ACTUALITÉS

Rémunération / Carrière

Négociations salariales 2021 : Orange dispose de 5 milliards d’euros pour augmenter tous les salaires

Où vont les richesses créées par le travail des salariés ? Qui prend la plus grande part du gâteau ?

Pour la CGT, les employeurs ne rémunèrent pas les salariés à hauteur de la richesse qu’ils créent par leur travail. Ils préfèrent en redistribuer la quasi-totalité aux actionnaires battant chaque année des records de dividendes. Orange a versé aux actionnaires 2,1 milliards d’euros de dividendes en 2018, 1,57 milliards en 2019 et 2,62 milliards en 2020 soit une hausse de + 40% versus 2019. Dans le même temps, Orange a versé aux salariés en augmentation de salaires seulement 81 millions d’euros en 2018, 105 millions en 2019 et à peine 63 millions en 2020 soit une baisse de – 40% versus 2019.

Rétablissons une vérité ! Ce ne sont pas les salariés qui coûtent cher à l’entreprise mais bien les actionnaires…

Il est important de rappeler que ce qui coûte cher à l’entreprise, ce ne sont pas les faibles hausses de salaires mais bien les revenus records accordés au capital. En effet, depuis la création d’Orange SA, 97% des bénéfices ont été reversés aux actionnaires. La CGT réclame que ces bénéfices soient consacrés à l’investissement dans l’économie réelle, à l’amélioration de la qualité de nos réseaux sur l’ensemble du territoire, à la recherche et au développement, à la création d’emplois et aux augmentations de salaires pour toutes et tous.

Ensemble, mettons fin à l’accaparation des richesses par les actionnaires et réclamons notre part du gâteau !

Orange ne connait pas la crise et engrange de substantiels bénéfices en 2021…
Alors que nous sommes en pleine crise économique, sanitaire et sociale, Orange affiche une très bonne santé financière. Les salariés devraient s’en réjouir. Il y a 5 milliards d’euros à redistribuer ! La direction s’est empressée de rétribuer grassement les actionnaires en leur versant 750 millions d’euros de dividendes en décembre soit 12 fois le budget qu’elle a consacré dans le même temps aux augmentations de salaires 2020 du personnel.
Quel manque de reconnaissance pour des salariés à qui la direction demande, depuis plus d’un an, solidarité, efforts et sacrifices dans des conditions de travail particulièrement dégradées : travail à domicile imposé sans cadre légal et sans indemnisation digne de ce nom pour environ 70% du personnel ; avec une prime COVID distribuée a moins de 10% du personnel en 2020 laissant un goût très amer et la confiscation de congés annuels. Et maintenant, c’est le plan d’économie d’un milliard d’euros net (ScaleUp) dont la moitié se fera sur le dos des salariés d’Orange France (départs anticipés et modération salariale). C’est aussi l’offre réservé aux personnels consistant à acheter des actions qui va écarter tous les salariés aux bas revenus, pendant que les actionnaires perçoivent 500 millions d’euros gratis.
Pour la CGT, les salariés doivent avoir la part qu’ils méritent, c’est-à-dire à la hauteur des richesses qu’ils créent et des efforts qu’ils fournissent. Cela passe par des augmentations de salaires pour tous

Il y a urgence à augmenter les salaires afin d’augmenter le pouvoir d’achat pour permettre aux salariés de vivre correctement de leur travail.

Augmenter les salaires chez Orange, c’est possible !

La négociation salariale 2021 va bientôt démarrer. L’année dernière, ayant fait face à un front commun syndical déterminé, la direction a préféré imposer une décision unilatérale impopulaire. Elle a mise en avant l’incertitude liée à la crise sanitaire pour justifier une baisse conséquente de 40% comparé au budget 2019. Pour rappel, ces négociations doivent prendre en compte uniquement les résultats de l’année N-1,

De plus, les résultats financiers 2020 sont finalement bien meilleurs que les prévisions pessimistes, voire alarmistes, de la direction, alors que le secteur des télécommunications a été préservé comme la CGT l’avait prévu. Un résultat net record de 5 Milliards d’euros pour 3,2 milliards en 2019 et 2,16 milliards en 2018 soit +57% !!!

La CGT dénonce le choix de la direction de privilégier les actionnaires au détriment des salariés, dont l’investissement a pourtant été mis en avant par les communications du PDG. Il est temps de récompenser ceux qui créent la richesse d’Orange.

Les cotisations sociales ouvrent des droits à des prestations sociales aux salariés, les exonérations de cotisations les en privent…

C’est pour cela qu’il faut que les hausses de rémunérations soient des augmentations de salaires, non des éléments de rémunérations variables exonérées de cotisations sociales (primes, actionnariat, CS pour les fonctionnaires…), qui constituent donc des ressources en moins pour la solidarité et les niveaux des pensions et retraites.

Tous ensemble, faisons en sorte que la négociation salariale 2021 soit celle de la hausse des salaires et du pouvoir d’achat !

Votre avis compte pour la CGT :

La CGT met à votre disposition une consultation sur les salaires 2021 pour nous exprimer vos attentes et vos aspirations. Soyez acteur de vos augmentations de salaire en répondant massivement sur ce lien : https://msurvey.orange.com/NAO2021 (voir lien en dessous de l’article).

Avec la CGT, réclamez un partage des richesses plus équitable !

Cela doit passer par des augmentations de budgets qui permettent :

  • Des augmentations de salaire pour tous et un rattrapage du pouvoir d’achat afin d’en vivre décemment ;
  • Des mesures concrètes pour la suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes selon le principe « à travail de valeur égale, salaire égal » ; Obtenir au minimum le 13ème mois pour toutes et tous en plus des rémunérations actuelles ;
  • Des mesures concrètes pour les fonctionnaires dont le point d’indice est gelé depuis 2010, excepté l’aumône de 2016 ;
  • Des mesures concrètes de rattrapage salarial pour tous les cadres dont le salaire est inférieur au plafond de la Sécurité Sociale (3 428 € bruts/mois, 41 136€ bruts/annuel) ;
  • La reconnaissance des qualifications des métiers par des promotions largement méritées ;
  • Des mesures concrètes pour augmenter le nombre de promotions (fonctionnaires en fin de carrière, rattrapage des sous positionnements, régularisation des 22 000 salariés sans promotion depuis plus de 10 ans …) ;
  • Des salaires d’embauche qui reconnaissent les diplômes et l’expérience professionnelle ;
  • Le versement d’une prime exceptionnelle Covid-19 de 1 000 € pour tous ;

Orange possède un pactole de cinq milliards d’euros !

Tous ensemble, mobilisons-nous pour réclamer la fin de l’accaparation des richesses par les actionnaires et notre part d’augmentations de salaires !

Lire la suite

Communiqués de presse

Orange ne connait pas la crise

Orange vient de publier ses résultats annuels. Avec une augmentation de son résultat net de 56 % à 5 milliards d’euros (dont 2,2 milliards d’euros de reversement de l’état à la suite du litige fiscal), ces résultats sont excellents dans le contexte de crise sanitaire.
Le chiffre d’affaire est en légère hausse de 0,3% et atteint 42,3 Milliards d’euros. Malgré les impacts liés au COVID (cout sanitaire, baisse du roaming), le taux d’ EBITDAAL (marge) ne s’érode que de 1%. Sous l’effet de la baisse des investissements Orange voit sa génération de cash-flow organique augmenter, une première depuis 10 ans (2,5 milliards d’euros).
Dans un tel contexte de crise sanitaire, ces résultats sont excellents. Ils sont avant tout le fruit de l’engagement total des salariés du groupe, qui ont vu, durant cette période particulièrement compliquée, leur charge de travail augmenter de manière significative. Malgré cela, 2020 aura été une nouvelle fois une année mortifère sur le front de l’emploi : Plus de 4 600 emplois ont été supprimé.
Les perspectives pour 2021 et les années suivantes sont inquiétantes. Le plan d’économie « scale-up » d’un milliard d’euros, dont 500 millions d’euros sur la masse salariale d’ici 2023 va une nouvelle fois fortement impacter l’emploi. Cette orientation interroge, comment la direction peut-elle envisager un tel niveau d’économie (identique aux 5 dernières années), malgré un nombre de départs « naturels » (retraite) nettement inférieur ? En affichant une volonté de « discipline salariale », la direction utilise donc tous les leviers (emploi, salaire) pour faire payer aux salariés le prix de la distribution généreuse de dividendes.
Car si l’emploi et les salaires sont en bernes, les actionnaires, eux sont rassasiés. Il leur est déjà annoncé une augmentation de 50 centimes par action en Juin (1,5 milliards d’euros), avant un nouveau versement de 30 ou 40 centimes en décembre. Cette année sera pour les actionnaires d’Orange une année record en termes de versement depuis près de 10 ans pendant que pendant que les salariés sont au régime sec.
Les axes stratégiques interrogent et mettent en péril la pérennité les activités mais surtout l’avenir des salariés : fermetures massives de boutiques , non remplacement des départs notamment de techniciens (alors que l’actualité montrent les besoins qui sont exprimés sur les territoires) , démantèlement de la maison mère, externalisation des réseaux fixes et mobiles en filiale transfert d’activité vers les sous-traitants et les pays low-cost .La CGT revendique une autre répartition de la valeur qui permette de favoriser les politiques de l’emploi , des salaires et la construction et de maintien des réseaux de qualité.
La CGT s’oppose la mise en place de telles orientations quand Orange communique abondamment sur sa « raison d’être » et ses « engagements » sociaux et sociétaux. « L’entreprise qui se dit digitale et humaine » détruit l’emploi qualifié au détriment d’une sous-traitance, toujours moins disante, faire le choix d’une répartition de la richesse toujours en faveur des fonds de pensions démontre à l’évidence qu’il y a encore du chemin à parcourir pour une « entreprise responsable ». La crise sanitaire impose aux entreprises qui en ont les moyens de faire preuve de solidarité vis-à-vis de la collectivité.

Les négociations salariales 2021 qui vont s’ouvrir au mois de mai, vont devoir faire la démonstration attendue : la direction devra prendre autant soin de ses salarié.e.s que de ses actionnaires ! Pour les salarié.e.s, rendez-vous est pris !
La CGT FAPT appelle d’ores et déjà les salariés à participer à toutes les initiatives d’action dans la semaine du 1er au 5 mars et à s’inscrire dans le journée d’action le 8 mars pour la lutte des droits des femmes et gagner une autre répartition des richesses par des hausses conséquentes des salaires.

En complément…

Lire la suite

Communiqués de presse

SFR/Orange, même stratégie : la casse de l’emploi

Après l’annonce faite par les dirigeants du groupe Altice de supprimer 1700 salariés via un plan de départs volontaires à SFR.
C’est au tour de l’opérateur Orange d’annoncer un plan d’économie d’un milliard d’euros jusqu’à 2023, ce qui entraînera la suppression de 7500 postes dans les deux ans à venir. Ce nouveau plan de départs aura un impact sur les conditions de travail des salariés et sur la qualité du travail rendu à la population. L’entreprise ne compterait plus dans ses effectifs que 66 500 sachant que le nombre de salariés était de 99 000 en 2011.
Cette nouvelle casse de l’emploi sert, certes, à faire une économie, mais elle est issue d’une stratégie organisée dont le but est d’externaliser les activités vers la sous-traitance, en particulier dans les métiers techniques, mais pas que. Ce plan de départs volontaires aura aussi un impact conséquent sur l’encadrement dont le nombre devrait diminuer de manière drastique, notamment au siège et dans les services support.
Malgré la pandémie, ces entreprises ont réalisé des résultats probants (5 milliards pour Orange et 1,9 milliards pour SFR). Avec un montant de 2,6 milliards d’Euros, les actionnaires d’Orange vont voir leur dividende augmenter de 80% par rapport à l’exercice précédent. P. Drahi continue, lui, d’utiliser les résultats de SFR pour payer sa dette. Mais comme beaucoup, la crise sanitaire sert d’alibi pour accélérer les restructurations, comme on peut le voir avec la fermeture des boutiques Orange, ou par leur transformation en générale de téléphonie où les droits et garanties des salariés sont en deçà.
D’un côté, le gouvernement et les opérateurs annoncent à grands coups de médias l’installation de la fibre optique pour 2030, de l’autre côté, les opérateurs vident les services des personnels qualifiés. Ils ont recours aux entreprises de la sous-traitance où les salariés ne peuvent effectuer leurs travails dans de bonnes conditions de sécurité, avec des salaires très bas, ou pire, en embauchant des travailleurs sans papier.
En corollaire, les opérateurs se sont lancés dans des opérations de désindustrialisation en externalisant leur actif principal : leurs réseaux. La séparation réseau/service est en cours dans ce secteur d’activité, avec pour conséquence la perte de maîtrise industrielle.

Le secteur des télécoms n’est pas en difficulté. Le nombre de dividendes pour les actionnaires est en augmentation. Pour la CGT, il est impératif de mettre en place une politique d’investissement sur du long terme, intégrant les besoins de la population:
par un plan de recrutement de salariés qualifiés avec des emplois pérennes,
par un plan de formation des personnels, notamment sur la Fibre,
par des emplois stables et qualifiés dans toutes les entreprises,
une dé-financiarisation des activités de télécommunications.

En complément…

Lire la suite

Les infos du CSEC Orange

Orange TowerCo : la grande marchandisation des infrastructures réseau

Orange TowerCo… quel avenir pour les points hauts d’Orange ?
Lors du CSEC de février, la direction a ouvert la consultation sur la création de la filiale « TowerCo » Orange. Elle détiendrait tous les points hauts du groupe, c’est-à-dire les pylônes et terrasses d’immeubles qui hébergent des antennes des réseaux mobiles (pour être plus précis, il y aurait une filiale par pays, le tout chapeauté par une holding ad-hoc TOTEM). Dans un premier temps, le projet se limite à la France et ses 18 000 points et à l’Espagne et ses 8 000 points, au total en Europe le groupe détiendra environ 40 000 points hauts.

Orange se sépare de son cœur de métier en bradant son patrimoine réseaux….. pour la CGT, c’est NON !
Le projet permettrait de mieux « valoriser » ce patrimoine, en développant le chiffre d’affaires (hébergement d’autres opérateurs), mais surtout parce que les « marchés financiers » valorisent mieux ce patrimoine lorsqu’il est identifié dans une filiale. Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica ont déjà une filiale, dont seuls les deux premiers ont gardé le contrôle.. mais jusqu’à quand?. Pour mieux comprendre, l’entreprise espagnole Cellnex, TowerCo spécialisée dans les infrastructures, et qui possède environ 60 000 points hauts en Europe a pratiquement la même valorisation boursière qu’Orange.

Orange hypothèque l’avenir de l’entreprise pour avoir plus de cash… pour la CGT, c’est NON !
Pour la CGT, l’argument de la croissance de cette activité est un leurre : d’après les objectifs de la direction, d’ici à 10 ans, le chiffre d’affaires de cette activité devrait augmenter de 50 millions d’euros environ à mettre en regard des 40 milliards de chiffres d’affaires du groupe.
Nous voudrions presque croire qu’une cession partielle de la TowerCo pourrait avoir une logique industrielle, mais encore faudrait-il que les sommes récupérées soient utilisées pour investir dans une stratégie de développement ? Malheureusement, la logique obsessionnelle d’Orange, c’est le cours de l’action pour satisfaire les spéculateurs.

Et ensuite pour le redistribuer quasi totalement aux actionnaires….. pour la CGT, c’est NON !
La CGT sait très bien ce qui va être fait. La direction va continuer à distribuer un niveau de dividendes beaucoup trop élevé ce qui contribue, bien qu’elle s’en défende, à une hausse de la dette qu’elle est obligée de dissimuler derrière quelques astuces notamment la dette hybride.
Ce projet de filialisation consite uniquement à apporter des garanties aux actionnaires avec au final l’objectif de céder l’argenterie pour payer les actionnaires. Ce type de meccano financier ne crée aucune valeur économique et n’est certainement pas la solution, mais Orange pourra-t-elle garder ses points hauts si « les marchés financiers » en ont décidé autrement ?

Pour la CGT, les réseaux sont des biens d’intérêts publics. Il y a d’autres choix possibles…
La CGT s’oppose fermement à ce projet de cession du patrimoine et a soulevé un certain nombre d’interrogations. Une fois « logés » dans une filiale ad-hoc, il sera aisé d’en vendre tout ou partie. Pourquoi filialiser, hors de l’UES, cette activité vitale pour la population qui a des synergies évidentes avec WIN ou la DIG ?
Il nous parait plutôt nécessaire de développer Orange par des investissements et des nouveaux services (R&D), ce qui permettrait d’enrayer la saignée sur l’emploi depuis plus d’une décennie. Incapable de faire ce type de croissance après avoir laminé la R&D, la direction essaye de trouver des artifices financiers pour soutenir le cours de l’action, tout en continuant sa stratégie de réduction drastique de ses coûts et de l’emploi (encore une réduction de plus de 500 millions de la masse salariale en France prévue dans le plan stratégique Engage 2025).

La CGT s’oppose fermement au démantèlement de l’entreprise… et a réclamé une expertise sur ce projet !
Après la filiale Orange Concessions pour la gestion des RIP (Réseaux d’Initiatives Public) et maintenant celle de la filiale Orange TowerCo, la CGT y voit à la fois, une accélération de la séparation des réseaux et des services mais également les premières étapes de la vente à la découpe de l’entreprise.
Il en va de l’avenir même de l’entreprise et des salariés. Afin d’y voir plus clair, l’ensemble des élus CSEC ont décidé de réaliser une expertise sur la création de cette filiale. Il y aura un expertise au niveau du CSEC pour la partie financière et une autre au niveau du CSEE DTSI pour le volet social concernant une centaine de salariés.

AVEC LA CGT, REFUSONS UN PROJET PUREMENT SPÉCULATIF
LES RÉSEAUX DOIVENT RESTER DANS LE PATRIMOINE NATIONAL.

En complément…

Lire la suite

Vie au travail

Bas les masques sur le télétravail GRIS à Orange

Depuis près d’un an, Orange s’appuie sur le caractère « exceptionnel » de la crise sanitaire pour propulser plus de 60 000 salariés dans une forme dégradée de travail à domicile qui déroge à la fois à l’application du code du travail et à ses propres accords d’entreprise.
Si l’annonce brutale du confinement en mars 2020 pouvait entendre une forme de « flottement » dans la mise en œuvre des dispositifs de télétravail existants, le temps ne saurait accepter à Orange que l’entorse aux règles de droit devienne la règle de droit.
Le télétravail n’est pas une disposition législative « facultative », asservie aux objectifs du confinement. Il demeure un contrat rédigé par l’employeur et l’employé qui fixe l’ensemble des droits et obligations des 2 parties. Ce contrat précise les modalités d’organisation du travail à domicile : mesure et contrôle du temps de travail, adaptation des objectifs, prévention des risques spécifiques au télétravail, prise en charge des frais liés à l’utilisation professionnelle qui est faite du logement (loyer, taxe d’habitation, foncière, charges de copropriété, électricité, assurance à hauteur de l’occupation du domicile …) et du mobilier nécessaire au travail à domicile du salarié (bureau, chaise, lampe …).
Saisie à ce sujet par un salarié CGT d’Orange, l’inspection du travail de Lille confirme notre analyse et rappelle à l’entreprise que la justice a une position constante sur le sujet : Les travailleurs n’ont pas à supporter sur leur santé et avec leurs deniers la mise en place du travail à domicile imposé par l’employeur.
De ce fait, la CGT demande l’ouverture immédiate d’une négociation sur un nouvel accord de télétravail qui intègre l’ensemble des obligations de l’employeur et répond de manière satisfaisante à l’ensemble des exigences exprimées par les salariés depuis mars 2020.

La CGT demande :
•Un accord de télétravail réglementé, cadré pour les salariés de la maison mère, des filiales et de leurs sous-traitants
•Une prise en compte des besoins en matériel (pc, bureau, téléphone…) et une compensation financière de l’employeur (électricité, chauffage, repas, abonnement internet, consommables, occupation du domicile) à hauteur des frais réels engagés par le salarié.
•Une redistribution des gains de productivité du télétravail au profit des salariés.
•Un droit à la déconnexion renforcé par le blocage de l’accès aux outils en dehors des jours et horaires de travail autorisés.
•Un droit au télétravail sur volontariat avec possibilité de réversibilité.
•Une adaptation des objectifs aux spécificités du télétravail et aux risques d’épuisement professionnel.
•Une formation des salariés exécutants et managers au télétravail

En complément…

Lire la suite

PUBLICATIONS

n°39 Septembre-novembre 2023

Autres publications 

VIDÉOS

En direct des NAO

Salaires : des négociations dans l'impasses

Voir notre chaîne YouTube

BULLETIN DE CONTACT ADHÉSION

Vous souhaitez nous contacter
pour adhérer
à la CGT Fapt Orange

Contacter la CGT
Fapt Orange