ACTUALITÉS
Communiqués de presse
Fin du RTC, une page de l’histoire des télécoms se tourne.
Orange a annoncé le 22 août la fin de la commercialisation des offres ayant pour support le réseau RTC. C’est une page d’histoire qui se tourne avec la fin de la « ligne fixe » telle que nous l’avons connue et le basculement sur l’IP. La CGT tient à rappeler que c’est en France que la commutation temporelle a été inventée et développée sous l’impulsion de la puissance publique. À l’heure où le service public est attaqué de toute part, il faut rappeler que c’est sous l’égide de l’État et des PTT que la France s’est alors dotée du réseau de télécommunication, le plus performant au monde permettant à chaque citoyen, où qu’il réside de bénéficier du même service au même prix , avec un objectif de qualité qui était la règle des cinq « 9 » ( 99,999 des appels acheminés). Cela a également participé à l’aménagement du territoire avec des centraux téléphoniques et des salariés au plus près de la population. La CGT tient à rendre hommage à tous ceux qui hier et aujourd’hui, du polytechnicien à l’agent des lignes, ont permis à la construction et l’exploitation de ce réseau qui démontre l’efficacité d’un service public quand il est « bien pensé » , organisé, et doté de moyens afin de garantir un véritable droit à la communication. Ce n’est pas non plus un hasard si c’est à cette période que notre pays a connu son « Age d’or » des Télécoms.
La CGT ne peut que constater que nous sommes passés à l’âge du RTC du premier pays au monde en termes d’accessibilité réseau au 44-ème rang aujourd’hui à l’âge de l’IP avec l’apparition de la « fracture numérique » et des zones blanches. Ce n’est évidemment pas la technologie qui est en cause, mais on a substitué à une logique de service public qui avait pour ambition la couverture de tous les citoyens sans distinction, une logique financière ayant pour principal objectif la maîtrise des coûts et la rentabilité. La CGT a rappelé que les 44 milliards de dividendes versés ces 15 dernières années par les operateurs Télécoms aurait permis de connecter deux fois tous les foyers français en IP avec un support fibre optique. C’est dans ce sens que la CGT continuera d’œuvrer pour que chaque citoyen puisse bénéficier des technologies les plus performantes, quelle que soit sa condition ou son lieu d’habitation.
Cette communication effectuée dans la presse puis ensuite en interne a inquiété les abonnés, les PME, mais surtout les salariés qui se posent la question du revirement de l’entreprise quant au maintien de qualification et compétence dans le domaine RTC tant en ingénierie qu’en exploitation.
En complément…
Technique
Les UIs ont un avenir !
Vers une obsolescence programmée par la direction !
Vers la Fin du « U »
▪ Forte baisse des effectifs, plus de 20 % en 3 ans.
▪ Accélération des fusions de toutes les UIs : 92/75 ; Idf Porte de Paris ; Normandie/Centre ; Nouvelle- Aquitaine, Nord de France…
▪ Projet de fusionner les DO pour arriver à 5 au total.
Vers la Fin du « I »
▪ Augmentation massive de la sous-traitance : Certaines activités grand public sous-traitées à 97 %, les techniciens Orange deviennent la variable d’ajustement.
▪ Développement de la polyvalence, l’accord reconnaissance l’accentue avec le groupement des 8 métiers techniques.
▪ Pas de revalorisation des forfaits d’astreintes depuis 2008.
▪ Digitalisation à outrance, MOBI n’est qu’une étape.
▪ Une pression constante sur les conducteurs : permis de conduire, Stationnement…
Alors que les enjeux sont importants sur le THD fixe et mobile (fibre, 5G) et que les besoins sont en constante augmentation pourquoi cet acharnement de nos directions pour démanteler le domaine technique. Ce n’est pas en supprimant les UIs qu’Orange va améliorer la qualité de service et la réponse aux besoins des usagers.
Il n’est pas trop tard, nous pouvons encore dire STOP !
Ensemble exigeons :
▪ Le maintien des activités à proximité des usagers
▪ La ré-internalisation des activités
▪ Une véritable politique industrielle favorisant l’investissement
▪ Le développement des activités et de l’emploi pour une véritable qualité de service
Ensemble décidons de la mobilisation sous toutes ses formes pour gagner la réponse à nos revendications le jeudi 20 septembre 2018.
En complément…
Relation client
Accord sur l’accompagnement des ambassadeurs AT Demain dans les UAT : Pourquoi la CGT n’a pas signé ?
La CGT a participé à la première réunion de négociations avec une revendication forte : Un accompagnement pour tous les salariés entrant dans AT Demain. Pas seulement pour quelques « ambassadeurs » choisis par la ligne managériale. La Direction refusant d’élargir la négociation à tous les salariés (ce qui nous semblait indispensable à la réussite de l’ambitieux projet AT Demain) la CGT s’est retirée de la négociation.
L’accord signé par 2 organisations syndicales n’a pas été validé faute de représentativité suffisante. C’est une décision unilatérale de l’entreprise qui s’applique octroyant une prime de 400 euros pour les ambassadeurs 1er niveau et 800 euros pour les ambassadeurs 2éme niveau. Si l’accord avait été validé, les primes auraient été de 500 euros et 900 euros. Les organisations syndicales signataires font porter la responsabilité de cette baisse sur les organisations syndicales non signataires.
Pour la CGT, c’est bien l’entreprise la seule responsable
Pourquoi la CGT demande l’accompagnement pour tous les conseillers entrant dans AT Demain ?
Les Directions des UAT nous renvoient sur l Accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications pour obtenir une promo ou une mesure financière pour les salariés non ambassadeurs.
Il est vrai que tous les salariés rentrant dans AT Demain élargiront leur compétences et seront donc, selon ARCQ, éligibles a une reconnaissance. Mais, avec un budget très restreint, et l’ampleur du projet AT Demain, très peu de salariés pourront être reconnus et beaucoup devront patienter
L’attente pour obtenir une promotion ou une mesure financière risque d’être longue ! TRES LONGUE !
Avec ORANGE, vous entrez dans la zone négative !
Après l’échec des négociations salariales (aucune organisation syndicale n’avait voulu signer l’accord), la Direction avait aussi pris une décision unilatérale à la baisse par rapport à l’accord proposé à la signature. C’est donc bien la volonté d’Orange de ne pas octroyer d’augmentations de salaire malgré les efforts consentis par les salariés des UAT qui doivent s’adapter en permanence aux restructurations de l’entreprise, aux nouveaux produits et nouvelles offres.
Vu les excellents résultats financiers du 1er semestre, exigez avec la CGT :
• Une mesure financière pour tous les salariés entrant dans le dispositif AT DEMAIN : conseillers, soutiens, EPAC, formateurs.
• La mise en place d’un 13eme mois en complément des éléments de rémunération existant.
• L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.
• Des augmentations de salaire collectives de 5% minimum.
En complément…
Communiqués de presse
La croissance se confirme, elle doit profiter aux salariés !!!
Avec un chiffre d’affaires qui s’établit à plus de 20 milliards d’euros au premier semestre, Orange confirme sa croissance. Ce résultat est porté par les investissements réalisés dans les réseaux et principalement dans la fibre optique, avec une augmentation du parc client de 33 % sur une année pleine. Ces très bons résultats sont le fruit du travail des salariés du groupe, qui doivent être les bénéficiaires de cette embellie. La France qui contribue encore à près des deux tiers de la marge réalisée par le groupe, subit les 4 000 suppressions d’emplois opérés ces douze derniers mois, du fait des plans d’économie en vigueur. Cette baisse d’effectif n’est pas sans conséquence sur les efforts et la charge de travail demandés aux salariés du groupe qui se sont vus récompenser par une participation en baisse, une négociation sur les salaires qui n’a pas aboutit et une absence de reconnaissance. Dans le même temps, le conseil d’administration a validé une nouvelle hausse du dividende avec l’augmentation de l’acompte versé en fin d’année. Il n’est pas inutile de rappeler que c’est dans ce contexte qu’un nouveau plan d’actions gratuites pour les mille « leaders » à hauteur de 30 millions d’euros a été acté lors de la dernière assemblée générale des actionnaires. Tous ces éléments contribuent au creusement des inégalités au sein d’Orange qui voit les écarts se creuser entre les plus hauts et plus bas salaires. La CGT revendique au contraire une autre répartition des richesses avec ceux qui les produisent, les salariés, pour l’emploi, les salaires, la reconnaissance, l’amélioration des conditions de travail, l’investissement. La CGT revendique aussi, à ce que l’ensemble des salariés de la filière des télécoms qui contribue à sa croissance, soit pris en compte dans la redistribution des richesses créées.
En complément…
Emploi
Accord GPEC à Orange : Toujours rien pour les salariés !
Nous sommes à la 11ème séance de négociation sur la GPEC 2019-2021 et nous n’avançons pas. Il n’y a rien pour les salariés d’Orange.
L’emploi, les compétences et la formation doivent être au cœur de la GPEC. La direction doit changer de logique en cessant de supprimer les emplois, de filialiser ou de sous-traiter les activités.
Il y a nécessité de redéfinir les choix pour le développement de la FTTH, le déploiement du réseau dans les départements et la recherche tout en tenant compte du numérique.
La direction a tenté de renverser l’obligation de maintenir l’employabilité des salariés sur les salariés eux-mêmes au détour d’une phrase inscrite dans le projet d’accord. Pour la CGT, cette phrase doit disparaitre.
La direction doit ré-internaliser les activités et les emplois dans le cadre d’une stratégie cohérente de développement de l’entreprise.
La CGT exige à tous les niveaux de l’entreprise un plan d’embauche et de formation ambitieux à partir du contexte et des réels besoins dans les services.
En amont de cette séance de négociation les Organisations Syndicales se sont réunies à l’initiative de la CGT.
Elles ont décidé d’une déclaration commune en début de la séance de négociation du 3 juillet 2018 :
» 11eme séance de négociation. Sous couvert de nous informer en fait la direction tergiverse et semble refuser de négocier vraiment. On demande à la direction de vraiment négocier et de ne pas nous faire attendre la rentrée.
L’accord doit comprendre à minima :
1 – la stratégie du groupe Orange pour les 3 prochaines années du groupe Orange en mettant en visibilité les orientations monde en n’oubliant pas la stratégie de sous-traitance et de filialisation par activité
2- le chapitre sous-traitance et filialisation doit comprendre la stratégie et les critères de choix d’évolution des choix de sous-traitance et de filialisation
les éléments chiffrés de la sous-traitance doivent se retrouver dans les tableaux GPEC, existants et prévisionnels
3- le chapitre GPEC
pour permettre :
– de donner une visibilité réelle sur les évolutions d’activités,
– de vérifier que les actions permettront d’améliorer les conditions de travail
doit comprendre :
– par bassin d’emploi, activité et métiers concernés,
– les actions qui sont envisagées pour expliquer le delta entre l’existant et les prévisions avec une estimation du nombre d’emploi qu’il faudrait en interne pour réaliser ses activités,
– les volumes de recrutements envisagés,
– les volumes de sous traitance et filiales,
– le nombre de départ à la retraite, de mobilités entrantes et sortantes.
Tous ces éléments sont indispensables pour calculer le taux de tension
4- les droits des salariés et l’accompagnement
Ces éléments ne sont pas détaillés dans la déclaration. Ils seront formalisés plus complètement dans un courrier ultérieur »
Ces propositions communes sont un point d’appui pour gagner ensemble une GPEC qui répond aux besoins.
Tous ensemble, avec la CGT, réclamons des recrutements externes.
Pour défendre vos emplois, vos activités, vos qualifications et compétences, les embauches de jeune, syndiquez-vous CGT