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Cadre

Flash Cadres N°776 : Vite, exprimons nos attentes !

Salaires à Orange, que voulez-vous ?
Alors que la direction d’Orange se félicite des bons résultats financiers de l’entreprise, force est de constater que les salaires risquent d’être une nou-velle fois laissés pour compte.
Quelle injustice ! Il est inadmissible que la finance s’accapare le fruit de notre travail.
A l’occasion du démarrage des négociations sala-riales à Orange, nous invitons les cadres, et l’en-semble des salariés, à s’exprimer pour porter leurs revendications. Pour être écoutés, faites-vous en-tendre !
Pour cela, la CGT met à votre disposition plusieurs moyens d’expression par le biais d’une pétition, d’une carte d’invitation et bien sûr des Heures d’In-formations Syndicales dans vos services.
Avec la CGT, les salariés sont les acteurs de la négociation salariale !

Egalité pro à Orange
Le dernier accord Egalité Professionnelle signé par la CGT date de 2007. En effet, si la CGT a pesé dans les négociations des accords de 2011 et 2014, nous n’y trouvions pas une position volonta-riste de la direction pour éradiquer, par exemple, les écarts de rémunération Femmes/Hommes. Ce qui s’est révélé vrai puisqu’en 2016 les écarts sala-riaux étaient toujours de 7,9% et les promotions aux postes de cadres supérieures souffraient tou-jours d’un plafond de verre incassable.
Dans ce nouvel accord, La CGT a arraché, entre autres, qu’il y ait, comme en 2007, un budget spé-cifique pour éradiquer les différences salariales, l’engagement de la direction d’atteindre un taux de féminisation des promotions en bande E équiva-lent au taux de féminisation de la bande source Dbis et l’étude de création de crèches sur tous les nouveaux sites.
La CGT a signé l’accord du 29 janvier 2018, une signature synonyme d’exigence !

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Égalité professionnelle

Égalité professionnelle : La CGT signe l’accord !

Alors que les négociations étaient très mal parties, et avaient abouti à l’absence de signature du premier projet d’accord, l’unité syndicale a contraint l’entreprise à poursuivre des négociations. Elles ont conduit à des avancées significatives et à la signature de toutes les organisations syndicales représentatives.

Une signature, pas un chèque en blanc !

Le dernier accord Égalité Professionnelle signé par la CGT date du 24 octobre 2007, cela fait plus de 10 ans. Même si la CGT n’était pas signataire, elle a toujours été force de propositions. Ainsi on peut retrouver dans chacun des accords des avancées  » labellisées  » CGT comme :

  • l’obligation, lors des négociations salariales annuelles, d’avoir des budgets dédiés aux écarts salariaux et aux promotions des femmes,
  • l’attribution d’ASA hospitalisation pour un proche sans obligation de nuitée,
  • le remboursement des gardes pour les ascendants et descendants lors des formations,
  • un(e) référent(e) égalité dans chaque établissement secondaire,
  • une étude sur l’opportunité de la mise en place d’une crèche ou toute autre solution de garde sur tous les nouveaux sites,
  • une augmentation du taux de féminisation qui doit passer à 37,5 % (28,3%) en recrutant parmi les CDD (majoritairement des femmes) et les apprenti(e)s déjà présent-e-s et formé(e)s dans l’entreprise.

Des propositions concrètes sur la promotion ont été collectivement portées par toutes les organisations. L’entreprise a refusé de s’engager prétextant qu’aller plus loin était incompatible avec l’application de l’accord emploi et
compétence ! Néanmoins la CGT a obtenu que l’entreprise s’engage à atteindre un taux de féminisation des promotions en Dbis équivalent aux taux de féminisation de la bande source D ainsi que pour la bande E (bande source Dbis).

Pour la CGT, une signature est synonyme d’exigence et de responsabilité. C’est pourquoi elle n’a pas remis un chèque en blanc à la direction mais a déjà annoncé qu’elle ferait en interne un point d’étape dans 18 mois et quelle ne s’interdit rien au cas où la direction ne tiendrait pas ses engagements.

La CGT participera activement à la commission de suivi nationale et à celles au niveau local.

L’égalité professionnelle, nous avons tous et toutes à y gagner !

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Cadre

Flash Cadres N°775 : L’espoir

Booster le Haut débit
Un accès internet très haut débit pour tous les foyers Français (5 M d’oubliés) en 2022, le gouver-nent confirmait le plan THD lancé par l’ancien exé-cutif. Aujourd’hui, il n’est plus question que de dé-bloquer 100 M€ pour servir 1,5 M de foyers avec d’autres moyens (le très haut débit à basse vites-se) que la fibre.
Les annonces du gouvernement ne répondent pas aux enjeux du numérique et de l’accès au très haut débit pour tous. Les opérateurs et les GAFA (Google, Apple, Amazon et Facebook) produisent avec un taux de marge supérieur à 30%, autant que les secteurs du luxe et du pétrole. Et les clients devraient payer des impôts à leur place pour obtenir des accès dégradés aux services numériques !
La CGT revendique une appropriation publique du secteur pour investir au niveau des besoins.

Orange brade !
Ce 15 janvier s’est tenue une réunion entre syndi-cats et la direction des entités SCE EQUANT et NRS. Cette multilatérale était sous le signe d’un seul mot d’ordre, la simplification. Le projet est donc l’absorption d’EQUANT France par Orange SA (Direction SCE) et la création d’une filiale OBS, vouée aux services, intégrant toutes les filiales NRS.
La CGT regrette que toutes les filiales n’aient pas été intégrées à Orange SA et craint que la nouvel-le SA OBS grignote à terme l’activité et les emplois du marché entreprise.
La CGT a demandé des négociations d’intégration au mieux disant pour tous les salariés et a revendi-qué à nouveau la ré-internalisation de toute la sous-traitance, activités et emplois. Quoi de mieux pour simplifier ?

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Communiqués de presse

Plan Très Haut Débit : Et si l’on passait vraiment à la vitesse supérieure !

Après avoir promis, le 9 juin dernier, un accès à Internet à très haut débit à tous les Français en 2022, dans la continuité du plan THD lancé par l’ancien gouvernement, l’exécutif vient d’annoncer, à la conférence des territoires, le déblocage de 100 millions d’€ afin de permettre notamment aux 1,5 millions de foyers sur les 5 millions oubliés d’investir dans du matériel permettant l’accès à internet avec d’autres moyens que la fibre.

Ce point d’étape, confirme que l’on est loin des belles promesses des gouvernements successifs et surtout d’attentes des usagers. En effet, on se dirige inévitablement vers un développement du « THD » à plusieurs vitesses et donc un risque de fracture numérique en fonction de la zone où l’habite et des moyens que l’on dispose. Ce manque d’ambition est contradictoire à l’heure où le digital prend une part importante dans notre société (e-administration, e-santé, etc.).

Les annonces du gouvernement ne répondent pas aux enjeux du numérique et de l’accès au très haut débit pour tous. Pour la CGT, il est urgent d’accélérer le déploiement du THD sur tout le territoire, permettant de couvrir 100% de la population en 2022, tout en priorisant la fibre optique.

Pour la CGT, il est nécessaire d’arrêter de faire peser le déploiement de la fibre sur les finances des collectivités, qui sont déjà en difficultés face au désengagement de l’État.
De mettre à contribution les opérateurs, qui, dans un secteur où le taux marge est supérieure à 30% (comparable à ceux du luxe et des industries pétrolières), refusent d’investir et dépensent des sommes folles en droits sportifs, achats externes et dividendes parfois en s’endettant.
Mais aussi les GAFA (Google, Apple, Amazon et Facebook) qui sont les plus gros consommateurs de bandes passantes et qui ne participent pas au financement du THD sur notre territoire, y compris par l’impôt grâce à de subtiles montages financiers. Permettant de s’en exonérer ou bien de payer des sommes dérisoires par rapport aux milliards d’€ de profits générés !

Face aux enjeux du très haut débit pour tous et du droit à la communication, la CGT revendique une appropriation publique et démocratique du secteur des télécommunications qui permettrait notamment : d’imposer aux opérateurs et GAFA d’investir sur leurs fonds propres, une maîtrise publique et nationale des réseaux, l’intervention des citoyens dans les choix stratégiques et de mettre fin à la précarité et aux emplois atypiques dans le secteur.

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Cadre

Flash Cadres N°774 : Sous le sapin, on ne lâche rien !

Branche Télécoms

Voyage voyage
A Rennes Atalante, Orange a posé la 1ère pierre de son futur campus C3 de 17.000 m², qui fin 2019 regroupera 1.000 personnes jusqu’à présent réparties sur plusieurs sites. L’ancienne implantation sur 7 ha d’Atalante, parfaitement située mais vétuste, sera juteusement vendue pour créer des immeubles de services et une résidence étudiante. A Lannion, 1.200 ingénieurs et chercheurs seront regroupés d’ici 2023 dans des espaces de 8.000 m² neufs et 15.000 m² réhabilités, « mieux adaptés au travail collaboratif ». Coût du projet, 50 millions d’€. La Communauté Lannion-Trégor et l’Etablissement Public Foncier de Bretagne rachèteront 24 ha qui seront progressivement transformés. Orange se sera ainsi délestée des 3/4 de son patrimoine foncier.

Le charme discret du capitalisme
Le 29 novembre dernier, le CCE de SFR votait une motion de défiance envers la direction. Depuis le rachat de SFR, en 2014, les salariés paient cash la stratégie de P. Drahi. Le Plan de Départs Volontaires de 2016 supprimant 5000 emplois a pris fin ce 30 novembre. Ajoutons à cette casse sociale, la fermeture des boutiques et l’externalisation des services clients (plus de 1500 salariés) vers Intelcia. Enfin, la direction a décidé de quitter St Denis (93) pour Champs sur Marne (77) et Quadrans (75). Décisions unilatérales et absence de visibilité stratégique participent au mal être au travail. Et ce n’est pas la lettre de P. Drahi aux 1000 managers, les invitant à remonter les difficultés qu’ils traversent et à faire des propositions pour les ré- soudre qui sera suivie d’effets, car c’est d’investissements, à tous les niveaux, et d’emplois dont SFR à besoin ! La CGT invite les salariés à se mobiliser !

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