ACTUALITÉS

Rémunération / Carrière

Une refonte des métiers pour tirer la reconnaissance vers le bas !

Mise en oeuvre de l’accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications : Les craintes, qui ont conduit la CGT à ne pas signer cet accord en février, se confirment !

Le 22 juin dernier s’est tenu le 1er comité technique d’évolution des métiers où la direction a présenté le calendrier et la méthodologie de mise en oeuvre de l’accord reconnaissance des compétences et des qualifications. C’est au sein de ce comité technique que les filières métiers doivent simplifier le référentiel métiers (pour passer de 385 à 120 environ), définir les niveaux de compétences, les modalités de changement de paliers (de base, opérationnel, avancé, référent) qui permettront les attributions des mesures emploi compétences (MEC) et promotions.

Pour la présentation des 2 premiers chantiers nationaux (métier de chargé d’affaires et d’intégrateur qualifieur valideur), au-delà d’une simplification du référentiel métier, il s’agit plutôt d’une transformation des métiers façon GPEC avec fusion des métiers. L’entreprise tentant d’en minimiser la complexité et les conditions d’exercice actuelles.

Le comité technique d’evolution des métiers renvoi à certaines directions Orange et divisions l’étude de ces métiers au sein d’un pilote pluridisciplinaire sans concertation ni négociation avec les organisations syndicales.

Pour la CGT, le message envoyé par la direction est clair !

L’accord reconnaissance des Compétences et des qualifications est une opportunité pour la direction d’augmenter la polyvalence, de durcir les conditions d’accès à la reconnaissance en complexifiant les métiers. Elle ne veut veut pas tenir compte des évolutions déjà en cours des organisations de travail liées au manque d’effectif et à l’utilisation des outils numériques.

 

Ce que la CGT revendique :

  • l’ouverture d’une négociation nationale et locale sur l’étude des métiers cités
  • le positionnement du métier de CAFF à minima en D et D-bis vu l’importante évolution et complexification du métier ces 10 dernières années
  • le positionnement des métiers intégrateur à minima en E et F pour offrir des perspectives de carrières
  • une reconnaissance collective pour tous compte-tenu des efforts passés et demandés
  • l’application de l’article 1.3 de l’accord avec passage en D-Bis de tous les CAFF et E de tous les intégrateurs qualifieurs métrologues qui n’ont pas bénéficié d’une promotion depuis plus de 10 ans.
  • la reconnaissance des formations qualifiantes
  • une reconnaissance collective systématique à chaque évolution du métier.

Pour plus de détail sur la vison de l’entreprise sur les métiers de chargés d’affaires et ceux d’intégration, validation et qualification, téléchargez notre tract.

@illustration fotomélia

Lire la suite

Actions

Loi travail XXL : En marche...vers la précarité

Le 12 septembre, mobilisons-nous pour un code du travail du 21ème siècle !

Le gouvernement s’est lancé, cet été, dans une nouvelle réforme du code du travail par ordonnances.

Outre le fait qu’il s’agisse ni plus ni moins d’un déni de démocratie (pas de place pour le débat), nous sommes confrontés à une réforme antisociale tant voulue par le MEDEF. On comprend pourquoi Pierre Gattaz a déclaré « être sur un nuage ».

Encore une fois ce sont les salariés qui sont sacrifiés et servent de variable d’ajustement à l’appétit sans fin de la finance. Pendant que le gouvernement s’attaque au monde du travail, les patrons s’en mettent pleins les poches. Crise ? Vous avez dit crise ? Pas pour tout le monde, les profits des entreprises du CAC 40 ont bondi de 32,6% à près de 70 milliards !

Cette nouvelle attaque XXL du code du travail va précariser les salariés et laisser une liberté d’agir, comme bon leur semble, aux employeurs. Nous nous dirigeons vers un code du travail dans chaque entreprise (primauté à l’accord d’entreprise), l’accroissement du dumping social (possibilité de choisir la branche à laquelle l’entreprise va être rattachée), la précarisation des contrats de travail (CDI de projet) et la facilité donnée aux employeurs pour licencier.

Cette loi travail XXL, tout comme la loi El Khomri, ne répond pas aux aspirations fortes exprimées par les jeunes, les salarié-es et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et à la sécurité.
Pour la CGT, cette nouvelle attaque du monde du travail est non seulement un cadeau au patronat, mais aussi un leurre qui ne résoudra pas les enjeux économiques auxquels notre pays doit faire face.

D’ailleurs d’après une étude de l’INSEE, le premier frein à l’embauche pour les entreprises n’est pas le code du travail mais l’incertitude liée au carnet de commandes.

Il est urgent d’arrêter de s’en prendre sans vergogne à ceux qui créent les richesses par leur travail, mais plutôt de se tourner vers ceux qui captent ces richesses à leur seul et unique profit.

Le gouvernement de l’ « empereur Macron », à la solde du patronat, doit immédiatement mettre un terme à sa réforme par ordonnances et enfin prendre en compte les propositions alternatives, notamment celles de la CGT.

C’est pourquoi la CGT FAPT appelle l’ensemble des personnels d’Orange à se mobiliser et agir le mardi 12 septembre 2017, sous quelques formes que ce soient afin de construire ensemble, et à partir de vos revendications, les conditions pour conquérir un code du travail du 21ème siècle offrant de nouvelles garanties et protections collectives.

Il ne peut y avoir de protections individuelles sans protections collectives.

Le mardi 12 septembre 2017, marchons…..vers le progrès social !

Cet article est lié à l'action : « Pour un Code du travail du 21e siècle »

En complément…

Lire la suite

Les infos du CSEC Orange

CCUES des 4 et 5 juillet

Emplois : passer de 7000 à 8000 recrutements c’est nécessaire et possible tout de suite !

Explore 2020, c’est déjà 1,7 milliard d’économies fin 2016, sur les 3 milliards prévus d’ici 2018. Cela se traduit par le non remplacement des départs à la retraite, le recours à la sous-traitance qui engendre du dumping social, la réorganisation du travail avec la mutualisation, la poly compétence, l’optimisation du parc immobilier, la concentration des activités sur les grandes métropoles, et une productivité en hausse.
La GPEC colle donc totalement à ce plan d’économie. Au lieu de l’évaluation de l’activité globale prévisible pour répondre aux besoins des clients, seule est réalisée l’estimation de la force au travail interne et externe nécessaire pour la partie de l’activité que la direction a décidé de traiter .
La direction table sur une baisse des appels de 18% en 2017 et 33% en 2020, 12% par an côté boutiques. Ces prévisions sont réalisées à partir de SVI qui ne permet pas d’avoir toujours une réponse, par la digitalisation à marche forcée, par la fermeture des boutiques de proximité etc… laissant de côté toute une partie de la clientèle. Par le passé ces prévisions de baisse d’activité se sont avérées erronées, et l’appel aux heures supplémentaires représentent plus de 400 ETPCDI chaque année.
Côté emploi au niveau de l’UES entre 2016 et 2021 c’est -17 170 ETPCDI soit -23%. Les domaines les plus touchés sont l’intervention avec -35% et la relation clients GP avec -30%.
Les nouvelles règles (décision ARCEP) remettent en cause le traitement du client de bout en bout. En effet pour la partie cuivre Orange a l’obligation de séparer la partie technique de la partie commerciale pour être à égalité avec les autres opérateurs.
Pour le marché Entreprise, PRO et PME aujourd’hui et peut-être grand public demain, c’est un grand changement dans la façon de travailler. Pour autant dans la GPEC nous ne voyons rien à ce sujet.
La CGT déplore aussi que la direction d’IMT se concentre sur la recherche opérationnelle au détriment de la recherche fondamentale qui pourtant était un fleuron de l’entreprise, reconnue mondialement.
La GPEC 2016/2018 prévoyait une fourchette de l’écart des besoins entre 6 000 et 8 000 EPTCDI pour l’UES. Sous la pression et notamment celle de la CGT, la direction est passée de 6000 à 7000 recrutements pour le groupe.
Aujourd’hui, vu les chiffres exposés dans cette GPEC, les éléments non pris en compte, l’activité qui baisse moins vite que la baisse des effectifs, la CGT estime que le compte n’y est pas.
La CGT demande le recrutement à minima de 1 000 CDI supplémentaires d’ici à 2018.

À l’ordre du jour ce mois-ci :

  • Valeur ajoutée et productivité : Réclamons notre dû !
  • Fermeture du 12 et externalisation des activités.
  • Peche : prise en charge client exemplaire. Ça vous parle ?
  • Santé et prévention : danger !

En complément…

Lire la suite

Vie au travail

Alerte Conditions de travail des managers !

Suite aux différents rapports qui confirment à tous les niveaux d’Orange le mal-être des managers, la CGT alerte à nouveau la direction.

La direction dans le déni :

Malgré une situation avérée de mal-être des managers, la
direction cantonne ses actions aux bilans sur le SI, à l’amélioration de la coopération entre les services, à la mise en place de systèmes de veille et d’alerte. Ces actions mises en œuvre ont démontré toutes leurs limites. En effet, elles ne répondent pas aux véritables besoins exprimés par les managers
La CGT a fait les propositions suivantes  :
● arrêter de transférer les taches des fonctions support aux managers
● créer les emplois nécessaires pour leur permettre d’avoir les équipes adéquates et accomplir leurs missions.
● réduire le temps de travail car les gains de productivité générés par le développement du numérique peuvent le permettre. C’est pourquoi la CGT a signé l’accord sur le numérique.

Professionnellement engagés et socialement responsables :

Les managers ne doivent pas être utilisés par la direction comme relais de sa seule stratégie financière et de sa politique de réduction des coûts, en particulier sur l’emploi.
La CGT est disponible partout pour agir avec les cadres sur leurs revendications. Il y a l’opportunité de les faire entendre tous ensemble le 12 septembre .
A l’heure ou la loi travail risque de produire ses effets néfastes, avoir une CGT forte dans l’entreprise est incontournable pour des garanties collectives et individuelles élevées.

La direction vous encourage à être candidate et candidat aux prochaines élections, la CGT dit Banco !

N’hésitez pas rejoignez-nous!

@illlusration fotomélia

Lire la suite

Vie au travail

Compliance : services en souffrance !

La loi du marché contre les salariés et les clients

Le secteur des télécommunications est règlementé par l’ARCEP, autorité gouvernée par des personnes nominées par les élus politiques. Depuis 20 ans déjà, le rôle de l’ARCEP est de favoriser la montée en puissance de la concurrence dans notre secteur. Le constat s’impose : le régulateur a favorisé l’enrichissement de certains magnats de la finance et de l’industrie tels Mr Drahi, Mr Bouygues ou Mr Niel, en amenant une perte importante d’emplois dans le secteur et un morcellement programmé de l’opérateur historique. Oui le gâteau est alléchant et force est de constater que le régulateur se soucie peu des salariés du secteur et des clients, mais se soucie plus d’accompagner quelques « copains » à l’appétit sans fin.
Dans ce contexte, les attaques contre l’opérateur historique sont incessantes, avec par exemple une condamnation en 2015 à 350 millions d’euros contre Orange pour position dominante. Suite à cela, Orange a tout mis en oeuvre pour répondre aux obligations qui lui ont été imposées ! Mais obligations au bénéfice de qui ? Non ce ne sont pas nos clients qui vont bénéficier d’une meilleure qualité de service, bien au contraire et les salariés du groupe vont encore payer le lourd tribut de décisions qui sont toujours en la seule faveur du capital.

@ illustration fotomelia

En complément…

Lire la suite

PUBLICATIONS

n°39 Septembre-novembre 2023

Autres publications 

VIDÉOS

En direct des NAO

Salaires : des négociations dans l'impasses

Voir notre chaîne YouTube

BULLETIN DE CONTACT ADHÉSION

Vous souhaitez nous contacter
pour adhérer
à la CGT Fapt Orange

Contacter la CGT
Fapt Orange