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CR multilatérale DRHG et inter OS du 14 Juin
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Les infos du CSEC Orange
Numéros d'urgence : Un service public sacrifié !
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Communiqués de presse
Création de Bleu : Un nuage dans le bleu Azur …
Douze ans après l’échec retentissant de Cloud watt, Orange annonce la création d’une nouvelle offre de « cloud souverain » avec la création d’une nouvelle entité : Bleu.
Cette nouvelle société sera conjointement créée avec Cap-Gemini et un ou des partenaires financiers non connus à date. Au-delà, du fait que ce soit encore une création de filiale, c’est surtout le choix du partenaire technologique exclusif de confiance qui interroge : Microsoft.
Cette entité a vocation à héberger les données les plus sensibles du pays (OIV : organisation d’importance vitale) et faire bénéficier des services cloud de Microsoft (azure, Suite 365 …). Si le montage de la société permet d’échapper au cloud-act, le choix de Microsoft pose de nombreuses questions :
- Le cloud-act est une législation mouvante, rien ne garantit l’indépendance de la structure à long terme.
- Des industriels avertissent, sans transparence sur les codes sources d’Azuren que le risque de backdoor (porte dérobées) existe.
- En tant que partenaire technologique exclusif et détenteur du savoir-faire sur la gestion plateformes, la dépendance vis-à-vis de Microsoft est forte.
- Bleu déroule le tapis rouge à un GAFA sur un marché qui lui était fermé jusque-là (cloud souverain).
- Bleu marque l’absence de politique industriel de l’Europe sur les services cloud, 12 ans après l’échec de cloud watt ;
- La question de la répartition de la valeur entre les différents acteurs reste en suspens.
Pour la CGT, ce projet marque un peu plus encore l’emprise des GAFAM sur notre écosystème numérique en lui permettant d’accéder à nos données les plus sensibles. S’agit-il d’angélisme vis-à-vis de la nouvelle administration américaine ou de naïveté ? La récente affaire d’espionnage de la chancelière allemande par la NSA (administration Obama) ou les écoutes d’un ancien Président de la République par cette même agence devrait nous inciter à la plus grande prudence.
Bleu pose donc une vraie question sur notre souveraineté numérique, tout comme les politiques industrielles déployées pour rattraper le retard de l’Europe sur les services cloud.
Après avoir ouvert ses portes aux solutions cloud et IA de Google, Orange permet à Microsoft de débarquer sur les cloud souverain, il est loin le temps où le PDG d’Orange affirmait ne pas vouloir devenir « le paillasson numérique des USA ».
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Communiqués de presse
Panne des numéros urgence: Les dégâts de la privatisation des Télécommunications
Un incident majeur est intervenu hier soir sur le réseau Orange impactant fortement l’accès aux numéros d’urgence. Le problème serait lié au dysfonctionnement d’équipements appelés call-servers qui assurent une passerelle entre les services de voix sur IP (mobile sur Internet) et le réseau cuivre (RTC).
La CGT est tout d’abord solidaire avec les usagers qui ont dû subir ces dysfonctionnements avec victimes indirectes de cette situation grave, entrainant des conséquences dramatiques puisque la presse annonce un décès et deux prises en charge tardives d’AVC.
La CGT constate que cette indisponibilité majeure fait suite à une recrudescence d’incidents plus localisés mais de même type. Dans l’Oise, la Haute Savoie ou à Narbonne ces évènements avaient récemment impactés les services d’urgence. En Bretagne une panne avait également coupé l’accès téléphonique cuivre à une grande partie de la Région.
La multiplicité de ces situations ne peut être due à des erreurs humaines, mais bien à une politique industrielle défaillante. La CGT ne cesse de dénoncer la perte de maîtrise des réseaux, qui sera accentuée avec le plan stratégique d’Orange en cours : Engage 2025.
Les causes de ces dysfonctionnements sont pourtant déjà connues :
• Un sous-investissement chronique dans les réseaux et notamment le réseau RTC qui fait régulièrement la une de la presse.
• Une politique de l’emploi mortifère et des pertes de savoir-faire qui rallongent les délais de rétablissement. Lors de l’incident intervenu en Bretagne, Orange a dû appeler au secours des techniciens partis en retraite …
• Une augmentation exponentielle de « swap » (mises à jour) sur des équipements anciens qui doivent supporter des charges de plus en plus importantes, ce qui évidemment multiplie les risques d’incidents.
• Des économies et des exigences de délais qui interdisent de tester en amont ces évolutions comme cela était pratiqué il y a encore quelques années.
• Un transfert massif d’activités vers les constructeurs et vers la sous-traitance offshore qui accentuent toujours plus la perte de maitrise sur nos infrastructures.
La CGT conteste ces choix qui sont opérés depuis des années. La déréglementation et la financiarisation de notre secteur d’activité sont à l’origine de ces problèmes. Il n’est pas inutile de rappeler qu’Orange à versé ces 10 dernières années 25 milliards d’euros de dividendes, soit la totalité de ses bénéfices sur cette période.
L’Etat a bon dos aujourd’hui de s’offusquer de ces incidents, alors qu’en tant que premier actionnaire il a toujours validé les plans d’économie qui sévissent à Orange depuis 20 ans et encouragé une politique de dividendes forts comme cela est le cas encore en 2021.
Si l’on ne veut pas connaître le sort des chemins de fer anglais, il est urgent de changer de stratégie. Plus que jamais les services de télécommunications sont un service vital pour la Nation et force est de constater que la privatisation du secteur s’avère être un échec. La CGT appelle à poser sur la table la question de la reconquête d’un service public des télécommunications.
L’Etat doit garantir la sécurité des citoyens, et pour cela doit s’assurer que les opérateurs prennent toutes les mesures pour assurer ce service qui œuvre pour la sauvegarde de la vie humaine, en sécurisant les réseaux.
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Cadre
Flash Cadres N°838/mai2021
Edito:
La Poste est à nous tous!
Le 18 mai dernier, les postières et les postiers ont décidé de se mobiliser et d’agir. 70% de grévistes à Narbonne PPDC, 80% à Port la Nouvelle, 500 salariés devant le siège de La Poste, etc… Près d’une centaine de piquets de grève et/ ou de départs en manifestations ont eu lieu sur tout le territoire.
La situation aujourd’hui n’est plus acceptable. La souffrance au travail se développe, la précarité se généralise, le service public est bradé et marchandisé, les salaires ne permettent plus de subvenir aux besoins, les licenciements abusifs se multiplient, particulièrement chez les cadres.
Cette situation est le résultat des politiques de privatisation successives. La prise de contrôle du groupe par la CDC en tant qu’actionnaire majoritaire et sa stratégie de rigueur participent à l’accélération du processus.
C’est la raison pour laquelle il n’y a pas un jour sans luttes à La Poste. Fait notable, les cadres aussi en-trent dans la lutte. Jamais il n’y a eu autant de cadres à La Poste à adhérer à la CGT. C’est historique !
Cette journée est à marquer d’une pierre blanche au regard du nombre d’organisations syndicales repré-sentatives qui ont appelé à la mobilisation, CGT et SUD au niveau national et CGT, CFDT, FO, SUD, CFTC et UNSA en territoires ou sur les établissements.
C’est un coup de semonce pour La Poste, qui n’entend pas les attentes et les besoins des personnels, pas plus que ceux des usagers et des élus. Cette lutte est aussi en lien avec celles des salariés de l’énergie, du spectacle, de la santé qui se battent pour un service public qui réponde aux besoins de la population.Téléverser le Flash Cadres
Orange vire au rouge
Les organisations syndicales ont toutes suspendu leur participation aux négociations salariales (NAO), ainsi qu’à l’intergénérationnel et à la GPEC, lors de la séance du 5 mai, après les in-décentes propositions de la direction, très éloi-gnées des attentes des salariés, dont la mobilisa-tion sans faille a permis de réaliser, en 2020, des performances exceptionnelles dans un contexte très difficile.
Orange en 2020 a, ainsi, dégagé 2,8 Mds € de bénéfices nets et distribué 2,4 Mds € de divi-dendes aux actionnaires.
Mais l’accord Intergénérationnel est bien la priori-té de la direction pour pousser les salariés vers la sortie, reléguant ainsi la NAO au second plan et amalgamant ORP, prévoyance, mesures de mo-bilité ou mesures d’âge et mesures salariales…Les personnels ne sont pas dans la délégation et soutiennent les organisations syndicales !
Négociation hors la loi ?
Dans la négociation sur le projet d’accord intergé-nérationnel à Orange, la CGT porte la nécessité d’être au plus près de la vie des salariés. Car, il ne suffit pas d’afficher confiance, proximité, quali-té de service et humanité dans des déclarations sur la «raison d’être» et d’ignorer la surcharge de travail dans les fonctions opérationnelles et sup-ports.
Partir d’un postulat où les fonctions support se-raient en retard dans la prise de TPS en 2020, revient à gommer la crise sanitaire, mais il est vrai que cela n’a pas entaché l’activité de l’entre-prise, ni le versement des dividendes grâce à l’implication de l’ensemble des personnels.
La vérité réside dans une volonté d’économies recherchée, en partie, dans le départ des cadres des fonctions support. Quant aux recrutements, l’obscurité règne.
Une négociation calquée sur le plan stratégique