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Vie au travail

Un avenir est possible pour les salariés dans les boutiques !

La Direction d’orange a présenté au CSEC un projet de transfert de la moitié des boutiques vers la filiale GDT sur un total de 279 boutiques à date en métropole. Elle s’appuie sur de multiples études sur les habitudes de consommateurs et des transformations d’espaces. Elle les étaye par des pseudo-arguments afin de cautionner ce que la CGT FAPT dénonce régulièrement une réduction massive des coûts dans l’immobilier avec la fermeture des boutiques et dans la masse salariale, par un dumping social et la saignée de l’emploi.

La Direction s’affiche très décomplexée face à ce projet en annonçant via les médias « le transfert » vers la GD . Il vise à permettre une plus grande souplesse du réseau avec une convention collective moins-disante qui permet des amplitudes horaires plus larges, moins de congés et moins d’intéressement. ». Tout est dit!
La seule volonté de l’entreprise dans ce projet est d’accélérer le dumping social.
Au vu de la brutalité de l’annonce d’un plan social qui ne dit pas son nom, la CGT FAPT s’interroge sur les réelles intentions de l’entreprise. Cette nouvelle étape dans la réorganisation tous azimuts d’Orange S.A donne le ton du futur plan stratégique du Groupe qui nous sera présenté en février 2023 : Accélérer le démantèlement d’Orange par un transfert des activités et des emplois vers des filiales et des sous-traitants et instaurer un dumping social comme modèle social.
« L’Humain sera au cœur de notre stratégie » disait la Directrice Générale d’Orange lors du CSEC le 22 Septembre 2022 : Mais, où est l’humain dans cette politique destructrice de la Distribution ?
Orange a beau se dire entreprise vertueuse. Sa réalité, c’est que les profits valent plus que l’humain.
La Direction envisage d’ici à 2026, un total de 510/630 boutiques dont 80% soit 390/480 boutiques GDT et 20% soit 120/150 boutiques maison mère. Ce projet consiste à transférer entre159 et 129 boutiques des AD vers la GDT avec un effectif moyen de 11 ETP par boutique pour un total de 1 650 salariés, laissant au moins 3 126 salariés sur le carreau.
Il restera 3 concepts de boutiques d’ici fin 2026 :
Boutiques GDT :
• Essentielles et celle de Proximité : celles de 80 à 100 m2 avec une cible de 320 à 360 boutiques. Actuellement, 200 boutiques.,
• Boutiques de Proximité : celles de 40 à 60 m2 avec une cible 70 à 120 boutiques,
Boutiques Maison-mère :
• Orange Expérience, ou le Show-room Orange avec tous les actes que les boutiques GDT ne feront pas.

Cette logique crée, en plus, l’inégalité sur le territoire et remet en cause le service rendu aux usagers et donc le service public.
Il y a urgence à ce que l’ensemble des salariés des boutiques se battent
pour que ce projet ne voit pas le jour et pour un service de qualité au plus près des usagers.
La CGT redit avec force qu’elle ne cautionnera jamais des stratégies et politiques purement financières ayant pour conséquences la maltraitance des salariés en baissant le pouvoir d’achat des salariés, en réduisant les effectifs, en augmentant la surcharge de travail, la dégradation des conditions de travail et la détérioration de la santé physique et mentale des salariés, en imposant sournoisement les mobilités forcées…

A travail de valeur égal, salaire égal !

Face à l’opacité de la direction, les membres CGT FAPT du CSEC ont voté une expertise pour avoir un avis éclairé sur le bien-fondé d’un tel projet stratégique d’externalisation du réseau de distribution.

La CGT, avec les salariés, exige :

• les mêmes droits et garanties pour tous les salariés, cela passe dans un 1er temps par : le changement de convention collective des salariés de la GDT pour la convention des télécommunications CCNT en vigueur dans les AD.

• Des boutiques de proximité avec des emplois en nombre nécessaires pour répondre à tous les besoins des usagers.

• L’arrêt des fermetures de boutiques « maison-mère », et des transferts vers la GDT pour un réseau unique où l’ensemble des salariés ont des droits et garanties élevées.

• Des recrutements externes en CDI, les formations nécessaires, afin de redonner aux boutiques les moyens humains de fonctionner normalement.

• Et plus globalement, l’arrêt de tous les projets de transformation ayant pour seul objectif d’importantes économies au détriment de la santé physique et mentale des salariés et du service rendu

La CGT appelle tous les salariés à se rassembler,
à débattre et décider ensemble de l’action
notamment dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle unitaire du 10 novembre.

 

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Communiqués de presse

Les résultats financiers du 3ème trimestre démontrent une fois de plus la nécessite de changer de cap stratégique à Orange.

Avec la confirmation d’un dividende à 70 cts € pour 2022, la Direction confirme qu’une fois de plus ce seront les actionnaires qui vont profiter des richesses créées par les salariés.

Dans le même temps le programme d’économie « Scale Up » détruit des milliers d’emplois, dégrade les conditions de travail, et met en souffrance les salariés. La direction s’entête dans ses décisions, malgré les nombreuses alertes de la CGT, et les rapports des médecins du travail, et du CNPS (Comité National de Prévention du Stress) qui pointent une situation fortement dégradée.
La Direction affiche clairement sa volonté de faire des économies sur la masse salariale et de dégager des marges à court terme par une externalisation de pans entiers des activités et des emplois, d’instaurer un dumping social exacerbé dans le cadre d’un transfert des boutiques via sa filiale GDT, de transférer les activités Entreprise vers sa filiale Orange Business Services, et les métiers de l’intervention vers les sous-traitants.
La CGT s’indigne que la Direction s’empresse de garantir un versement de 70 cts € de dividendes aux actionnaires, au détriment des conditions de vie et de travail des salariés. Les salariés de l’entreprise attendent plus que de simples remerciements de la part de la Direction Générale d’Orange. Ils attendent une garantie de leur pouvoir d’achat par une augmentation de salaire, et non une prime one shot défiscalisée qui ne saurait être une réponse pérenne à la vie chère.
La Directrice Générale d’Orange présentera en février 2023 le nouveau plan stratégique d’Orange à horizon 2030, la CGT en attend un vrai plan stratégique principalement tourné vers l’emploi, l’amélioration des conditions de travail, la reconnaissance salariale et professionnelle, un investissement massif dans la Recherche & Développement et dans les réseaux.
La CGT invite tous les salariés d’Orange à se mobiliser massivement lors des prochaines journées d’actions interprofessionnelles et leur donne rendez-vous dès le 10 novembre pour réclamer une autre répartition des richesses en faveur de ceux qui la crée par des augmentations de salaire pour tous, l’emploi et l’amélioration des conditions de travail.

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Les infos du CSEC Orange

Plan Schéma Directeur Immobilier La réduction des coûts par celle des m2

La présentation du nouveau Plan de Schéma Directeur de l’Immobilier (PSDI) au CSEC confirme les intentions de la direction de poursuivre sa stratégie de réduction des coûts massifs et destructeurs. Toutes les excuses sont bonnes pour faire des économies. La direction poursuit sa réduction des surfaces par une chasse au « m² inoccupées ». La CGT FAPT rappelle que ces surfaces inoccupées s’expliquent par l’hémorragie continue et imposée des effectifs. Il y a plutôt une nécessité d’embaucher notamment pour réoccuper ces espaces vides.

La direction y voit l’occasion de créer un espace de travail collaboratif plus flexible et surtout moins coûteux financièrement que des positions fixes. En effet, les open spaces représentent un moyen de diminuer les dépenses puisque la surface immobilière occupée par les salariés est réduite de manière drastique.
Le fait de réduire à 6 m² l’espace dévolu à chaque salarié va à l’encontre des normes AFNOR préconisant au moins 10 m², augmente les risques pris sur leur santé et leur sécurité et rallonge le temps des trajets chaque jour.
Elle veut ainsi imposer l’environnement de travail dynamique comme la règle. Sa composante, en majorité du flex desk et des salles de réunion, rien de nouveau, est désormais associée à des nouveaux espaces, composés de bulles, cabines, et divans éparpillés çà et là.

Ces refontes sont décriées chez les personnels. La CGT FAPT s’y opposera avec fermeté, car cette évolution va à l’encontre de l’efficacité, de la sécurité et du bien-être des salariés.

Sur la santé et la sécurité de nos collègues, nous avons cherché des études scientifiques prouvant l’intérêt de mettre en œuvre ce mode de travail. Cette quête est consternante, les recherches scientifiques qui depuis les années 80 et l’avènement des espaces partagés puis dynamiques, analysent les conséquences sur les usagers, dénoncent toutes des méfaits pour les salariés.
De nombreuses études et enquêtes alertent sur les impacts des open-space, composante majeure de nos bâtiments. Ces études remontent que la santé des employés s’est détériorée, qu’ils perçoivent leur travail comme moins significatif, qu’ils s’y rendent avec moins de plaisir, et sont moins convaincus qu’il est possible de développer leurs compétences. Ils ont d’ailleurs le sentiment que leurs performances déclinent. Le bruit est cité comme la plus grande source d’insatisfaction, il est particulièrement perturbant.
Encore mieux, elles montrent qu’après 3 heures dans un espace ouvert, une augmentation de l’adrénaline dans les urines des participants est observée. La CGT vous rappelle que l’adrénaline est l’hormone de l’agressivité.
Par ailleurs, selon ces études, l’exposition au bruit est associée à un déficit motivationnel. Ainsi, outre l’insatisfaction qu’il engendre, le bruit est non seulement un facteur de stress mais il perturbe les performances des individus. »

La CGT FAPT dénonce le fait que l’agressivité engendrée met à mal le travail coopératif, comme le fait que les atteintes à la santé et à la concentration des salariés, ainsi que la baisse de leurs compétences dégradent les performances des salariés donc de l’entreprise.

Enfin, les enquêtes montrent que chaque salarié perd en moyenne 86 minutes chaque jour à cause des interruptions dues aux distractions. Ce n’est pas une bulle, futur bureau individuel low cost, qui va résoudre le problème. Il est vrai que le parcours du salarié est , chaque jour, homérique, trouver un bureau pour collaborer, un espace pour se concentrer, des bulles pour chuchoter, des cabines pour téléphoner, des divans pour décompresser et le tout en faisant de joyeux aller-retour à son casier étriqué pour organiser tout cela. Ça donne envie …. de fuir les sites non !

Pour la CGT FAPT, il est impossible de ne pas parler de la RSE vue d’Orange. Désormais et grâce au télétravail, chaque salarié participe à la sobriété énergétique des bâtiments. Un bon salarié est celui qui chauffe sa maison, utilise son électricité et permet à l’entreprise de faire des économies. Evidemment, cela fonctionnera tant qu’il pourra payer ses factures. La direction trouve certainement l’environnement dynamique ludique, son organisation économique, mais n’a-t-elle pas peur que de tels environnements selon ses dires, enchanteurs, et les coûts réels supportés par les salariés à leur domicile et sans réelle prise en charge, ne mettent fin au télétravail ? Quid alors des 6 positions disponibles pour 10 salariés présents ?

La CGT FAPT réitère son alerte sur les salariés en situation de handicap, l’importance de ne pas les regrouper et donc de les stigmatisés. Ils n’ont pas la possibilité, pour des raisons purement matérielles de naviguer d’un espace dynamique à une bulle ou de se réfugier pour mieux se concentrer, sur les divans situés au fond d’un couloir. La CGT rappelle que ces salariés ont une fatigabilité plus importante du fait de leur handicap, mais également du fait de la nécessité « d’auto-compenser » au quotidien.

La direction ne s’appuie sur aucune analyse scientifique sérieuse pour valoriser les espaces dynamiques, et le flex desk.
La CGT FAPT demande la mise en place immédiate de réelles études, l’INRS en propose. Ces audits sur ces espaces impersonnels, déployés sur quasiment tous les gros sites Orange, doivent permettre d’en évaluer les réels impacts notamment en termes de RPS et de faire ressortir la réalité du vécu des salariés d’Orange au quotidien.

L’humain n’est pas une marchandise ! La santé et la sécurité des salariés ne se bradent pas !

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Les infos du CSEC Orange

Poursuite de la stratégie « engage 2025 » Orange préfère mettre les salariés sous pression !

La nouvelle direction du groupe va dévoiler en février 2023 sa vision stratégique de l’avenir de l’entreprise (Lombard avec les contenus « Orange sports et OCS », Richard avec « les nouveaux territoires » ).

La CGT FAPT est inquiète, car globalement, la continuité stratégique au fil des changements de direction interroge. Hormis la partie cybersécurité qui avoisine le milliard d’euros de CA, elle n’a pas permis de pérenniser des nouveaux marchés (l’abandon de la stratégie mortifère de Lombard et la question se pose avec « l’héritage » de Richard notamment avec Orange Bank). Néanmoins, la CGT observe que depuis 15 ou 20 ans, la seule constante stratégique est la saignée sur l’emploi générant la souffrance au travail… Et malgré les résultats plus que mitigés, le cours de l’action baisse plus vite que l’emploi, qui pourtant baisse très vite.
Cette politique est aussi discutable au vu des résultats : taux astronomiques de sous-traitance avec perte de savoir-faire dans des domaines stratégiques, comme dans les domaines de l’intervention, des boutiques et de la relation client,… Mais surtout, après une pression permanente sur les salariés, la dégradation continue de leurs conditions de travail, et des alertes CGT et des médecins du travail depuis 2017, restées lettres mortes, la CGT considère que la situation sociale est très préoccupante.
La CGT FAPT s’oppose à ce que la direction décide de poursuivre sa stratégie actuelle au prétexte de contraintes concurrentielles et réglementaires et de différentes crises (climatique, énergétique, guerre, inflation) tout en préparant les salariés à de nouveaux efforts et sacrifices parce qu’elle est incapable de trouver de réels leviers de croissance.
Pour la CGT FAPT, il y a urgence sociale à rompre rapidement avec ces politiques destructrices. Aucune stratégie ne peut justifier que la prospérité du groupe se construire sur la souffrance des salariés et des vies sacrifiées.
En tant que première actionnaire d’orange, la responsabilité de l’état est engagée. La CGT propose donc d’appuyer auprès du premier actionnaire la revendication d’un service public des télécoms.

La CGT FAPT revendique :

– La création d’un service public de la communication,Téléverser le tract

– Le remplacement immédiat du Plan stratégique Engage 2025 et de toutes ses réorganisations néfastes pour les salariés, par un plan où l’humain, la prévention primaire et un autre partage des richesses sont au cœur,

– Un plan d’investissement massif dans les réseaux et la recherche & développement, et la formation,

– La ré internalisation des activités et des emplois,

– Un plan de recrutements massifs pour combler les nombreux départs depuis 2019, 15 381 personnes à minima,

– La reconnaissance salariale et professionnelle par des augmentations de salaires et des promotions,

– Une compensation salariale à la hauteur de la perte du pouvoir d’achat que subissent l’ensemble des salariés,

– En cette période d’inflation, la prise en charge de la totalité des coûts réels induits par le télétravail.

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Les infos du CSEC Orange

Démantèlement de l’entreprise : Orange hypothèque son avenir !

TOTEM, TOPAZE c’est l’année des T… pour les salariés c’est SCALE UP mais on aurait pu aussi l’appeler Trahison sur la Tune pour coller à l’air du temps.

La mise en place de ces filiales, même si elles diffèrent sur leurs formes, ont la même finalité, sortir de l’Unité Economique et Sociale Orange des salariés, des activités et des biens.
Le démantèlement et la financiarisation de l’entreprise continue. Orange devient une entreprise verticale, une holding oul’opérationnel est soit sous-traiter, soit sorti de son périmètre.

Le projet TOTEM entraîne des conséquences sur l’entreprise mais aussi sur ses salariés. Cette opération est faite pour transformer des coûts fixes en coûts variables et des capitaux immobilisés en loyer à payer. Cela permet aussi de faire apparaitre dans les bilans, la valeur de ces points hauts pour essayer de booster une action en bourse bien terne. C’est encore raté

(Lire la suite sur le tract à téléverser)

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