ACTUALITÉS
Rémunération / Carrière
En direct du CSEC: Interpellation du PDG d'Orange par la CGT au CSEC
La délégation CGT du CSE Central d’Orange a interpellé le PDG d’Orange sur différents sujets réclamés par les salariés notamment l’emploi, la stratégie, les salaires et le partage des richesses, la gestion de la crise sanitaire et les organisations de travail (flex desk, open space, télétravail..).
L’emploi est dans le rouge depuis de nombreuses années car l’immense majorité des départs n’a pas été remplacée. En parallèle, Orange externalise à outrance ses activités quitte à en perdre la maitrise.
Pour la CGT, l’Humain doit être au cœur de l’Entreprise en termes d’effectifs et de formation alors que pour la Direction, l’avenir est plutôt du côté de l’Intelligence Artificielle y compris dans la relation client. La CGT exige une vraie politique ambitieuse sur l’emploi, notamment en ré-internalisant les activités et les emplois induits ainsi que le comblement de tous les départs.
La stratégie de l’entreprise en termes de réseau nous faire craindre le pire. Alors que durant la crise sanitaire, la qualité et la robustesse des réseaux d’Orange ont été encensées par tous les utilisateurs, nous apprenons que les infrastructures, comme les antennes du réseau mobile ainsi que l’ensemble des réseaux optiques vont être placés dans des filiales dont le capital pourrait être ouvert à des investisseurs. Sans oublier les enjeux et les impacts de la 5G : le sujet d’actualité.
En termes de croissance des salaires. Nous en sommes bien loin. La direction poursuit son objectif d’1 milliard d’économies net sur les coûts indirects. Cela revient en réalité à réaliser 1 milliard de plus que les plans précédents dont une bonne partie s’effectuera sur le dos des personnels. Pendant ce temps-là, la direction annonce qu’elle réfléchit à augmenter le dividende pour 2021 (plus 20 centimes d’euros pour environ 500 M€), alors que le budget NAO 2020 proposé à la signature atteint péniblement 61 M€, bien loin des 530 M€ offerts aux actionnaires, ou des 110 M€ du budget NAO 2019. La direction opère une véritable saignée du budget NAO de 49 M€.
Concernant le travail à distance, durant la crise sanitaire, la Direction n’a pas hésité à en rappeler son importance, mais ce mode de travail n’est plus d’actualité alors que chaque jour, la France bat des records de contaminations, et il est demandé aux salariés en travail à domicile Covid-19 de revenir massivement sur leur lieu de travail. La CGT ne peut que déplorer qu’Orange fasse passer le business avant la santé et la sécurité de son personnel. Les demandes même de renouvellement de « télétravail régulier », contrairement aux directives données en CSEC, sont gelées dans certaines régions, au prétexte d’un hypothétique nouvel accord.
La CGT a demandé l’ouverture rapide de négociations sur les salaires et une autre répartition des richesses, sur l’emploi et sur les organisations de travail (flex desk, open space,..) avec une urgence sur le travail à domicile sans cadre légal.
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Cadre
Flash Cadres N°823
Renforcer et développer la sécurité sociale de demain
Il y a 75 ans, l’ordonnance du 4 octobre 1945 posait les fondements de la Sécurité sociale : protéger « les travailleurs et leurs familles » contre les aléas de la vie : « Désormais nous mettrons fin à l’insécurité du lendemain, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin, nous ferons de la retraite non plus l’antichambre de la mort mais une étape de la vie et nous ferons de la vie autre chose qu’une charge et un calvaire » (Intervention d’Ambroise Croizat à l’Assemblée nationale en 1945).
Depuis 1946, le patronat et ses représentants n’ont eu de cesse de remettre en cause cette conquête sociale qui reste le pilier du système français. Dans cette période de crise sanitaire, économique et sociale majeure, une fois encore la Sécurité sociale prouve son rôle capital d’amortisseur social.
C’est grâce à elle que des indemnités journalières ont été payées aux salariés en arrêt maladie mais aussi en garde d’enfants, que les pensions de retraites ont été versées intégralement et sans baisses, que les allocations familiales, concernant les adultes handicapés, logement, etc. ont été maintenues.
C’est également grâce à la Sécurité sociale que tout le monde a pu se soigner sans l’angoisse de la facture d’hospitalisation contrairement à d’autres pays.
Pourtant nos dirigeants continuent à s’acharner à vouloir imposer des réformes régressives comme celle des retraites.
Le vaccin : emplois et augmentation de salaire
Après les solides résultats financiers d’Orange au 1er semestre, augmenter le dividende versé aux actionnaires ? Une véritable provocation vis-à-vis du personnel, après les jours de congé confisqués et la modération salariale imposée unilatéralement ! Sans compter les retours sur site contraints malgré la situation sanitaire préoccupante, l’indemnité indécente de télétravail, le versement de la prime Covid-19 à un nombre minimal de salariés…
« Engage 2025 » est le nouveau plan d’économies d’1 Md € en 3 ans, rendues possible par l’externalisation d’actifs (towerCo), la réorganisation de services et essentiellement la suppression d’emplois, selon le PDG. Orange est devenue une machine à supprimer l’emploi, en moyenne 4 000 chaque année en France…
#LieAtOrange
La CGT a interpellé le président d’Orange Stéphane Richard lors du dernier CSEC.
Alors qu’Orange lance sa campagne #LifeAtOrange, vantant la reconnaissance de ses salariés et sa politique d’emploi, il était de bon ton de parler vrai. Car c’est bien la baisse des effectifs et l’augmentation des dividendes qu’annonce S. Richard.
La CGT pose la question des enjeux industriels à long terme compromis par la politique d‘externalisation actuelle et des priorités.
Le développement de la 5G est-il urgent quand des zones entières ne sont pas raccordées à la fibre freinant l’activité et l’emploi en territoire et le désengorgement des grandes métropoles ?
Nous devons nous emparer de ces questions qui nous impactent directement et porter le débat dans nos services.
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Rémunération / Carrière
Création d’emplois et Augmentation des salaires, le meilleur vaccin contre la crise économique et sociale !
Orange fait le choix d’une stratégie orientée vers les marchés financiers
Après avoir annoncé des résultats financiers solides au 1er semestre, avec un chiffre d’affaire de 20,8 Mds€ en hausse de +0,3% et un cash-flow de 255 M€ d’euros en croissance de 163 M€, Orange affiche sa volonté d’augmenter le montant du dividende versé aux actionnaires.
Dans le même temps, la direction utilise tous les prétextes de cette pandémie pour faire d’importantes économies sur le dos des salariés. Les salariés sont une variable d’ajustement et constituent pour la direction : « un coût ». Pourtant c’est bien le travail des salariés qui crée les richesses de l’entreprise !
Entre les salariés et les marchés financiers l’entreprise a donc fait son choix !
Cette annonce est une véritable provocation vis-à-vis du personnel d’Orange qui s’est vu confisquer des jours de congés et appliquer une décision unilatérale de modération salariale. Sans compter, les retours sur sites contraints malgré la situation sanitaire préoccupante, l’indemnité indécente de télétravail, le versement de la prime Covid-19 à un minimum de salariés… Pourtant, c’est bien l’ensemble des salariés qui s’est mobilisé́ afin de démontrer une nouvelle fois son attachement à un service rendu de qualité.
Cet engagement doit se traduire par la revalorisation des métiers/activités et la reconnaissance des qualifications, que l’accord ARCQ ne prend pas en compte et donc n’y répond pas. Les salariés d’Orange attendent autre chose que des remerciements, ils veulent des actes !
Orange doit prioriser les créations d’emplois
Pour mener à bien son objectif sur les dividendes, la direction va s’appuyer sur un nouveau plan d’économie, d’1 milliard euros d’ici 3 ans, pour servir ses objectifs sur dividende. Ce plan prévoit l’externalisation d’actifs réseaux (towerCo), la suppression d’emplois et une réorganisation profonde des services.
Alors que les négociations GPEC (Gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) n’ont pas encore commencé, le PDG d’Orange annonce déjà dans tous les médias que les plans d’économies seront portés essentiellement sur les suppressions d’emplois. Les bilans emplois dans les DO et le divisions nationales confirment qu’Orange est depuis quelques années une machine à supprimer l’emploi. En moyenne, ce sont 4 000 emplois par an qui sont supprimés en France. L’objectif de la direction avec le plan « Engage 2025 » est d’avoir la majorité des salariés hors France.
En 2019, il y eu 4065 départ dont 3245 sont partis en retraites, le reste sont des démissions, des décès, des licenciements. L’entreprise n’a recruté que 1 414 personnes. Ces chiffres parlent d’eux même, nous sommes de moins en moins nombreux et les conditions de travail s’aggravent car il est demandé aux salariés-es qui restent, de combler le déficit d’emplois, d’être multi tâches !
En plus de ces suppressions d’emploi, la direction accélère le recours au dumping social. Orange sous-traite 48% de son activité tous métiers confondus, cela représente 32 250 emplois. Les salariés-es de la sous-traitance n’ont pas les mêmes rémunérations et les mêmes droits que ceux d’Orange, ils sont sous des conventions collectives moins-disantes que la CCNT. Pendant le confinement, à l’initiative de la CGT, un courrier intersyndical a été envoyé au PDG d’Orange afin d’ouvrir un « grenelle » de la sous-traitance permettant d’envisager de rassembler l’ensemble des acteurs et ainsi permettre une maîtrise totale et la cohérence de toutes les activités au sein du groupe Orange.
D’autres solutions existent, discutons-en !
L’augmentation des dividendes représente un coût de 530 millions d’€, ce montant doit servir pour répondre aux revendications du personnel et aux enjeux soulevés par l’accès des populations au droit à la communication. Cela passe par la remise à plat du plan stratégique « Engage 2025 » permettant la mise en place d’une stratégie d’investissement productif au service du droit à la communication, du développement durable et de l’aménagement du territoire.
Mobilisons-nous pour nos revendications et Refusons tous ensemble de subir
La CGT appelle tous les salariés d’Orange à décider collectivement d’agir sur tous les lieux de travail pour dénoncer l’instrumentalisation de la crise sanitaire par le gouvernement et la direction d’Orange visant la réduction des droits et garanties de l’ensemble des salariés (retraite par répartition, l’assurance chômage,…) et pour la réponse à leurs revendications.
Ensemble gagnons :
• La réouverture immédiate des négociations salariales notamment pour une réelle augmentation des salaires, la suppression des inégalités femmes/hommes et la mise en place du 13ème mois,
• Une prime COVID-19 exceptionnelle de 1 000€ pour tous,
• La revalorisation des métiers/activités et la reconnaissance des qualifications,
• La création d’emplois stables et qualifiés sur tout le territoire pour travailler dans de bonnes conditions et offrir un service de qualité,
• La ré internalisation des activités sous- traitées et des emplois !
• L’ouverture de négociation sur l’organisation du travail permettant notamment la prise en charge des coûts du travail à domicile, la mise à disposition des moyens matériels pour travailler dans les meilleures conditions et de remettre à plat le flex office, flex desk et les open spaces.
C’est le moment pour tous les salariés d’être à l’offensive en faisant du 17 Septembre une grande journée de grève et de mobilisation.
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Communiqués de presse
Dividendes: la direction d’Orange rétablit les privilèges.
Dans un contexte économique qui devrait appeler les entreprises à plus de solidarité et de responsabilité, Orange affiche sa volonté d’augmenter le montant du dividende versé aux actionnaires.
Cette annonce est une véritable provocation vis-à-vis du personnel d’Orange qui s’est vu confisqué des jours de congés et appliquer une décision unilatérale de modération salariale. Pourtant, c’est bien l’ensemble des salariés qui s’est mobilisé afin de répondre aux besoins montrant une nouvelle fois son attachement à un service rendu de qualité. En outre, cette décision va à l’encontre des intérêts de l’entreprise et des investissements nécessaires pour répondre aux enjeux soulevés par l’accès des populations au droit à la communication. C’est un non-sens !
La direction va s’appuyer sur un nouveau plan d’économie, d’1 milliard euros d’ici 3 ans, pour servir ses objectifs sur dividende. Ce plan prévoit l’externalisation d’actifs réseaux (towerCo), la suppression d’emplois et une réorganisation profonde des services.
La CGT rappelle que les racines de la crise sociale de 2009 résidaient dans la financiarisation de l’entreprise France Télécom. La direction de l’entreprise Orange ne semble pas retenir les enseignements du passé et il est à craindre que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
La CGT réaffirme sa demande de suppression du versement des dividendes afin que les richesses créées par le travail soient utilisées au service de la population et des salariés. La priorité est de revoir intégralement le plan stratégique Engage 2025 en vue d’une véritable politique industrielle. Les salariés exigent l’ouverture immédiate de négociations, notamment sur les organisations de travail et sur les salaires.
D’ores et déjà, la CGT FAPT appelle les salariés d’Orange à décider collectivement d’agir dans le cadre de la journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle du 17 septembre pour la reconnaissance de leur travail, des augmentations de salaire, l’emploi stable et qualifié, et l’amélioration des conditions de travail.
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Vie au travail
COVID-19: Travail à domicile et Organisation du travail - Priorité à notre santé et aux revendications
La direction d’Orange vient d’annoncer le retour imposé sur site au 1er Septembre de quelques 50 000 salariés placés en travail à domicile dans la cadre de la crise sanitaire.
Dans ce contexte de crise sanitaire présenté comme très préoccupant par le gouvernement et les services de santé, cette décision unilatérale ne manque pas d’interroger sur les intentions de la direction.
Dans une entreprise adepte de l’open-space et du flex desk que la CGT a toujours dénoncé comme très anxiogène, ce choix, du retour sur site imposé, va à l’encontre de la santé du personnel.
Pour la CGT, la priorité est que l’entreprise prenne les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés (article L. 4121-1 du Code du travail).
La remise en cause arbitraire du travail à domicile, qui reste à ce jour la meilleure
protection à la propagation du virus au travail et sur le trajet, va potentiellement à l’encontre de cette obligation.
Par ailleurs, la CGT continue de revendiquer que le travail à domicile soit considéré officiellement comme du télétravail afin que cette organisation du travail bénéficie d’un cadre juridique et de garanties collectives et individuelles pour les salariés concernés.
C’est pourquoi la CGT demande la réouverture immédiate des négociations sur le télétravail afin d’intégrer les nouvelles revendications qui s’expriment massivement depuis le début du confinement.
Une autre répartition des richesses s’impose !
La CGT revendique également pour l’ensemble du personnel l’ouverture de négociations sur les conditions et les nouvelles organisations du travail imposées par la crise sanitaire et ses contraintes (réduction du temps de travail, augmentation des pauses et des temps de restauration, augmentation des salaires, création d’emplois pérennes..).
Après avoir vu la direction supprimer cyniquement jusqu’à 6 jours de nos congés
et réduit à peau de chagrin les augmentations salariales, les salariés, à l’origine des 20,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés au coeur de la pandémie (+ 0,3%) ont toute légitimité à exiger la justice sociale.
C’est pourquoi la CGT appelle l’ensemble des salariés d’Orange à décider collectivement d’agir par la grève ou toute autre forme le 17 Septembre avec l’ensemble des salariés du pays pour gagner sur leurs revendications.