ACTUALITÉS
ASC / Restauration
Restauration collective mutualisée
RESTAURATION COLLECTIVE : QUELQUES PETITS RAPPELS !
En 2019, la mise en place des CSE a contraint la négociation d’un nouvel accord.
Ce nouvel accord avait pour objectif de maintenir une gestion mutualisée de la restauration. Il a été signé par toutes les organisations syndicales représentatives, sauf la CFE-CGC. Il correspond à notre volonté du maintien d’une restauration collective de qualité dans tous les restaurants, y compris ceux « économiquement fragiles ». Les gros restaurants finançant les petits. L’accord précédent était un accord délégataire qui confiait la gestion à l’entreprise, ce qui n’était pas sans poser des problèmes de transparence et de contrôle. N’oublions pas que la restauration fait pleinement partie des Activités Sociales et Culturelles !
Pour répondre à cette problématique, les Organisations Syndicales ont imaginé un tout autre système.
Dans le nouvel accord, ce sont les CSEE qui décident ! Tous les CSEE qui ont opté pour une restauration mutualisée ont voté pour leur représentant.
Les Organisations Syndicales signataires et les salariés alloués à la restauration préparent les dossiers afin que les budgets soient utilisés au mieux dans l’intérêt des salariés. Ces dossiers sont ensuite soumis aux représentants des CSEE qui entérinent ou non par leur vote !
Pour être au plus près du terrain, des comités de restauration se mettent progressivement en place dans chaque restaurant orange. Ils auront pour mission de faire remonter les problèmes de leur restaurant via leur représentant CSEE. Les comités de restauration seront composés d’un membre par organisation syndicale signataire et de 3 convives.
LA SITUATION DES SALARIÉS DE SCE ET D’OFS !
Les CSE de SCE et d’OFS ont refusé de mutualiser leur budget pour des raisons que nous ne partageons pas mais que nous respectons !
Les salariés de ces deux périmètres, du fait de ce choix, se retrouvent à payer un tarif externe variant selon les sites entre 17€ et 35€ (site de Lanester). En contrepartie ils bénéficient de la politique décidée par les élu-e-s CFE-CGC qui ont obtenu la majorité absolue sur ces deux CSE.
LES EFFETS DE LA CRISE SANITAIRE SUR LA RESTAURATION !
RESTAURATION COLLECTIVE RAPPELS !
Aujourd’hui, nous nous heurtons à un problème de taille. Le budget de la restauration ne permet pas de maintenir à la fois une restauration collective de qualité telle que nous la connaissons, et de verser une indemnité forfaitaire pour les salariés contraints par la crise sanitaire de travailler à domicile.
Les représentants des CSE ont cependant réussi à voter une prime panier, versée sur les salaires pour compenser la période de confinement. Leur volonté est bien sûr d’aller au-delà et de continuer à compenser le travail à domicile durant toute la crise sanitaire !
Cette situation inédite a conduit les organisations syndicales à demander à la direction d’Orange un budget complémentaire, permettant d’assurer tout à la fois une restauration collective, et une indemnité pour les salarié-e-s travaillant à domicile. Cette requête pourtant urgente était pour l’instant restée sans réponse !
RE-NÉGOCIATION DE L’ACCORD SUR LA RESTAURATION
Sous la pression de certains salariés de SCE et d’OFS, mécontents de la politique de restauration de leur CSE, l’entreprise a décidé de façon unilatérale de revoir l’accord. Nous ne comprenons pas cette position. C’est en toute conscience que les salariés de CSEE ont voté majoritairement pour les élu-e-s de la CFE-CGC qui n’ont jamais caché leur politique de restauration ! Orange doit respecter le choix des urnes ! Si les salariés de ces deux périmètres sont mécontents, ils doivent demander des comptes à leurs élus !
La CFE-CGC a déjà attaqué l’accord au tribunal. Elle a perdu en 1ère instance. L’entreprise et les organisations syndicales signataires sont ensemble allées défendre l’accord ! Pourquoi un tel revirement de la part de l’entreprise ! C’est incompréhensible !
La CGT refuse que les salariés des autres CSEE deviennent des otages !
Nous ne le dirons jamais assez, les CSEE de SCE et d’OFS peuvent mutualiser leur budget restauration à tout moment et ainsi mettre fin à tous les différends !
La CGT refusera de valider un avenant à l’accord qui permettrait à des CSE d’Orange, quels qu’ils soient, d’utiliser les restaurants mutualisés comme des prestataires de services. Nous sommes :
• Pour que tous les CSEE d’Orange aient la même politique tarifaire.
• Pour que les gros sites continuent de payer pour le maintien des plus petits !
• Pour que les titres restaurant restent attribués selon les modalités actuelles, donner le choix aux salariés entre les titres restaurant et la restauration collective conduirait à plus ou moins longs termes à la fermeture d’un grand nombre de restaurants.
• Contre le paiement dans la restauration collective avec des titres restaurant.
Pour résumé, nous sommes contre toutes les décisions qui pourraient mettre à mal la restauration collective et pour la solidarité entre tous les CSEE d’Orange.
CE QUE VOUS PROPOSE LA CGT ?
AIDEZ NOUS POUR QUE LA DIRECTION REVIENNE À LA RAISON
SIGNEZ NOTRE PÉTITION EN LIGNE POUR :
• L’octroi immédiat par l’entreprise d’un budget supplémentaire permettant le maintien de la restauration collective, et une indemnisation des personnels en travail à domicile, et ce, durant toute la période du Covid-19
• Pour le maintien et la défense de l’accord actuel sur la mutualisation de la restauration
Pour y parvenir, nous vous proposons de signer notre pétition en scannant le flash QR Code ou de cliquer sur le lien ci-dessous :
http://chng.it/jMz68yQN6M
ENSEMBLE DÉFENDONS LA RESTAURATION COLLECTIVE ET SOLIDAIRE !
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Communiqués de presse
La Direction d’Orange accélère les départs des seniors…
À peine quelques semaines après la mise en place du nouveau plan stratégique et l’arrivée de la nouvelle Direction, cette dernière confirme les craintes que la CGT avait soulevé en dénonçant ce plan stratégique.
Ainsi, après une accélération de la sous-traitance dans le réseau, la fermeture de 160 boutiques, qui impacte 3000 salariés ; c’est aujourd’hui 669 postes supprimés dans les Services de Communication aux Entreprises (SCE), une entité regroupant des activités dédiées aux entreprises de la maison mère Orange SA, via un dispositif de Rupture Conventionnelle Collective (RCC). Le motif invoqué : une année 2023 à venir difficile.
La CGT FAPT conteste fermement cette politique de réduction d’effectifs, cette nouvelle baisse programmée de la masse salariale s’explique par une politique de la Direction d’Orange exclusivement subordonnée à ses engagements vis-à-vis des actionnaires, dont l’État à hauteur de 23%, à qui le Conseil d’Administration a d’ores et déjà garantie une hausse du dividende.
Pour la CGT, les résultats de l’entreprise restent excellents grâce au seul travail des salariés. S’il y avait à agir par crainte de l’avenir, alors la nouvelle Directrice Générale devrait renoncer à la hausse de 35 % de sa rémunération, et à ses actions octroyées lors de son arrivée.
Alors que le baromètre social 2023 de l’entreprise, est au plus bas depuis la crise sociale de 2009, et que la qualité de service ne cesse de se dégrader, le choix de la Direction n’est pas le bon. La CGT affirme que l’urgence n’est pas à un plan de suppression d’emploi mais un plan de recrutement massif pour faire baisser la charge mentale et améliorer les conditions de travail des salariés afin de répondre aux attentes de la population.
De plus, 46 % des salariés de cette entité ont entre 46 et 55 ans. La CGT affirme que ce plan cible en premier lieu les séniors, et qu’en plein mouvement social sur les retraites, l’État présent au Conseil d’Administration de l’entreprise Orange se rend complice de ce plan de suppression d’emplois des séniors.
La CGT appelle la Direction à renoncer à ce plan.
La CGT appelle tous les salariés du groupe à exprimer leur désaccord avec un plan qui les concerne tous, et à porter haut et fort leurs revendications.
La CGT appelle à l’unité syndicale pour la défense des salariés, afin de combattre cette politique mortifère pour l’entreprise.
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Rémunération / Carrière
Projet Libellule Phase 2 : Des négociations déloyales !
Dans le cadre des négociations du « projet libellule », portant sur les mesures d’accompagnement des salariés concernés par les arrêts d’exploitation ou fermetures des boutiques (évolution du modèle de la distribution d’Orange France pour la période 2023-2026, la Direction continue à faire des propositions très en deçà de celles proposées dans les accords négociés localement ces dernières années, notamment dans les Plans Schéma Directeur (PSD) des boutiques.
La Direction dit vouloir « proposer un package à l’ensemble des salariés » en souhaitant « embrasser les différentes mesures connues et les vouloirs cumulatives ». Pourtant, ces premières propositions de mesures sont indécentes autant sur le contenu que sur les montants et moyens proposés.
Nous sommes très loin d’avoir une négociation d’exception, comme l’a souligné la direction.
Ce projet n’est pas du tout à la hauteur de ce qui a été promis !
En parallèle, la direction mène une « opération marketing » auprès des salariés des boutiques pour susciter avec force leur intérêt pour une mobilité vers la Générale de Téléphone (GDT), alors qu’aucune publicité d’aucune sorte ne leur est faite concernant les postes proposés au sein d’Orange France.
Cela ne correspond en rien aux engagements pris par la Direction depuis l’annonce de ce projet !
Alors même que plusieurs Organisations Syndicales informent la Direction ne pas pouvoir être disponible pour assister à certaines séances prévues dans le calendrier imposé par la Direction, celle-ci n’en tient pas compte, et ne prends même pas le soin de répondre aux mails reçus à ce sujet.,
L’ensemble des Organisations Syndicales ont tenu à exprimer à la Direction par une déclaration unitaire leur désaccord face à l’indécence des propositions financières, la fixation unilatérale du calendrier de négociation et ont dénoncé la campagne de promotion faite dans les AD pour les mobilités vers la GDT lors de la 3ème séance.
Les OS ont également mis fin à cette séance de négociation et ont demandé aux représentants de l’entreprise de revenir pour la prochaine séance avec un mandat de négociation fiable et significatif.
Pour la CGT, la Direction souhaite aller très vite à signature (avant fin mars). Nous avons demandé que le calendrier de ces négociations tienne compte des mobilisations actuelles contre la réforme des retraites dans lesquelles l’ensemble des OS présentes sont embarquées ; mais aussi que le temps accordé à ces séances permette un travail de qualité. Il est inconcevable de recevoir un document préparatoire la veille de la séance ! La CGT a rappelé à la Direction que les élus présents sont les représentants des salariés, et non des outils déshumanisés mis à disposition de l’entreprise.
La Direction affirme n’avoir ni rétroplanning, ni projection des boutiques concernées et encore moins des salariés, ni visions des postes à long terme qui pourraient être proposés aux salariés impactés. La Direction prévoit des arrêts d’exploitation de boutiques qui se feront en fonction des capacités de reclassements avec des retours dans les CSE une à deux fois par an, et des préemptions de postes réalisées pour les salariés des boutiques. La copie 2024 des PSD sera disponible au mois de mai 2023. Sur un bassin d’emploi très précis, il faudra la possibilité de repositionner les salariés, mais avoir des infos d’un point de vue géographique est actuellement impossible.
La seule priorité claire est le souhait de la Direction de filialiser ses salariés en les poussant vers la GDT. Inconcevable pour la CGT !
Une OS a également suggéré de faire figurer dans cet accord la possibilité de recourir à la rupture Conventionnelle Individuelle (RCI). La Direction a saisi cette idée proposant des ruptures conventionnelles collectives (RCC) mais pas individuelles. Ils ne pensaient pas avoir à l’utiliser, mais veulent bien y réfléchir. Face à cette annonce, la CGT a d’ores et déjà annoncé que si ce RCC devait être une forme de PSE déguisé, ce sera bien évidemment sans elle !
Sur quoi, l’ensemble des autres OS ont abandonné cette proposition. La Direction a pris acte.
La CGT, après avoir consulté les salariés, exige des négociations en local. Les disparités entre territoires, et entre boutiques sur un même territoire, ne peuvent faire l’objet d’une seule négociation. Nous souhaitons que si accord il y a, il couvre l’ensemble des salariés qui seraient lésés par une fermeture, qu’il soit dans la vision 130/160 du projet ou pas.
Parce qu’ils font le même travail, les salariés de l’ensemble du réseau de boutique AD et GDT doivent avoir les mêmes droits et garanties.
Pour la CGT l’entreprise doit permettre en tout point du territoire à l’ensemble des usagers d’accéder à l’ensemble des services des télécoms.
Pour ce faire, il est urgent de développer l’emploi stable et qualifié avec des embauches massives, pour améliorer le service rendu mais aussi les conditions de travail et de vie.
Les salariés des maisons mères, des filiales, prestataires et de la sous-traitance, …quel que soit leur statut, contribuent tous aux activités des télécoms, c’est pourquoi la CGT FAPT demande que tous les salariés aient accès aux mêmes droits et garanties.
La CGT FAPT appelle les salariés à mettre la France à l’arrêt dès le 7 Mars, et à poursuivre le 8 Mars, journée internationale pour les droits des Femmes, pour que ce soit une journée de lutte pour l’égalité et à continuer de s’exprimer au travers du questionnaire accessible via le QR code ci-contre, afin que les élus et représentants CGT puissent porter votre parole lors de ces négociations.
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Rémunération / Carrière
Les augmentations de salaires, une priorité !
Les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) salariales Orange se sont terminé sur une ultime proposition décevante.
Les augmentations moyennes collectives garanties pour tous les salariés (hors bande G) seront de
Fonctionnaires non-cadres 850 €
– 4,75% pour les non-cadres de droit privé
– 2,25% pour les non-cadres fonctionnaires
– 2,1% pour les cadres
SGB – Augmentation brute annuelle
SGB ≤ 33 k€ – 1 500 €
33 k€ < SGB ≤ 55 k€ – 1 300 €
SGB > 55 k€ – 1 100 €
Le compte n’y est pas, et de loin !
Pour la CGT FAPT, ces augmentations sont bien loin des attentes des salariés et de la flambée du coût de la vie.
En effet, le panier moyen des ménages a déjà augmenté de près de 15%, et les négociations entre les producteurs et la grande distribution prévoient une augmentation supplémentaire du panier d’au moins 10% dans les prochains mois, tout cela sans compter notamment la hausse de l’énergie et du carburant.
Pour la CGT FAPT, il était essentiel dans ces négociations de garantir le pouvoir d’achat des salariés.
Le pouvoir d’achat des salariés doit être garanti !
Pour la CGT FAPT, discuter des augmentations individuelles n’a de sens qu’une fois garanti le pouvoir d’achat par des augmentations collectives. La Direction a refusé la demande de la CGT FAPT de remettre la part individuelle (cadre : 2% et non-cadre : 1%) dans la part collective. Jamais depuis qu’il y a des NAO les propositions de la Direction ont été aussi inférieures à l’augmentation du coût de la vie.
Les budgets spécifiques (0,5% pour les promotions, 0,2% pour le rattrapage salarial des femmes, 0,2% pour le parcours professionnel des femmes) ne sont à la hauteur ni des plus de 18 000 salariés non promus depuis plus de 10 ans, ni des salaires des femmes inférieurs en moyenne de 5,7% à celui des hommes.
Stop au chantage et plus de budget !
Consciente de la faiblesse de ses propositions la Direction a recours au chantage : en cas de non-signature de cet accord, elle rabotera le budget de 0,2%. C’est scandaleux ! La CGT FAPT ne cédera jamais à un tel chantage qui n’a que vocation à léser les salariés. Dans les deux cas, nous accepterions une importante perte de pouvoir d’achat pour le personnel. C’est également permettre à la direction de refaire pareil l’année prochaine pour accompagner des propositions aussi basses.
Contrairement aux beaux discours, c’est ainsi que la Directrice Générale remercie les salariés pour leurs bons résultats financiers pendant qu’elle bichonne les actionnaires.
Pour la CGT FAPT, une première étape se termine mais la bataille des salaires continue. Nous devons tous nous mobiliser pour réclamer notre dû. Cela passe par une autre redistribution des richesses pour obtenir :
• 10% à minima d’augmentation collective garantie pour tous ;
• Suppression immédiate des inégalités salariales femmes / hommes ;
• Reconnaissance par des promotions des 18 000 salariés sans promotions depuis plus de 10 ans.
Participons nombreux aux grandes journées d’actions interprofessionnelles
Dès le 7 mars pour gagner nos augmentations de salaires
et le retrait de la réforme des retraites !
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Vie au travail
Les métiers Techniques dans le viseur d’Orange
La CGT FAPT réclame une négociation sur les astreintes
La Direction choisit une concertation avec les Organisations Syndicales sur les astreintes. Lors de la 1ère séance, la Direction se dit « très ouverte » à inclure d’autres sujets que le sujet financier du forfait d’astreinte.
Quelles sont les véritables intentions de la Direction ?
La CGT FAPT n’acceptera pas une concertation qui remettrait en cause les usages et les accords locaux.
Dans cette éventualité, la CGT FAPT n’hésitera pas à ester en justice.
Historique du forfait d’astreinte
Entreprise Forfait
Orange SA 378 €
OCB 400 €
SII 530 €
Proservia 500 €
Le forfait d’astreinte est passé de 360 € en 2005 à 378 € brut en 2008. C’est bien loin de l’augmentation du coût de la vie actuel avec un panier alimentaire en augmentation de 15% en 2023 et une inflation à 6,2 %.
Le montant du forfait de l’astreinte n’est pas à la hauteur d’une entreprise comme Orange (voir tableau ci-contre) qui se dit responsable et qui accumule les bénéfices d’où l’importance de sa revalorisation. La CGT FAPT demande qu’il soit porté à 600 € brut !
La CGT FAPT réclame la reconnaissance des salariés d’astreinte
Sur les 4500 personnes qui assurent l’astreinte (DO, DTSI, SCE, etc…), plus de la moitié sont issues des Unités d’Interventions (UI). Il s’avère que les techniciens des UI sont à plus de 60 % en bande C et D, avec de faibles salaires. De plus, le niveau d’expertise de l’ensemble des salariés d’astreinte n’est pas reconnu à sa juste valeur.
La CGT FAPT revendique pour les astreintes
• L’ouverture immédiate d’une négociation ;
• La revalorisation du forfait d’astreinte à 600 € brut ;
• Revalorisation annuelle du forfait d’astreinte ;
• Reconnaissance de l’expertise par la promotion ;
• Des créations d’emplois et le remplacement des départs.
Pour la revalorisation du forfait d’astreinte, pour nos salaires, pour le retrait de la réforme des retraites !
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION MOBILISONS-NOUS DÈS LE 7 MARS 2023
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ASC / Restauration
TITRES RESTAURANT LA GRANDE ARNAQUE !
Le 23 février ont débuté les négociations pour les modalités d’accompagnement de l’arrêt du versement de certains titres restaurant sur le périmètre d’établissements distincts adhérents à la gestion mutualisée.
MAIS QUE SE CACHE-T-IL DERRIÈRE CETTE DÉNOMINATION POMPEUSE…ET QUI EST CONCERNÉ ?
Les conditions d’attributions et le montant des titres restaurant sont soumis à des règles strictes définies par l’URSSAF. Pourtant, depuis des années l’entreprise, dans le dos des organisations syndicales attribue des titres restaurants à des salariés qui n’auraient pas dû en bénéficier. La boite a troqué la paix sociale en échange de titres restaurant !
Cerise sur le gateau, elle utilise le budget restauration pour financer ce qui est considéré par les salariés comme des acquis !
L’entreprise répond à la grogne sociale des salariés en utilisant l’argent des salariés !
Même pas honte !
PRISE LA MAIN DANS LE SAC, L’ENTREPRISE CONTRAINTE À UNE NÉGOCIATION !
Les représentants des CSE ayant opté pour une restauration mutualisée ont décidé de mettre fin aux titres restaurant papiers, pour les remplacer par des cartes de paiement. Ces cartes vont progressivement être adressées aux salariés avec leur mode d’utilisation. Elles ne seront attribuées qu’aux salariés dont les régimes de travail répondent aux règles URSSAF et dont le lieu de travail correspond aux règles définies dans l’accord sur la restauration du 31 mai 2019. Afin d’anticiper la colère des salariés qui ne recevront pas de carte, ou verront leur nombre de titres diminués, l’entreprise a été contrainte d’ouvrir des négociations pour compenser la perte de l’usage !
L’entreprise elle-même ne sait pas avec exactitude combien de salarié·es sont concerné·es !
Ce qui est certain, c’est que la CGT mettra tout en œuvre pour que tous les salariés bénéficient d’une compensation de leur préjudice sur leur salaire…
Et que l’argent injustement puisé dans le budget restauration soit intégralement restitué par l’entreprise.