ACTUALITÉS

Les infos du CSEC Orange

Aout 2021-Covid-19 : Mesures d’Orange au 30 août OU l’anticipation au niveau Zéro !

 

■ Les modalités pratiques de mise en œuvre toujours en préparation…
A moins d’une semaine de la date fatidique du 30 août, la Direction reste dans un flou artistique quant aux mesures éventuelles à prendre au sein de l’entreprise !! Malgré les nombreux questionnements et interpellations de vos élus CGT au CSEC du 24 août, les réponses se sont bornées à « on est toujours en phase de réflexion », « on verra au cas par cas » ou « vos idées sont bonnes, on reviendra vers vous… »

■ Les préconisations et informations du Service de Santé au Travail
Le variant Delta représente la presque totalité des cas Covid recensés actuellement. Il se caractérise par une transmission et une charge virale beaucoup plus importante et rapide que les précédents. Il y a donc plus de risques d’hospitalisations et de formes sévères. Pour autant, un schéma vaccinal complet montre que les vaccins Moderna, Pfizer et Astra Zeneca répondent aussi bien contre les formes asymptomatiques que contre les formes graves. On peut noter une diminution des infections, le taux de reproduction du virus semble se stabiliser, le taux de positivité commence à baisser.
Le pass vaccinal à Orange, concerne l’ensemble du Service de Santé au Travail et le personnel de nettoyage qui intervient de façon récurrente dans les cabinets médicaux. C’est à l’employeur de ces salariés de s’assurer de l’obligation vaccinale.

■ Le grand retour… sur les sites tertiaires !
La Direction estime que le télétravail occasionnel élargi ne se justifie plus au regard de la situation sanitaire actuelle.
Le retour sur site 5 jours sur 5 doit redevenir la norme au 1er septembre pour tous les salariés sans contrat de télétravail régulier.
Les gestes barrières, le port du masque et la distanciation entre salariés doivent continuer à être strictement appliqués.
La CGT a réitéré sa demande du maintien de la mesure actuelle pour les salariés qui le souhaiteraient.

Une résolution des élus du CSEC a été votée à l’unanimité des OS présentes :
«Les élus du CSEC, réunis en séance le 24 août 2021, demandent à la Direction de prolonger le dispositif de télétravail sanitaire Covid-19 actuel (PRA assoupli) jusqu’au 15 novembre 2021 …/… tout en laissant la possibilité aux salariés qui le souhaitent de revenir sur site à 100 % …/…
La communication de cette prolongation devra être annoncée aux managers et aux salariés avant demain mercredi 25 août au soir afin que chacun puisse se positionner »
La Direction a alors indiqué y réfléchir … En effet, la Direction se rend compte que toutes les conséquences d’un tel retour n’ont pas été anticipées : La restauration collective doit continuer à assurer une distanciation entre chaque convive et un positionnement en quinconce pendant le repas… compliqué si le nombre de convives revient « à la normale » !
La Direction tente de nous rassurer en évoquant que toute la capacité des restaurants collectifs ne sera pas utilisée et préconise l’étalement de la présence des salariés. Orange contrôle la faim des salariés maintenant !!!

La CGT a réitéré sa demande de réaliser un audit d’évaluation de la situation physique et mental des salariés après cette longue période d’activité à domicile et de confinement. Ce qui permettra d’effectuer des accompagnements adaptés.
A nouveau, aucune réponse n’a été apportée quant à la mise en œuvre de cet audit.

■ Focus sur le domaine de l’intervention
Le décret 2021-1059 du 7 août 2021 a fixé la liste limitative des lieux et établissements concernés par l’obligation de présentation du pass sanitaire pour intervenir : les lieux d’activités et de loisirs, les lieux de convivialité, les transports publics longue distance, les centres commerciaux de plus de 20 000 m² (soumis à décisions préfectorales) et les lieux de santé.
A compter du 30 août, les salariés amenés à intervenir dans ces lieux devront présenter un pass sanitaire sur place…
Orange n’est pas autorisée à contrôler ces justificatifs ;
Les salariés des back-offices ne sont pas concernés par l’obligation du pass sanitaire.
Par contre, c’est le flou artistique pour les salariés amenés à intervenir sur le terrain !! Comment seront affectées les interventions par les Conduites d’activités ?
Une organisation devra être mise en place pour valider auprès du salarié s’il est en possession d’un pass ou pas… La réflexion sur le « comment faire » est toujours en cours …

■ Focus sur les boutiques, notamment en centre commercial de 20 000 m² et plus…
Le projet de loi permet aux préfets de décréter l’obligation de pass sanitaire pour l’accès aux centres commerciaux de plus de 20 000 m². La vérification du pass sanitaire des salariés de ces boutiques sera assurée par le centre commercial et non par le responsable de boutique.
La CGT a exigé que la Direction, comme elle a su le faire lors des obligations préfectorales de fermeture de certaines de ces mêmes boutiques, propose ponctuellement aux salariés sans pass sanitaire valide, la possibilité de travailler dans une boutique proche ne le nécessitant pas, afin d’éviter la pose de CA ou JTL voire une suspension du contrat de travail…
La seule réponse apportée a été « Les AD traiteront ces situations au cas par cas ». Inadmissible pour la CGT !
La Direction se doit de garantir un maintien de la rémunération de ces salariés et une équité de traitement entre AD, entre boutiques et entre salariés impactés !
Concernant le pass sanitaire et la fin de la gratuité des tests PCR, la CGT demande une prise en charge par l’entreprise ; Il faudra également attendre pour obtenir cette réponse.

■ Focus Outre-mer…
Venons-en à la situation de nos collègues des Départements et Régions d’Outre-Mer ; A la DO Antilles-Guyane, des cas de salariés contaminés sont remontés via les CSSCT régulièrement. Ce variant DELTA touche aussi Orange. Des salariés de différentes directions sont concernés (Direction technique, Service client, filiale Orange Caraïbe, Agence Entreprises, diverses boutiques AD) et ce sur plusieurs territoires. Mais y a t- il un capitaine sur ce navire DO Antilles-Guyane ?
A la DO Réunion-Mayotte, pas de changement au niveau des mesures, malgré un taux d’incidence à
323 cas/100 000 habitants et une pression importante dans les hôpitaux.
Au final, pas de mesures supplémentaires pour nos héros d’hier ? Mise à part le télétravail préconisé… pour ceux dont l’activité le permet, aucun renforcement de la protection des salariés en boutique et sur le terrain n’est envisagé par la Direction !!!

■ En conclusion,
Cette crise sanitaire crée déjà des situations anxiogènes et pénibles pour les salariés. L’instauration d’un «pass sanitaire » a pour effet de diviser la population entre les vaccinés et les non vaccinés, d’instaurer un contrôle total de la population, une discrimination à l’embauche, et permet même de suspendre les contrats de travail sans maintien du salaire et sans droit à indemnisation.
La CGT revendique le droit à la liberté de se vacciner, ou pas, sans que cela débouche sur une quelconque discrimination ou sanction envers les salariés d’Orange.

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Inter-générationnel

Une proposition d’ accord intergénérationnel discriminatoire, des NAO salariales au rabais, les salariés doivent réagir !!!!

Edito :
Toutes les organisations syndicales ont claqué la porte des négociations en cours. La direction, quelle
que soit la séance de négociation, a présenté des propositions qui sont loin de satisfaire l’ensemble des
organisations syndicales qui portent les demandes et revendications des salariés de l’entreprise. En
méprisant les organisations syndicales c’est l’ensemble, des salariés qui sont méprisés. Orange annonce
de bons résultats qui sont les fruits du travail collectif et de l’implication, de toutes et tous dans une période
hors norme.
Comment Orange peut-elle juger si tel ou tel poste est utile? D’ailleurs, l’actualité récente dans le service
qui gère les numéros d’urgences, où de nombreux emplois ont été supprimés, interroge sur l’utilité du
remplacement des départs dans ces services et dans bien d’autres ? La direction portera l’entière
responsabilité de ce qu’il s’est passé, la CGT n’accompagnera pas ces décisions mettant la vie des
citoyens en danger. Notre revendication de remplacement de tous les départs, reste plus que jamais
d’actualité. Il y aurait trop de cadres dans notre entreprise, et surtout dans les services centraux et
supports, quel respect pour celles et ceux qui bien souvent ont été poussés à se retrouver un métier
après moultes restructurations ? Quel respect pour celles et ceux qui ont travaillé sur des projets, des
parcours clients, des process, des dossiers majeurs pour l’entreprise ? Les 30000 suppressions
d’emplois depuis 2015 et les 20 000 annoncées ne suffisent-elles pas ? On préfère sous-traiter l’activité
plutôt que de recruter…
Les dysfonctionnements sont nombreux et des personnes impliquées dans leur métier oeuvrent à les
diminuer. La seule réponse de l’entreprise est « merci pour tout, on n’a plus besoin de vous ! » « Nous
allons transférer votre activité vers la sous-traitance en attribuant un salaire moins disant que le vôtre. »
Les résultats financiers permettent de faire autrement et la CGT continuera à exiger le remplacement de
tous les départs, la ré-internalisation de nos activités, le transfert des savoirs en interne, la
reconnaissance de l’investissement de l’ensemble des salariés, une réelle politique d’industrialisation et
de recherche !
La stratégie mise en place depuis quelques années « je supprime, je sous-traite, je filialise, je crée des
consortiums, je vends les antennes » va nous mener droit dans le mur !
Les salariés doivent prendre leur avenir en main, la CGT appelle l’ensemble des salariés cadres
et non cadres à participer à la mobilisation prévue à la rentrée en décidant partout de l’action
pouvant aller jusqu’à la grève.
Les salariés vont voter du 16 au 18 novembre pour choisir, leurs représentants, le VOTE CGT
sera déterminant pour notre avenir.

Il y aurait trop de cadres à Orange ?
La direction se focalise sur les emplois de cadres et de fonctions transverses. Elle va jusqu’à se
déclarer en « sureffectif » dans les fonctions centrales et supports, dans les divisions nationales, au
siège, mais aussi dans les services opérationnels.
Vue du terrain, La réalité est toute autre : le manque d’encadrants est criant, la direction a d’ailleurs
évoqué le besoin d’alléger la charge de travail dans certaines divisions.
Les équipes sont managées à distance, par des responsables sans cesse en réunion. Les
informations dégringolent sans que les échanges soient possibles. Les briefings et réunions
d’équipes, Codep ou Codir ne laissent pratiquement plus de temps de parole. Dans ce contexte,
les cadres revendiquent le pouvoir de peser dans le fonctionnement et la vie de leurs services et
leurs équipes. Mais leurs savoir-faire et savoir-être sont niés et bafoués, en général par manque de
moyens humains et d’investissements.
La direction organise sciemment une perte de sens au management, au soutien et à l’expertise.
Sous couvert de développement du Lean Management qui acte le fait que la mise en oeuvre des
décisions devient une des prérogatives des salariés exécutants ou agents de maîtrise. Orange
démontre une fois de plus qu’elle demande à cette catégorie de salariés d’assumer des
responsabilités dévolues aux cadres sans s’assurer par une promotion qu’ils sont en mesure
d’assumer, de comprendre et d’accepter ce nouveau rôle d’encadrement tout en faisant des
économies salariales, en les enfermant dans les catégories de bandes C ou D.
Cette politique prouve une nouvelle fois que l’entreprise organise la négation du rôle, de la place
mais aussi du sens du travail des cadres. Les possibilités d’accéder aux classes E et F diminuent
comme une peau de chagrin, et les emplois en DBis disparaissent au gré des départs. Quelques
métiers sont soi-disant créés, mais la plupart du temps déjà comblés au moment de leur création.
La Bande E devrait être le premier niveau de l’encadrement, à la place du D ou Dbis, et être ouvert
au management, aux soutiens, aux experts, aux ingénieurs commerciaux, aux formateurs, et les
autres professions de niveau équivalent. De plus, les restructurations incessantes limitent les postes
en F ou G. La CGT est d’accord pour offrir aux cadres la possibilité de quitter l’entreprise mais pas
dans n’importe quelles conditions, La CGT revendique un accompagnement et des conditions
dignes de départ en TPS, pour toutes les catégories cadres ou non cadre. Et pour celles et ceux
qui font le choix de rester cela doit ne doit pas aggraver leurs conditions de travail. Nous
revendiquons un départ une embauche.

Accord intergénérationnel et propositions discriminatoires…
Lors de la dernière séance de négociations, les propositions faites par Orange n’ont quasiment
pas changé et pour la direction, elles sont seulement dictées par les économies de personnel à
faire, autrement-dit encore un plan social déguisé.
Quelques exemples de cette politique proposée, loin de placer chaque salarié sur un pied
d’égalité : Un TPS 5 accordé uniquement aux salariés appartenant aux services centraux et
support afin de corriger le déséquilibre humain ;
Un TPS 3 reconduit pour les fonctions opérationnelles et supports ;
Un «temps de respiration » pour mener à bien un projet personnel et mettre en pause sa carrière.
Pour La CGT, la négociation d’un accord intergénérationnel doit ouvrir de nouvelles
perspectives, identiques à l’ensemble des salariés du groupe (évolution professionnelle,
formations, transfert des savoir, emploi, TPS …) et ne doit en aucun cas être un accord
qui aidera fortement Orange à mettre en place un plan social sans jamais en prononcer le
nom.

Les bureaux volants et les suppressions d’emplois !!!
Les propositions d’Orange sont loin du compte, et cela d’autant plus que l’entreprise se glorifie
d’excellents résultats financiers et qu’elle enclenche un programme de réduction de coût
drastique via le programme « Scale up ». La partie immobilière de ce plan a pour objectif de
réduire de 15% des espaces de travail (tertiaire) d’ici fin 2023, soit d’ici 3 ans. Depuis 2014, soit
en 7 ans, ces espaces ont diminué de 5%. En 2 fois moins de temps, Orange se donne donc
l’objectif de réduire 3 fois plus les espaces de bureaux : c’est dire la violence de ce plan ! Pour le
mettre en oeuvre, l’entreprise envisage de densifier les espaces de travail, et de généraliser
l’utilisation du « bureau volant » (« Flex office »). Il nous faut des espaces de travail vivables, pas
de gros bâtiments qui figent les possibilités de postes de travail en nombre, qui allongent les
temps de trajets. Nous ne voulons pas de « flex office » qui augmentent les discriminations
envers les femmes, dernières souvent à arriver après avoir déposé leurs enfants et doivent se
contenter des places les moins agréables. Ces structures semblent être le levier pour accélérer
les départs comme cela a pu être fait lors de la période 2007-2010.
La CGT dénonce cette dégradation extrême de nos conditions de travail qui va être une
pression supplémentaire pour pousser vers la sortie les collègues qui ne pourront
supporter ces « pseudo-nouvelles » méthodes de travail, où en ne donnant pas d’autres
choix possibles que l’utilisation du télétravail pour essayer d’y échapper.

Un accord GPEC à l’arrêt …
La direction a relancé la négociation sur un accord GPEC mais sans véritable intention de négocier
pour le moment. On est toujours loin de répondre aux demandes des Organisations Syndicales de
disposer chaque année de documents faisant état des moyens mis en oeuvre par la direction pour
compenser les départs et permettre l’évolution des qualifications liées aux changements qui ont lieu
dans notre secteur. Il faut même voir du côté de la négociation sénior pour s’apercevoir qu’ils veulent
supprimer des chef-fe-s de projet et des cadres. Il y en a besoin pourtant mais le système
« compétences » permet de faire faire à moindre coût en ne reconnaissant pas les évolutions de
qualification. La bataille pour les salaires, pour le 13eme mois pour tous reste encore à gagner. La
CGT réclame aussi une GPEC par résidence, Orange ne doit pas poursuivre son avancée vers
une métropolisation contraire aux besoins de la société.

Les organisations syndicales, ont quitté les négociations pour obtenir du mieux en matière de salaires, d’aménagement des conditions de travail des fins de carrières, de recrutements.
L’intervention des salariés est nécessaire pour appuyer leurs revendications et les obtenir, au travers de la grande journée de mobilisation à Orange prévue pour la rentrée.

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Communiqués de presse

Résultats du premier semestre : Une stratégie d’Orange qui tourne au rouge ?

Orange vient d’annoncer ses résultats financiers pour le premier semestre 2021. Les résultats du groupe restent solides avec une croissance du chiffre d’affaires à 1,5% et un résultat net « opérationnel » à plus d’un milliard d’euros. Une nouvelle fois, la croissance d’Orange est portée par la zone Afrique Moyen-Orient, et tirée par la FTTH.
Pour autant, une nouvelle fois dans l’histoire du groupe, le résultat net est plombé par des choix stratégiques hasardeux d’acquisitions, et les faramineuses survaleurs qui y sont associées, qui entraînent un résultat négatif dû à la dépréciation (écriture comptable) de l’Espagne de 3,7 milliards d’euros, ce qui affecte le résultat net qui s’établit à moins 2,6 milliards d’euros. C’est à mettre en parallèle, par exemple, avec l’acquisition de Jazz tel en Espagne à 3,5 milliards d’euros … Il n’est pas inutile de rappeler le montant faramineux des dépréciations que le groupe a connu depuis sa privatisation, l’exemple le plus marquant étant Orange UK, acheté près de 50 milliards et valorisé à peine plus de 10 milliards aujourd’hui… La valeur détruite par ces opérations aurait pu financer plusieurs réseaux de fibre optique pour le pays. En Espagne, ce sont les salariés qui paieront la note avec un plan social qui concerne près de 500 salariés, soit 15% des effectifs.
Malgré un résultat net négatif dû à cette dépréciation, Orange préfère dégrader son bilan et appauvrir l’entreprise pour apporter des garanties aux actionnaires et aux marchés financiers. En effet, elle annonce qu’elle versera 70 centimes d’euros de dividende par action (2 milliards d’euros) et entérine l’acompte de 30 centimes.
La financiarisation de nos activités frappe une nouvelle fois notre industrie. Alors que la collectivité a besoin, plus que jamais, de réseaux de télécommunication performants, faire le choix d’appauvrir l’entreprise Orange, tout en maintenant des plans de réduction de coût et un dividende qui affectent la capacité du groupe à construire et exploiter correctement les réseaux d‘aujourd’hui et de demain parait hors du temps.
La récente crise sur les numéros d’urgence, mais aussi les alertes de la CGT, aujourd’hui entendues par l’état et l’ARCEP, sur l’état de la boucle locale cuivre et les nombreuses malfaçons sur le réseau FTTH, justifient une autre politique plus ambitieuse et qui aille dans l’intérêt des salariés et de la population.
L’urgence doit être à la réponse aux besoins des populations et l’accès au droit à la communication. Une fois de plus, les usagers et salariés sont les grands oubliés de la politique de l’entreprise.
Pour la CGT, il est urgent d’avoir une autre répartition des richesses tournée vers celles et ceux qui les créent, les salariés, en termes d’emplois, de salaires de conditions de travail et de formation.
Plus que jamais, la direction d’Orange doit revenir à la raison et infléchir de manière radicale ses choix financiers pour une vraie politique industrielle au service de la population en investissant massivement dans la recherche et développement, que ce soit sur les réseaux ou en termes de services.

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Les infos du CSEC Orange

En direct du CSEC Extraordinaire – Juillet 2021 PASS SANITAIRE : LE GOUVERNEMENT « PASS » EN FORCE !

 

■ Le gouvernement et son tour de « pass-pass »…
Alors que la 4ème vague est présente en France, le gouvernement a levé les dernières restrictions sans que l’immunité collective nationale ne soit atteinte.
Le Président de la République dans son discours du
12 juillet a décidé de faire porter sur les salariés la responsabilité de son incapacité à gérer l’épidémie. Il les force à se faire vacciner, quels que soient leurs convictions, leur état de santé ou leur liberté de choix tout simplement. Il impose un Pass Sanitaire (en place au 21 juillet, extension le 9 Août) qui divise la population vaccinée/non-vaccinée.
■ Orange et ses informations génériques…
A l’instar du gouvernement, Orange, par son discours démagogique déclare être dans l’attente de précisions du contenu de la loi pour l’application. Ce qui n’augure rien de bon en termes de mesures « mieux-disantes ». La CGT rappelle qu’elle est pour la vaccination, mais contre l’obligation de vaccination. C’est pour cela qu’elle s’opposera à toutes mesures liberticides du pass sanitaire qui léseraient les salariés (protection, rémunération, contrat de travail,…)
■ Sur le télétravail…
Les demandes de télétravail régulier progressent ; La direction priorise les renouvellements (1 300 en cours) et les primo-accédant au détriment des autres demandes comme celles des salariés désirants passer de 2 jours à 3 jours. La tendance est de 30 000 télétravailleurs en fin d’année 2021.

■ Retours sur sites progressifs…
Pour les salariés revenant sur site => politique d’usage de la supply chain => dotation de masques chirurgicaux en priorité.
Concernant la jauge dans les bâtiments, la direction appliquera le protocole d’entreprise du 30 juin 2021, soit 4 m² par salarié. En restaurants Orange ouverts à nouveau, 1 place sur 2 est utilisable.
La CGT a réitéré sa demande de faire un audit d’évaluation de la situation physique et mental des salariés après cette longue période d’activité à domicile et de confinement. Ce qui permettra d’effectuer des accompagnements adaptés.
La prime de télétravail de 15 euros sera prolongée en juillet et août 2021. Elle sera payée respectivement en septembre et octobre 2021. Mais Orange ne renouvellera pas le remboursement des frais liés au télétravail à domicile de 5,55 €/jour au-delà du 30 juin 2021, en dehors du versement classique de la prime de télétravail prolongée à juillet et août 2021 (15 euros/mois).

■ Salariés en situation d’handicap : 18 mois après… Rien n’a avancé !!!
Les salariés restent livrés à eux-mêmes, maintien à domicile la plupart du temps faute de fournitures de moyens de protections adaptés. La direction nous fait un énième point à chaque CSEC mais rien n’avance. Toujours aucune dotation de masques inclusifs (avec fenêtre) digne de ce nom un an et demi après le début de la crise Covid-19… Lamentable !!!

■ En boutiques, les salariés plus que jamais en danger ….
Le projet de loi permet aux préfets de décréter l’obligation de pass sanitaire pour l’accès aux centres commerciaux.
Pour les boutiques concernées, la vérification du statut du pass sanitaire des salariés… sans contrôle d’identité… lol… sera effectuée par le Manager, et celle des clients sera faite par le Centre commercial.
Concernant les effectifs, la direction n’envisage pas de les renforcer, malgré la quatrième vague. Elle se base sur une baisse des flux clients pour mettre en place la flexibilité du personnel plutôt que des embauches.
– Adaptation des horaires d’ouverture, ou fermeture de boutique dans le cadre de cas avérés ou cas contacts avérés dans cette boutique.
– Transfert des salariés non contaminés et non cas contacts vers d’autres boutiques.
– Poursuite de l’entraide.
Pour la CGT, la direction doit cesser de faire des économies sur les effectifs. Elle réclame des embauches immédiates pour pallier les manques d’effectifs et permettre une meilleure prise en charge des clients ; le renforcement de la présence de vigiles pour une meilleure sécurité des salariés qui est de la responsabilité de l’employeur.
La CGT ne laissera aucun salarié subir des risques additionnels du fait de la négligence de la Direction!

■ À Orange, dans les DROM…
La CGT dénonce une gestion calamiteuse de la pandémie dans les DROM. Seule une information minimaliste relative à la mise en place de l’état d’urgence à la Réunion et à la Martinique, est donnée. Concernant la gestion déplorable de la crise à la DO Antilles-Guyane, aucune réponse…. L’indispensable Monsieur Fialon étant absent de cette séance CSEC !!!

■ Et les Représentants du Personnel… Et les externes…
La direction n’a pas daigné répondre sur l’application des mesures pour les sous-traitants et les prestataires.
Concernant le déplacement des représentants du personnel, ils seront soumis uniquement aux restrictions liées au pass sanitaire.
La direction a le souhait de maintenir les réunions d’instances en présentiel pour la rentrée.
La CGT dénonce une régression sociale qui va accentuer la fracture sociale.
En effet, cette crise sanitaire créant déjà des situations anxiogènes et pénibles pour les salariés est alourdie d’un «pass sanitaire » qui a pour but de diviser la population entre les vaccinés et les non vaccinés, d’instaurer un contrôle total de la population, une discrimination à l’embauche, de suspendre les contrats de travail sans maintien du salaire et sans droit à indemnisation, et pouvant aller jusqu’à des licenciements.
La CGT revendique le droit à la liberté de se vacciner, ou pas, sans qu’il y ait quelconque discrimination, quelconque sanction que ce soit vis-à-vis des salariés ou du reste de la population.

TOUCHE PAS A NOS LIBERTÉS
NON à la discrimination,
NON à la sanction…
OUI à une politique Sociale et de Santé juste et démocratique

 

Informations fournies par la direction à date…
 Le nombre de cas avérés chez Orange en cumulé depuis mars 2020 : 3 000 cas au 19 juillet 2021 vs 2950 cas à mi-juin 2021 = > Augmentation de 1%/semaine)
 2 800 vaccinations réalisées par les médecins de travail. Les vaccins utilisés sont Pfizer et Moderna.
 La vaccination obligatoire concernera les personnels de services de santé mais non ceux du service social.
 Hausse de la contamination, due au variant Delta (60% plus contagieux)
 Taux d’incidence en hausse avec des disparités selon les départements. Le Sud de la France est la région la plus touchée.
 Toutes les classes d’âges sont concernées, contrairement au Covid initial qui touchait des populations plus âgées
 Avec 7 000 hospitalisations enregistrées, la barre des 5 000 a été franchie.
 Plus de 90% des personnes hospitalisées sont non vaccinées
 Au niveau national, 40 millions de français ont reçu 1 dose de vaccin
 Pour assister aux séminaires ou autres salons, le pass sanitaire (vaccination complète 2 doses, ou test PCR négatif, ou attestation preuve d’avoir déjà eu le Covid depuis plus de 15 jours et être guéri) sera obligatoire. Sans le sésame, le salarié ne pourra pas y participer.
 A ce jour, 7 boutiques ont été fermées en France Métropolitaine, en raison de cas COVID positifs
 Selon Santé public France, on distingue 2 sortes de cas contacts :
 Cas contact à risque modéré (personne vaccinée) : test PCR à effectuer, respect des gestes barrière, test PCR à réaliser 7 jours après. Pas d’isolement imposé.
 Cas contact à risque avéré : Test PCR à effectuer, respect des gestes barrière, Test PCR à réaliser 7 jours après et isolement de 10 jours.

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Les infos du CSEC Orange

En direct du CSEC Extraordinaire – Juillet 2021 La sécurité des salariés n’a pas de prix !

■ Une augmentation inquiétante des incivilités et des agressions, accentuée par la pandémie…
Depuis de nombreux mois, la CGT n’a de cesse d’alerter sur l’augmentation des incivilités et agressions, et de leur intensité dont sont victimes nos collègues travaillant en relation client aussi bien commerciale que technique.
■ La boutique Orange, un lieu particulièrement exposé…
La révolution numérique est en marche. Les services et les terminaux numériques sont devenus essentiels pour des clients de plus en plus exigeants.
La CGT dénonce un mal être grandissant des salariés particulièrement pour ceux en contact avec la clientèle. Ils subissent d’un côté les contraintes liées à une politique de réduction des coûts (dégradation des conditions de travail, sous-effectif chronique, restructurations incessantes, objectifs démentiels,…) et d’un autre côté une forte pression due au mécontentement des clients exacerbée par la crise sanitaire.
■ la prévention primaire, une urgence !
Pour la CGT, il n’y a pas d’alternative. Au même titre que les autres risques, la prévention primaire devrait être de rigueur. La CGT n’attendra pas qu’un tel drame arrive dans nos boutiques Orange pour réclamer le renforcement de la sécurité et des effectifs, comme dans les UI. La Direction à l’obligation, quoi qu’il en coûte, de mettre en oeuvre toutes les mesures nécessaires à garantir la santé physique et mentale de l’ensemble de ses salariés. Chaque salarié doit pouvoir venir travailler de manière sereine d’autant plus dans ce contexte de crise sanitaire complexifiant les rapports humains. Cette protection doit aussi s’étendre aux réseaux sociaux ainsi qu’aux avis clients car nombre de clients « se lâchent » après leur passage dans une de nos boutiques.
Chaque demande client doit être traitée avec le même égard même s’il n’y aura pas de vente au final, la satisfaction client c’est aussi cela.
La Direction doit arrêter de banaliser la situation et de se confondre en excuses, mais plutôt d’avertir les clients qu’ils sont susceptibles d’être poursuivis.
■ La sécurité dans tous les services en contact clients… une priorité !
La direction privilégie le courrier avec des lettres types envoyées aux clients agressifs sans trop les froisser ainsi que des affiches d’avertissement disposées normalement dans chaque boutique. C’est insuffisant !
La CGT a réclamé à la direction de garantir de manière pérenne la sécurité de nos boutiques en renforçant la présence de vigiles. La CGT a été scandalisée d’entendre la Direction indiquer que la présence de vigiles n’empêche pas les agressions. Le risque zéro n’existe nulle part. Cependant la prévention est efficace. Ils ont un rôle de dissuasion, protecteur et rassurant aux yeux des salariés. Ils désamorcent un grand nombre de conflits potentiels non mesurables dans Séquoris ! Quelle aurait été la situation s’il n’y avait pas eu de vigiles ?
La CGT a réclamé l’abandon des projets d’entraides comme entre l’AD RAA et l’USC GSE, du projet WYND qui n’a d’autre but que d’adapter le nombre de rendez-vous au nombre de vendeurs présents le jour J. La CGT a exigé des embauches pérennes pour renforcer les effectifs en boutiques, comme en UI et en USC, afin de mieux prendre en charge les clients et de réduire les délais d’attente, sources d’incivilités potentielles.

Une vie humaine n’a pas de prix.
La sécurité des salariés n’est pas une option

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n°39 Septembre-novembre 2023

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