de pension ni de l’âge de départ à la retraite.
La baisse des pensions, réévaluées chaque année, vise à généraliser la retraite par capitalisation. Les expériences étrangères ont démontré le danger des retraites par capitalisation lié aux fluctuations boursières. Les cadres sup ne pourront plus cotiser dans le système commun ni percevoir de pension au-delà de 9 933 € brut mensuels contre 26 488 € aujourd’hui, et ne participeront donc plus à son financement.
La CGT propose une maison commune des retraites, assurant la transférabilité des droits pour les salariés changeant de régime et la prise en compte des années d’études. Sans cela, le nouveau système ne permettrait pas un départ avant 70 ans, l’accès au premier emploi stable ayant lieu à 27 ans en moyenne.
Le statut des Cadres en danger
L’Agirc est le seul organisme à opérer une reconnaissance interprofessionnelle du statut cadre, préservant les professions et les territoires de toute forme de dumping et garantissait le financement de l’Apec. En mai 2018 le Medef a refusé une définition interprofessionnelle de l’encadrement intégrant toute sa diversité, il entend laisser cette définition à la main de chaque employeur !
La CGT poursuit le combat pour une définition nationale et interprofessionnelle du statut cadre !

L’Accord Reconnaissance des Compétences et Qualifications met les managers sous pression
La CGT n’a pas signé cet accord qui axe essentiellement la reconnaissance sur l’individualisme (compétition entre les salariés) et la flexibilité (polyvalence et poly-compétence) en imposant la déformation des métiers.

Sa lente mise en œuvre peine à satisfaire les salariés et rend particulièrement compliqué le rôle des managers.

Elle se base essentiellement sur l’évaluation subjective des compétences en y ajoutant des compétences comportementales comme le « savoir être » tout en occultant les qualifications, les diplômes, le statut et l’expérience des salariés.

Le salarié doit se positionner sur un métier repensé, transformé sur lequel il ne se reconnait pas toujours. Il se verra également positionné au niveau opérationnel par défaut. Un déni total de ses qualifications.

Ceci constitue une véritable source de désaccords, de tensions et de conflits entre salariés et managers.

Pour la CGT, Orange doit arrêter d’utiliser les managers comme cautions d’un accord galvaudé (absence de collectif, budget dérisoire inadapté,..) et doit mettre en place les moyens nécessaires pour favoriser l’emploi et l’augmentation des salaires.

Dans l’intérêt général, la direction doit donner aux managers toutes les marges de manœuvres nécessaires avec un budget conséquent en favorisant le collectif afin de répondre aux besoins et aux fortes attentes des salariés en termes de reconnaissances.

Avec la CGT, défendons notre statut cadre

un temps de travail maîtrisé

  • Gagner un véritable droit à la déconnexion ;
  • Encadrer les forfaits jours.

un management professionnellement engage et socialement responsable

  • Redonner un rôle contributif à l’encadrement en l’associant aux choix stratégiques en boutiques ;
  • Droit d’accès à l’information ;
  • Garantir la liberté d’expression ;
  • Droit de refus et d’alternative garantissant l’éthique professionnelle ;
  • Accompagner la transformation numérique pour Garantir de nouveaux droits pour les salariés.

l’égalité professionnelle effective

  • Des mesures de rattrapage salariales immédiates ;
  • Un véritable déroulement de carrière.

la reconnaissance réelle des compétences et des qualifications

  • Une reconnaissance salariale des diplômes et des qualifications ;
  • Aucun salaire inférieur au plafond de la sécurité social pour les cadres – 3311€ brut/mois pour 2018

la défense de la retraite par répartition

  • Pour garantir les principes de solidarité ;
  • Pour une pension assurant le maintien du niveau de vie.

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Rémunération / Carrière

Agissons pour une augmentation immédiate des salaires

Il faut passer des paroles aux actes !

Bien conscient du contexte social en France et de la responsabilité des entreprises à ne pas répondre aux attentes des salariés, le jeudi 6 décembre 2018, sur France Info, le PDG d’Orange a annoncé : « Il va falloir qu’on lâche du lest », soit à l’occasion peut être-être de la fin d’année (prime) ou des futures négociations salariales au premier trimestre de 2019. Il faut maintenant passer des paroles aux actes. La direction est responsable de l’échec de la NAO Salariale de 2018 à Orange (n’ayant obtenu aucune signature). Orange est aussi la seule grande entreprise sous CCNT qui refuse la mise en place du 13ème mois !

Depuis des décennies, le niveau de vie des salariés, des privés d’emplois et retraités se dégrade. La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois. L’écart se creuse de plus en plus entre les citoyens et les plus riches (qui vivent du travail des autres) pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales impactant la protection sociale dont les retraites et l’assurance-maladie. Les crédits d’impôts (CICE, etc.) en sus de toutes les exceptions fiscales bénéficient in fine exclusivement aux propriétaires des grandes entreprises (Exemple : environ 8 % d’impôts sur les sociétés versus 33 % pour les artisans et les entrepreneurs).

C’est tout notre système de solidarité en France que Gouvernement et Patronat veulent remettre en cause.

La diminution des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.

Ainsi, dans le contexte actuel, il est évident que la direction d’Orange se sent obligée de faire des annonces publiques, pour éteindre le risque d’ouverture de négociations sur les vraies attentes du personnel d’Orange.
Lors de la consultation organisée par la CGT en 2017, 87 % des salariés d’Orange ont déclaré ne pas être satisfaits du niveau de leur rémunération, 64 % pensaient que leur pouvoir d’achat a diminué. Oui, il faut une prime immédiate pour apporter une réponse rapide au problème de pouvoir d’achat, mais nous exigeons également l’ouverture rapide de négociations pour une réponse sur du long terme.

Toutes et tous ensemble exigeons :

  • Des augmentations collectives immédiates d’un minimum de 5 % pour tous qui doivent se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur indice,
  • La suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes,
  • La fin des sous-positionnements avant la mise en place ferme de l’accord inique sur la reconnaissance
    des compétences et des qualifications (non signée par la CGT),
  • Une prime immédiate de 2000 euros,
  • Un 13e mois pour tous.

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Cadre

Flash Cadres N°793 : Les salariés ont gagné en votant CGT !

Les dernières élections confortent la CGT en tant que première organisation syndicale à la Poste. Si à Orange la CGT est en tête aux élections CAP, elle reste troisième pour les CCP.
Les analyses sont particulièrement difficiles à mener quand on prend en compte les effets des restructurations, de la baisse des effectifs ou encore des listes communes qui biaisent les comparai-sons avec les élections précédentes.
Cependant nous notons une baisse de la participation, notamment à Orange encore plus prononcée pour les CCP qui ont pourtant suscité une forte participation des cadres.
Tout comme les récentes élections à Eutelsat nous l’ont démontré, l’action syndicale auprès des cadres est décisive et nous remarquons également à la Poste une progressions au niveau local sur les sites où la présence des militant•e•s cadres était particulièrement active. La proximité avec les salariés et la prise en compte de leurs spécificités font partie des éléments qui nous permettront d’être la CGT de toutes et de tous.
Dans un contexte de lutte avec des enjeux sans précédents qui mettent à mal notre statut cadre, nos retraites, notre service public, face aux combats quotidiens contre les restructurations des entreprises de notre secteur, l’Union Fédérale des Cadres de la CGT-FAPT salue l’engagement de l’ensemble des militant•e•s qui se sont impliqué•e•s sans relâche durant la campagne électorale pour gagner le vote CGT et porter les revendications des cadres. La CGT remercie les salarié•e•s pour la confiance qu’ils lui ont accordée et les appelle à se mobiliser dans les prochaines manifestations !

Proximité en berne
À partir de novembre 2019, la loi sur les CSE (Comité Social Economique), dite loi Macron, s’appliquera à Orange.
Exit les délégués du personnel, les élus des co-mités d’établissement, les élus CHSCT, place aux élus du CSE qui reprendront l’ensemble des prérogatives.
Aujourd’hui il y a, à Orange, environ 3 000 élus (DP, CHSCT et CE) du personnel. Il n’en restera que 800 environ au sein des CSE. Et parmi ces 800 élus, 300 siégeront dans les Comité Sécurité Santé Conditions de Travail (CSSCT) censés remplacer les CHSCT… Proximité en moins évidemment.
Les salariés vont, donc, voir le nombre de leurs représentants divisé par plus de 3 ! Quant aux futurs représentants de proximité (RP), nul ne connait leurs prérogatives mais ils ne seront pas élus mais nommés par le CSE.

Orange : Manager ou coach ?
Pour la Directrice des Environnements de Travail, l’aménagement du lieu de travail doitem-porter l’adhésion des salariés. Ainsi, lancer un dispositif d’écoute via des groupes d’expression et des ambassadeurs, visiter des sites innovants et créer un espace témoin… faciliteraient la projection. L’effet pervers de l’environnement dynamique est la disparition du poste de travail indivi-duel. Exit l’autorité pyramidale contre-productive, le manager devient coach, il apprend, dans une logique collaborative, à gérer le temps et l’espace avec son équipe dans et hors les locaux. Il excelle dans la co-création en laissant du temps pour accepter le changement. Ce mode de management tend à être la règle dans les entre-prises, pour développer l’idée de l’obsolescence du temps de travail et du salaire accessoire… Passé l’engouement de départ, le recul dé-montre l’éloignement du pays des bisounours !

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n°39 Septembre-novembre 2023

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