ACTUALITÉS

Cadre

Flash Cadres 779 : L’égalité femmes-hommes pour un monde plus humain

Les cadres ne demandent pas l’aumône !
Au bout de trois séances et avant les deux derniè-res, force est de constater que les négociations salariales à Orange ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Alors qu’en 2018 Orange se félicite des bons résul-tats 2017 obtenus par les salariés dont la producti-vité a augmenté de 5%, la direction s’entête à vou-loir faire moins qu’en 2017 pour les augmentations de salaires, en prenant en compte le différentiel d’inflation prévu entre 2017 et 2018.
Pour les cadres on maintient des augmentations minimales garanties de 360 € bruts/an, soit environ 20 € mensuels nets.
Quels remerciements de la direction aux cadres qui, jour après jour, mettent en oeuvre une politique décidée sans eux ! Elle donne ainsi 15 M€ de plus, tandis que les actionnaires se partagent 400 M€ supplémentaires !

La CGT signe pour l’égalité pro à Orange
Les négociations étaient mal parties (premier projet d’accord non signé), mais l’unité syndicale a contraint la Direction à les rouvrir, permettant des avancées et la signature par toutes les organisa-tions syndicales (OS) représentatives. Le dernier accord Égalité Professionnelle signé par la CGT date du 24 octobre 2007, mais la CGT a toujours été force de propositions (chaque accord comporte des avancées « labellisées » CGT !). Si des propo-sitions concrètes sur la promotion ont été portées par toutes les OS, la CGT a obtenu que la Direction s’engage sur un taux de féminisation des promo-tions en Dbis et E équivalent à celui des bandes source D et Dbis.
Mais la CGT ne signe pas de chèque en blanc ! et participera activement aux commissions de suivi nationale et locales. L’égalité professionnelle, nous avons tou·te·s à y gagner !

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Le statut fonctionnaire

Pour une revalorisation immédiate des grilles indiciaires

Lors du conseil paritaire du 8 septembre 2016, la direction d’Orange, gestionnaire des carrières de ses agents fonctionnaires, proposait un planning d’application des mesures du PPCR (Parcours Professionnel, Carrières et Rémunération) à Orange. Après l’intégration des points, elle indiquait notamment l’application de la révision des grilles indiciaires pour le 1er janvier 2018. La décision du gouvernement de geler pour un an le PPCR permet à la direction de ne rien entreprendre.

En 2017, la CGT a demandé l’ouverture de négociations, ce que la direction a refusé.

Pourquoi faut-il négocier ?

● Parce que les fonctionnaires pour la plupart arrivent en fin de carrière et plafonnent au dernier indice depuis plusieurs années.
● Parce qu’à Orange la majorité des salariés qui prennent leur retraite sont des fonctionnaires. Pour qu’ils bénéficient de la revalorisation des grilles, et de quelques points supplémentaires pour la retraite c’est maintenant qu’elles doivent s’appliquer.
● Après plusieurs années de gel du point d’indice, débloqué insuffisamment par étape en 2016 puis 2017, la rémunération des fonctionnaires est de nouveau figée, alors que le coût de la vie augmente.
● Parce qu’il est nécessaire de procéder à un ajustement des grilles (indice et échelon)
● Parce que la situation de chaque catégorie doit être rapidement vue. Notamment pour la catégorie C, il faut une mesure pour la promotion de l’ensemble de ces salariés qui sont pour la plupart en fin de carrière. C’est plus que nécessaire.

Avec la CGT exigez l’ouverture de négociations pour l’application de la revalorisation des grilles indiciaires à Orange et l’arrêt du gel du point d’indice dans la fonction publique.

Faites-vous entendre dans l’action du 22 Mars prochain.

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Cadre

Flash Cadres N°778 : Un mois de mars qui promet !

Orange et la GPEC
La Négociation sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) est ouverte à Orange. Pour la CGT cette négociation ne doit pas être synonyme de gestion de la décroissance des effectifs. Transformation et nouveaux métiers, plan très haut débit, internalisation des activités, charge et qualité du travail, digitalisation et temps de travail, tous ces sujets ont pleinement leur place dans cette négociation au risque de devenir un simple accord de mise en oeuvre de la stratégie de la direction. Cette GPEC est aussi une opportunité, pour la direction, de tenir ses engagements en matière de recrutement des femmes sur l’ensemble des métiers. La CGT évalue les besoins immédiats à 5000 embauches réparties par bassin d’emploi afin de maintenir l’activité sur l’ensemble du territoire. La GPEC, une négociation signifiante pour chaque salarié·e !

Un pont trop loin
Un projet de regroupement pour fin 2020, sur le futur site d’Issy les Moulineaux (Bridge), des AE, du CSE de l’agence Pro et de l’agence PME, soit 1321 salariés répartis sur les sites parisiens : Anjou, Villette, Poncelet, Raspail, Ph. Auguste et Gutenberg, était, pour information, à l’ordre du jour du CE de la DO Ile de France le 25 janvier dernier. L’allongement du temps de transport pose question, car seul 26% des salariés verrait une diminution ou un temps inchangé. Pour les autres c’est en moyenne 17minutes supplémentaires et 40 minutes de plus pour 390 salariés. La direction se dit en réflexion pour les autres entités de Poncelet, Raspail et Danton. Quant aux salariés qui travaillent en IdF, hors Paris, la direction reste vague mais nous savons qu’un projet de déménagement est en cours pour plusieurs entités de Boissy. La CGT recueillera vos avis lors d’heures d’information.

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Communiqués de presse

Résultats financiers 2017

2 milliards de résultat net, la CGT revendique pour les salariés d’Orange une autre répartition des richesses, produites par le travail.

Le Conseil d’Administration d’Orange valide le renouvellement de Stéphane Richard et augmente les dividendes de 7,7%. 

Avec une hausse du chiffre d’affaires de 0,4% et un doublement de son résultat net opérationnel en 2017, Orange confirme au niveau du Groupe  la reprise de la croissance.  Ce sont particulièrement les investissements dans la fibre, revendiqués depuis des années par la CGT, qui permettent  d’asseoir cette croissance du Groupe en Europe.

Stéphane RICHARD a été reconduit dans sa fonction d’administrateur.  Malgré une présidence qui a partiellement rétabli une situation sociale apaisée, la  CGT s’est  abstenue par soucis d’indépendance.

Concernant les choix stratégiques du Groupe, la CGT a fait valoir ses désaccords et ses exigences sur la répartition de la valeur, notamment sur les questions de l’emploi avec 10 000 emplois supprimés ces 3 dernières années.

 

A peine son président reconduit par le Conseil d’Administration, la direction annonce en séance une augmentation du dividende de 65 à 70 centimes par action, décaissés dès 2018 (+7,7%). Ces 133 millions d’euros d’augmentation des dividendes permettraient de créer 2000 emplois. Ils s’ajoutent aux 2 milliards distribués annuellement aux actionnaires.

Pour la CGT, c’est un très mauvais signal envoyé aux salariés du Groupe au moment où l’emploi est sous tension, les besoins en investissements restent forts et la question de l’augmentation des salaires est clairement posée.

Pour la CGT, l’ouverture des négociations sur la gestion prévisionnelle de l’emploi et celle sur les salaires doivent être l’occasion pour le personnel d’exiger un juste retour du fruit de leur travail.

La CGT revendique 5% d’augmentation générale des salaires (130 millions d’Euros), l’arrêt des suppressions d’emploi et la ré-internalisation des activités et des emplois sous-traités.

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Relation client

Flash AD - Février 2018

Régimes de travail

La direction les passe tous à la moulinette !

Les salariés des agences de distribution ne supportent plus de subir des contraintes telles que les fermetures de boutiques, les mobilités forcées, les nouvelles organisations du travail, les conditions de travail qui se dégradent,
la diminution de la part variable….

La coupe semblait pleine. Or, il n’en est rien. Guidée par la réduction des coûts, la direction poursuit sa stratégie de rentabilité sans se soucier des salariés et de leur bien-être.

Pour s’affranchir d’embaucher, l’entreprise passe outre l’accord sur l’équilibre vie privée-vie professionnelle par le biais de son projet « adhérence ». La direction modifie le régime de travail de tous les salariés en les passant sur des cycles de 4 semaines avec 3 samedis sur 4 travaillés.

La CGT réclame :

 l’arrêt immédiat de tous les changements des régimes de travail,
 le respect de l’accord portant sur l’équilibre vie privée-vie professionnelle,
 l’embauche immédiate de personnel afin de répondre aux besoins des boutiques.

Conseiller technique

Vers une disparition progressive du métier.

Depuis la création des espaces services, les clients et les salariés ont toujours été satisfaits par un service que seul Orange proposait.

Avec le développement des nouvelles technologies dans notre secteur, le service aux usagers (SAU) et le service après-vente (SAV) sont devenus un levier différenciant, et répondent aux besoins des usagers.

Alors, l’entreprise axe sa stratégie sur l’accompagnement client avec la promesse « d’une prise en charge exemplaire ». Force est de constater que de la parole à l’acte, il y a bien des écarts. En effet, la direction veut fermer progressivement l’ensemble des espaces services.

Pour la CGT, les espaces services ont un avenir !

Au lieu de transférer l’activité aux
conseillers clients, sans formation, nous exigeons que l’entreprise renforce les espaces services.

De plus, compte tenu des qualifications des personnels techniciens, la CGT réclame une réelle reconnaissance du métier de Conseiller Technique au travers d’un vrai plan d’accompagnement d’évolution de carrière qui doit notamment se traduite par des promotions ou augmentations.

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