ACTUALITÉS

Les infos du CSEC Orange

Orange : Stratégie Engage 2O25 L’humain au service de la finance

Orange annonce de bons et solides résultats financiers en pleine crise sanitaire…
Pour l’année 2020, le groupe a peu souffert de la crise sanitaire (roaming et vente mobiles), les comptes affichant un léger retrait : +0,3% du CA, -1% pour EBITAal et -1,7% sur les CAPEX. Les mauvais résultats espagnols (CA : -5,9%, EBITDA : -13% !!!) étant compensés par ceux de la zone MEA (CA : + 5,2%, EBITDA : +10%).
Un résultat net exceptionnel de 5,1 milliards d’euros…
Mais surtout, le bénéfice est largement gonflé par la résolution du litige fiscal vieux de près de dix ans (Bercy a envoyé un chèque de 2,3 Milliards d’€ à Orange SA en guise de cadeau de Noël …), ainsi le résultat net est de 5,1 Milliards d’€ (+56,9%).
Sans l’impact de ce remboursement d’impôts, le résultat net aurait été en retrait de 13% à de 2,8 milliards!!!
De même, ce remboursement fiscal fait apparaitre, de manière artificielle, une réduction de l’endettement net de 2 Milliards d’€.
La CGT rappelle que l’endettement augmente régulièrement depuis plusieurs années. Il a augmenté de 300 Millions d’€ en 2020.

Le contexte de la crise sanitaire, quelle aubaine pour Orange…
La direction considère que la crise sanitaire valide sa stratégie notamment grâce au développement du FTTH et à la croissance du canal commercial digital. Cependant, pour la CGT, rien ne permet d’affirmer que les tendances observées pendant la crise sanitaire vont se poursuivre après la crise…
La direction accélère son plan d’économies d’un milliard d’euros sur le dos des salariés…
La direction souhaite donc accélérer sa stratégie, dont la CGT rappelle qu’elle consiste à améliorer la rentabilité du groupe, sans croissance, ni du CA ni de la valeur ajoutée, par simple réduction des dépenses salariales. Après Chrysalid puis Explore 2020, on met un nouveau nom : « Scale-up » (pour mieux comprendre, prononcer « Scalp »), sur des vieilles méthodes : réduire la masse salariale. Sur le Milliard d’économies prévu, les dépenses salariales représentent 50%, et les économies en immobilier 11% du total, avec comme objectif « plus de frugalité dans les projets immobiliers ». Les économies réalisées sur le dos des salariés représentent donc près de 60% du total.

Les cadres et le management dans le viseur…
Après avoir laminé les emplois opérationnels, la direction vise maintenant particulièrement le niveau « central » et les « managers ».
La direction prévoit d’autres mauvais coups contre les salariés : « accélérer les départs naturels » et la « discipline salariale » (alors que depuis de nombreuses années les augmentations de salaires sont inférieures à la moitié des gains de productivité).

Du nectar d’Orange pour les actionnaires et les pelures pour les salariés…
La répartition des 2,3 Milliards d’€du litige fiscal est significative : 500 Millions d’€ pour les actionnaires (dividende exceptionnel de 0,20 euros), 600 Millions pour le rachat des minoritaires d’Orange Belgium, 400 Millions d’€ de Capex.
Un partage des richesses à la sauce Orange : Les salariés doivent payer pour avoir leur part des bénéfices…
La direction remercie ses héros en leurs versant seulement 100 Millions d’€ dans le cadre de l’Offre Réservée au Personnel, mais c’est sous conditions : il faudra que les salariés misent leur propre argent :). En fait, seul, « l’abondement unilatéral », qui est une forme de plan d’actions gratuites, est une véritable prime aux salariés. Avec ces 400 euros par salarié, ceci représente 20 Millions d’€, soit moins de 1% du chèque de Bercy !!! En comparaison, la part consacrée à la « transformation », c’est-à-dire l’adaptation du fonctionnement de l’entreprise avec beaucoup moins de salariés, est dotée de 500 Millions d’€ …
Pour la CGT, les beaux discours de la direction ne changent rien aux faits : la direction se moque des salariés…
Incapable de trouver des leviers de croissance et malgré les économies réalisées ces dernières années ou prévues, Orange SA continue à distribuer beaucoup trop de dividendes (au moins 2 fois trop et probablement 3 fois trop : Orange SA verse l’équivalent de 30 000 euros par ETP !!!).
La CGT s’opposera à un démantèlement programmée de l’entreprise …
La direction prépare des mécanismes pour générer le cash nécessaire à cette politique suicidaire : en filialisant les actifs de la Fibre Optique (Orange Concessions) et des points hauts (TowerCo), les mécanismes de cession du patrimoine réseau sont mis en place.
La crise sanitaire a démontré que les réseaux et services sont indispensables pour la population. Orange doit changer de cap. Cela passe par l’arrêt de la stratégie de financiarisation et à nouveau investir dans l’emploi, les salaires et la recherche et développement.

Les salariés, avec la CGT, réclament
• L’arrêt de tous les projets de restructurations,
• La ré internalisation de toutes les activités et l’embauche de tous les salariés qui le désirent,
• Un plan d’investissement productif dans la construction et le déploiement des réseaux mais également dans la recherche et le développement,
• Un plan d’embauche ambitieux,
• Des augmentations de salaires, des promotions et la suppression des écarts salariaux inclues dans le cadre de la NAO salariale 2021
AVEC LA CGT, PRENEZ VOTRE AVENIR EN MAIN
MOBILISEZ-VOUS MASSIVEMENT POUR VOUS FAIRE ENTENDRE
ET FAIRE CESSER IMMEDIATEMENT CETTE STRATEGIE NEFASTE

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Les infos du CSEC Orange

Projet de refonte du modèle de vente PRO-PME La direction d’Orange tente un passage en force Les salariés envahissent le CSEC pour le dénoncer

La CGT alerte la direction qu’un malaise s’installe à Pro/Pme …
Sans état d’âme en cette période de pandémie, ou profitant de la situation, l’entreprise renoue avec ses vieux démons. Restructurations, pertes d’emplois, remise en cause de parcours professionnels, délocalisation d’activités. Tous les ingrédients de l’ère Lombard sont réunis dans la future évolution du modèle de ventes Pro/PME.
Pour les élus CGT, ce projet est lourd de conséquences sur les salariés concernés. C’est notamment, la disparition sur tout le territoire des métiers de sédentaires et flux porteurs, pour les centralisés sur deux villes, privent l’entreprise de compétences déjà acquises sur d’autres régions.

Orange s’entête et s’oppose à la dépose d’une alerte de Danger Grave et Imminent…
La situation est telle que nous estimons que certains d’entre eux sont en situation de danger.
La direction a même rejetée une alerte de danger grave et imminent lancée par les membres CGT et SUD de la commission CSSCTC. C’est irresponsable à nos yeux.
Cette crise sanitaire, qui n’en finit pas, porte déjà en elle-même des facteurs de risque important pour la santé physique et mentale des salariés et ce projet ne fait que les aggraver.

Un projet mal ficelée qui va aggraver une situation fortement dégradée et déjà anxiogène..
A ce jour, nous n’avons hélas que peu de retours d’information de la part de la Direction sur la situation sanitaire, morale et matérielle des salariés en travail à domicile. Alors que la CGT réclame en urgence un état des lieux, Orange préfère accélérer ses restructurations au détriment de l’humain. Les salariés font pourtant majoritairement état d’une grande lassitude, voire d’un mal-être certain. Et ce projet frappe de plein fouet des salariés isolés et déjà très fragilisés par une crise sanitaire interminable.

La direction doit tenir compte des nombreuses alertes et des témoignages inquiétants…
Lors de récents échanges avec ces derniers, nous avons pu constater un état de stress important, aggravé par une inquiétude forte quant à leurs devenirs professionnel et financier.

Les propos qu’ils ont pu nous tenir sont alarmants :
« Ce projet est une catastrophe, que vais-je devenir alors que je suis à moins de 5 ans de la retraite ?»
« De toute façon l’entreprise veut se séparer de nous les flux porteurs, depuis plusieurs années nos effectifs fondent comme neige au soleil, on va disparaitre, je suis déprimé »
« Si il m’arrive quelque chose j’ai laissé des preuves et un dossier à mes enfants pour qu’ils se retournent contre Orange. »
« Comment vais-je faire avec mes enfants, si je veux poursuivre ce projet je vais devoir déménager a plus de 500KM de chez moi, c’est impossible, ils veulent notre mort ou quoi ? »

Tous ces témoignages sont autant d’éléments qui illustrent les risques psycho-sociaux pour les salariés impactés, et nous alertons la Direction sur cette situation.

La direction fait fi de son propre sondage rejetant le projet… c’est scandaleux !
De plus, le sondage national lancé par la Direction est édifiant quant à la mauvaise conduite de ce projet d’autant plus que plus 86% des sondés y ont répondu. Ci-après, quelques résultats significatifs:
67% des sondés estiment avoir eu peu ou pas d’info sur le projet
61% des sondés comprennent pas ou peu les enjeux de ce projet
71% des sondés comprennent pas ou peu les différentes étapes d’accompagnement
78% des sondés ont un ressenti global négatif sur le projet.

Orange fait prendre des risques aux salariés. L’humain est sacrifié dans ce projet…
Les élus CGT ne peuvent se résoudre à n’être que dans l’accompagnement des projets présentés par la Direction qui plongent de nombreux salariés dans une grande souffrance. L’envahissement du CSEC par les salariés et leurs différents témoignages ont démontré que ce projet ne prend pas du tout en compte l’humain puisqu’ils ont exprimé un grand mal être ce qui les place en grande détresse.
La direction dit se donner le temps puis rajoute froidement mais on continue le projet. C’est Inadmissible !

Les salariés, soutenus par les élus CGT du CSEC,
ont réclamé que ce projet soit immédiatement abandonné.
La CGT réclame, également, que l’ensemble des activités de Pro/Pme soit ré-internalisé en embauchant les sous-traitants qui le désirent.

AVEC LA CGT,
PRENEZ VOTRE AVENIR EN MAIN
ET MOBILISEZ-VOUS MASSIVEMENT
POUR VOUS FAIRE ENTENDRE
ET FAIRE CESSER IMMEDIATEMENT
CE PROJET NEFASTE

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Les infos du CSEC Orange

La crise sanitaire s’aggrave, la Direction d’Orange continue ses projets au détriment de la protection et de la santé des salariés.

Après un an de covid-19, la une situation sanitaire est encore plus inquiétante…
Nous sommes douze mois après le début de la crise sanitaire et la situation épidémique en France Métropolitaine et dans les DROM reste plus que préoccupante. Le pari du président de la république est raté mais il aura réussi à mettre le moral des français au plus bas et avec la complaisance de la direction le moral des salariés d’Orange dans les chaussettes.
La Direction d’Orange reconnait que les indicateurs se dégradent dangereusement avec les différents variants. La CGT dénonce l’entêtement de la Direction à vouloir continuer « le business » coûte que coûte alors que les activités dites « essentielles » portent nos résultats. Bien qu’il y ait des masques, du gel hydro-alcoolique et une majorité de salariés travaillent à la maison, Orange a les moyens de renforcer le protocole sanitaire et d’accompagner un personnel qui en a bien besoin tant sur le plan mental et psychologique que financier (indemnités, primes, PVC,..).
Pourquoi ces choix d’accélération de la stratégie : réorganisations incessantes, plans d’économies, peu de recrutements ? La réponse est toute faite : satisfaire les marchés financiers et engraisser les actionnaires restent LA priorité pour la Direction. La CGT ne peut pas accepter une telle politique de financiarisation et un tel déni de l’humain de nos dirigeants.

La situation Covid-19 empire, Orange doit appliquer des mesures sanitaires mieux-disantes

Parce que la vaccination en entreprise est insignifiante…
Suite à l’autorisation de la vaccination avec le vaccin Astra Zeneca, une logistique est imposée à Orange. Chaque médecin du travail recevra un certain volume de flacons après inscription dans une pharmacie. A date, il s’agit d’un flacon (10 doses) par médecin. 68 médecins sont volontaires. La direction affirme que la vaccination est sur volontariat et se fait en toute confidentialité. A Orange, il a été réalisé 200 injections. Très peu…
Pour la CGT, le vaccin Astra Zeneca est loin de faire l’unanimité. Il est urgent que les nouveaux vaccins arrivent et soient mis à disposition de notre médecine du travail.

Parce que les cas Covid-19 sont en augmentation…
Au 15 Mars 2021, 2 300 cas de contaminations avérés ont été recensés dans l’UES Orange depuis le début de l’épidémie. +2% de cas chaque semaine en moyenne.

Parce que le travail à la maison est majoritaire…
La direction maintient la généralisation du travail à la maison. Les salariés gardent la possibilité d’un retour sur site à raison de 1 jour maximum en utilisant l’application « mon accès ». Cependant, la Direction a décidé d’un capacitaire de 10% par site.
Pour la CGT, même si le travail à la maison reste la réponse la plus adaptée à la situation, tous les salariés qui en éprouvent le besoin doivent pouvoir revenir travailler en présentiel.
Les demandes de télétravail avec avenants continuent de progresser. Au 01 mars 2021, la direction enregistre 17 700 demandes (8 300 demandes de primo-accédants et 9 400 demandes de renouvellement). 15 800 demandes ont été validées (7 200 de primo-accédants et 8 300 en renouvellement).
Des réflexions sur un retour sur site sont en cours. La direction envisage un mixte télétravail / présentiel. Alors que certains salariés rencontrent encore des difficultés pour obtenir le matériel nécessaire à leur activité en télétravail, la CGT demande à la direction d’anticiper sur la conservation du matériel à domicile et en parallèle le matériel sur leur poste de travail sur site.
La CGT réitère la demande d’information pour les IRP quant à l’expérimentation de l’outil de diffusion automatique des consignes sanitaires en cas de suspicions et cas contacts.
Enfin, il y a des échanges réguliers avec le Comité National Restauration sur les possibilités de réouverture des restaurants.

Parce que la direction dispose de moyens pour avoir les EPI :
30 millions de masques chirurgicaux, 600 000 masques FFP2, et des flacons de gel hydro-alcoolique avec remplissage sur sites constituent le stock répartit sur les sites de l’UES Orange.

Parce que les risques sont importants dans nos boutiques…
Les consignes dans les AD évoluent :
– Sur décision préfectorale, 136 boutiques ont été fermées ; soit 21 654 salariés impactés. La fermeture des boutiques a engendré une baisse de 31% des activités et une baisse de 29% des activités commerciales.
– Suite au passage du couvre-feu de 18h à 19h, le changement d’horaires interviendra progressivement.
L’Entraide a été mise en place depuis les premières fermetures de boutiques : un rythme en hausse de 4% ; 668 salariés concernés.
La CGT regrette et dénonce les délais à rallonge quant à la mise à jour des droits sur les badges des salariés en Entraide. Nous demandons un délai de 48h maximum.
La direction tente de nous rassurer en expliquant que la PVC des salariés se maintient. A voir ! Cependant, elle refuse toujours de maintenir la moyenne de PVC pour les salariés dont la boutique a fermée.
Sur le sujet de l’Entraide au 3900, la Direction confirme qu’il y a bien une entraide des salariés de la GDT mais il y a censure des dirigeants sur des infos complémentaires !!!

Les accidents de travail sont en baisse…
En attendant un bilan CSSCTC qui serait présenté en Juin 2021, le télétravail et la baisse des déplacements de trajets domicile-travail et professionnels ont entrainé la baisse d’accidents de travail : -33% des accidents de travail et -54% d’accidents de trajets.

La CGT dénonce une gestion minimaliste de la situation sanitaire pas à la hauteur …
Orange est tenue par la loi de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Force est de constater qu’on en est loin.
Pour les élus CGT, la gestion de la Covid-19 n’est pas à la mesure de la situation et des enjeux de santé au travail.
La posture de la Direction envers les salariés est inacceptable.
La CGT alerte la Direction au niveau de toutes les instances sur la situation d’extrême fragilité que vivent de plus en plus de salariés.

La CGT exige :
– Le renforcement de tous les processus pour assurer la santé des salariés,
– Un bilan urgent d’état des lieux de la situation des salariés sur l’année écoulée, L’arrêt de tous les projets de réorganisation tant que la situation et la reprise de la vie professionnelle de chaque salarié ne sont pas revenus à un niveau normal,
– Le bénéfice d’une prime Covid-19 exceptionnelle de 1 000 euros pour reconnaitre l’implication de tous.

LA SANTE DES HOMMES ET DES FEMMES D’ORANGE
N’EST PAS UNE OPTION : ELLE DOIT ETRE LA PRIORITE !

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Cadre

Flash Cadres N°835 - Avril 2021

L’urgence d’un pôle de santé public !

La France, pays de naissance des vaccins, est normalement numéro un dans ce domaine. Enfin, était… Elle est maintenant réduite à un rôle de sous-traitant et n’est donc plus capable de protéger ses citoyens face à la pandémie. Comment en est-on arrivé là ? D’abord en cause, la loi recherche et développement qui a transféré les budgets de la recherche publique vers un « crédit impôt recherche » pour les entreprises privées. Ensuite, ce crédit est alloué sans contre partie. Enfin, les brevets sont la propriété exclusive de l’entreprise qui va donc vendre ses produits au plus offrant. Voici les conséquences de cette politique. L’industrie pharmaceutique a perdu, en moins de 40 ans, 240 sites de productions et 85 000 salariés. En moins de 15 ans, la recherche pharmaceutique a perdu 11 000 chercheurs et le nombre de ruptures de médicaments n’a cessé d’augmenter. Aujourd’hui, ce sont 2 400 médicaments indispensables qui ne sont plus produits parce que jugés pas assez rentables.
La santé doit être une fonction régalienne de l’Etat. Il en va de l’accès et du droit aux soins pour les citoyens. L’État intervient pour supprimer nos droits et libertés, il peut intervenir pour lever d’office les brevets, pour mettre un terme à tous les plans de suppressions d’emplois dans l’industrie pharmaceutique et conditionner toutes aides publiques à un réel développement de l’emploi, de l’activité de production et de la recherche.
Il faut organiser en urgence une table ronde des industries de santé pour dégager les pistes d’une véritable stratégie qui remettent notre industrie pharmaceutique en capacité de répondre aux besoins de santé des citoyens.

Les personnels consultés

Orange, qui freinait des quatre fers, a finalement décidé d’ouvrir les négociations salariales 2021, le 14 avril suite à la pression des syndicats et à la demande de la CGT afin de ne pas pénaliser les salariés. En 2020, Orange avait changé unilatéralement les règles des négociations en utilisant la crise sanitaire, comme excuse, pour réduire l’enveloppe dédiée aux mesures salariales de 40 %. En 2021, nous espérons légitimement tous un rattrapage ainsi que de nouvelles mesures à la hauteur de l’investissement collectif du personnel qui a redoublé d’efforts, depuis 1 an dans un contexte pourtant difficile.
Ainsi, la CGT nous invite à exprimer nos attentes en matière de salaires et de reconnaissances à l’aide d’un court sondage. Un grand nombre de réponses permettra aux négociateurs d’appuyer leurs arguments avec des témoignages de salariés.
Pour répondre au sondage :
https://msurvey.orange.com/NAO2021

Marchandisation des réseaux

La consultation sur la création de la filiale «TowerCo» d’Orange reprenant les points haut du groupe en France et en Espagne, dans un 1er temps (pylônes et terrasses hébergeant les antennes réseaux mobiles) a été ouverte lors du CSEC de Février. Chaque filiale, par pays, sera chapeautée par une holding TOTEM.
Au prétexte de mieux le valoriser auprès des marchés financiers par une filiale, Orange va brader son patrimoine réseau. Au lieu d’avoir une ambition de logique industrielle, Orange ne fait qu’apporter des garanties aux actionnaires en filialisant pour augmenter les dividendes.
La CGT est opposée à ce bradage du patrimoine au détriment de l’emploi et des investissements stratégiques. Deux expertises au CSEC et au CSEE DTSI ont été mandatés par les élus face à la séparation des réseaux et des services et le risque de vente à la découpe de l’entreprise !

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Emploi

Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences En direct de la négo GPEC Séance du 30 mars 2021

La CGT revendique des créations d’emploi.

La négociation a repris le 30 mars après une pause de 4 mois, l’entreprise voulant se donner le recul nécessaire pour analyser l’impact de la covid sur l’année 2020. Il faut remonter à septembre 2014 pour trouver un accord GPEC signé avec l’accord des organisations syndicales, les deux dernières négociations se sont par un échec lié à des propositions insuffisantes de la direction. Pour la CGT, cela démontre la non volonté de l’entreprise pour prendre en compte les revendications des salariés.Pour la CGT cela démontre la nécessité que l’entreprise prenne en compte les revendications des salariés. Cette négo se déroule en parallèle de la négociation seniors et de celle de la mobilité, elles devraient toutes les 3 partager les mêmes objectif d’amélioration de nos conditions d’emploi et de travail.
Avec une augmentation de son résultat net à plus de 5 milliards d’euros (+56% vs 2019), la CGT n’a aucun doute sur la capacité financière de l’entreprise à maintenir ses effectifs et à stopper son recours à la sous-traitance. Orange ne connait pas la crise et surfe sur la pandémie pour développer son business autour du télétravail et de la 5G.
Pour redonner confiance aux salariés et améliorer leurs conditions de travail, l’entreprise doit impérativement revoir sa stratégie mortifère sur la gestion des emplois. Depuis plusieurs années, nous assistons à un délitement de l’entreprise au rythme d’environ 3500 à 4500 suppressions d’emploi en France en moyenne/an depuis 2013. Aucun service n’est épargné par les départs de collègues non remplacés. Quant aux recrutements, ils sont très largement insuffisants puisque la moyenne est d’un remplacement pour 4 départs.
Cette stratégie capitaliste qui consiste à faire plus avec moins a atteint un pic dangereux qu’il est temps de stopper. Tous les jours, clients et salariés subissent de plein fouet le dumping social développé par Orange, les activités étant bradées pour le moins disant social. En interne la charge de travail explose, la polyvalence à outrance provoque de l’usure professionnelle et des RPS. En externe, il suffit de lire la presse tous les jours pour constater les dégâts qu’engendrent une politique de sous-traitance à outrance : pannes monstres, retards énormes dans le déploiement de la Fibre, malfaçons constatés sur le réseau et chez les clients…la liste est longue. L’image d’Orange se dégrade auprès des clients proportionnellement à la dégradation des conditions de travail proposées. Un virage à 180° s’impose.

C’est pourquoi la CGT revendique des créations d’emploi par le remplacement de tous les départs en recrutements externes CDI mais également :

• La ré internalisation des activités et l’embauche des personnels sous-traitants
• Le développement de la R & D et l’arrêt de la cession des réseaux d’Orange
• Une négociation loyale et un accord de haut niveau garantissant des perspectives d’évolutions aux salariés autres que celle de l’ARCQ décrié par une large majorité.
• Le recrutement de tous les alternants qui le souhaitent dès l’obtention de leur diplôme
• Un plan de recrutement ambitieux en région garantissant la pérennité des sites et le développement des activités.
• la reconnaissance des qualifications et de l’expérience pro

C’EST QUOI UNE GPEC ?

La Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC) est obligatoire dans les entreprises de plus de 300 salariés. La négociation se déroule tous les 3 ans et porte sur la mise en place d’un dispositif GPEC et les mesures d’accompagnement à disposition des salariés.
Une GPEC est censée apporter des perspectives d’évolutions professionnelles aux salariés, de la visibilité sur les métiers en croissance ainsi que les dispositifs d’accompagnement permettant ces évolutions. Elle doit également identifier les savoir-faire et mettre en place des actions pour les conserver via le transfert de savoirs. L’embauche externe en est une.
En synthèse, la GPEC est un outil au service des salariés et de leurs aspirations. Mais à Orange, la réalité est tout autre.

Négo GPEC : les dés sont-ils jetés ?

Alors que la négociation n’avait pas repris, Orange communiquait dans la presse vouloir réaliser des économies « sur les charges de personnel et les frais généraux ». Dans les faits, le groupe, qui jusqu’à présent avait une certaine retenue, ne se cache plus et assume vouloir se séparer de 7500 emplois en 2 ans pour réaliser 1 Milliard d’économie (Plan Scale Up)
Si l’entreprise ne répond pas aux attentes des salariés, la GPEC 2021 se traduira par une Grave Perte d’Emplois et de Connaissances !

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