ACTUALITÉS

Rémunération / Carrière

Accord sur la Reconnaissance des Compétences et des Qualifications : Un accord sans garantie

La direction ne répond pas aux attentes des salariés d’Orange, la CGT ne signe pas l’accord

La reconnaissance des qualifications et l’évolution professionnelle sont des préoccupations fortes des salariés d’Orange. L’enquête du CNPS et le baromètre social l’ont démontré.
La CGT s’est investie dans ces 18 mois de négociation pour que chaque salarié d’Orange, qu’il soit fonctionnaire ou de droit privé en ressorte gagnant.

Elle a porté :

  • Un budget dédié à l’accord pour répondre aux attentes du personnel.
  • La reconnaissance des efforts passés (changement de métier, expérience, qualification, effort d’adaptation), comme les efforts à venir. Le grade de base en 2.3/D pour les conseillers et techniciens.
  • Ouvrir de vraies perspectives de carrière à tous les salariés.
  • Le règlement de toutes les anomalies de carrières, les questions de sous-positionnement et les salariés n’ayant pas bénéficié d’une promotion depuis plusieurs années.
  • La redéfinition des niveaux cibles par métier, tant ceux-ci ont pu évoluer ces dernières années.
  • Des formations qualifiantes (un salarié qui se forme, qui accroit ses qualifications doit être reconnu).
  • De la transparence dans l’attribution des promotions et des MEC (augmentation individuelle).
  • Une reconnaissance collective étant donné que tous les métiers sont amenés à évoluer.

Malgré quelques timides avancées notamment sur l’octroi d’un budget, globalement l’accord soumis ce jour à signature ne répond pas pour la CGT aux attentes des salariés.
Les mesures préconisées restent faibles et beaucoup de salariés n’y verront pas d’effet sur leur situation individuelle y compris ceux qui pourront prétendre à certaines mesures de cet accord.
Cet accord pose trop d’incertitudes car de nombreuses règles ne sont pas définies et restent à la main de la direction. Il y a même des risques d’aggravation des conditions de promotions.

Cet accord porte en lui l’accroissement de la poly compétence et de la charge cognitive.
La notion de promotion est dévoyée puisque cet accord introduit la création de promotions « salariales » sans changement de groupe d’emplois ou de grade.

Cet accord ne prend pas en compte la reconnaissance pour les efforts de formation et les diplômes obtenus dans sa carrière.
La reconnaissance est uniquement basée sur les compétences, donc sujette à une interprétation subjective, comme celles sur le «savoir être », « savoir gérer ses émotions ».

Quant au budget, même si le taux en pourcentage du budget est en augmentation, la baisse importante de la masse salariale, compte tenu des départs massifs, va réduire mécaniquement le budget disponible.

La CGT ne signera pas cet accord et est disponible pour poursuivre les négociations.

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Relation client

Agence Pro, La PVC, sa face cachée…

De plus en plus  de polyvalence demandée aux vendeurs pour moins d’embauches !

Il est urgent d’ouvrir les yeux sur les objectifs cachés de la direction concernant la mise en place de cette PVC (Part Variable Commerciale). La CGT vous alerte depuis longtemps pour vous dire que les effectifs fondent comme neige au soleil.  La solution trouvée par la direction s’appuie sur 2 leviers :

  •  La multi compétences des vendeurs : S’ils peuvent devenir conseillers recouvrement,  ADCP avec un peu de compétences réclas, tout en gardant autant voire plus d’objectifs et bien l’affaire est dans le sac pour la direction !
  • Le 2ème levier étant la sous-traitance : La CGT a découvert cet été que l’AGPRO avait fait appel à encore plus de soustraitance.  De plus cette sous-traitance est   située à l’étranger aussi. La direction fait l’autruche car lorsque les clients n’obtiennent pas de réponse à leur question, que font-ils ? Ils rappellent le 1016 autant de fois que nécessaire en espérant tomber sur les conseillers magiques aux nombreuses compétences !

Sinon Essentiel 2020 devait remettre le client au cœur de nos préoccupations chez Orange…
La CGT demande un vrai plan de recrutement en masse et il devient urgent de remplacer les départs en retraite !

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Le statut fonctionnaire

Négociation pour un régime collectif de santé pour les fonctionnaires : C’est parti !

Le 31 janvier la direction a ouvert les négociations sur la mise en place d’un régime collectif de santé pour les fonctionnaires. Elle a l’intention d’aboutir d’ici la fin du premier semestre à un accord pour une mise en œuvre en janvier 2018.

La santé n’a pas de prix !

L’idée est partagée par tous, il ne doit pas y avoir de différence de traitement entre les salariés de droit privé et les fonctionnaires. La prise en charge des cotisations santé par l’employeur et le niveau de remboursement des soins doivent être équivalents. L’entreprise doit aussi contribuer au financement de la prévoyance pour les fonctionnaires.

Cette négociation s’ouvre sur les constats suivants :

  • Fin 2020 Orange ne comptera plus que 26000 fonctionnaires.
  • La direction d’Orange refuse d’intégrer la couverture Prévoyance dans ce dispositif.
  • Pour la direction, l’aide aux fonctionnaires ne doit pas lui « coûter » plus cher que l’aide aux salariés de droit privé.

Ensemble exigeons :

  • Que le montant actuel de 37,5€ soit porté immédiatement à un minimum de 60€ par mois rétroactif au 1er janvier 2017,
  • Que les retraités d’Orange et de La Poste, adhérents aujourd’hui au contrat statutaire de la MG, ne soient ni les oubliés ni les sacrifiés,
  • Que le niveau de prestations et les remboursements correspondent à minima au niveau 3,
  • Qu’à la retraite, les salariés conservent les mêmes garanties que les actifs sans augmentation de leur cotisation,
  • Que les conjoints (sans couverture santé) et enfants à charge soient pris en charge, gratuitement comme c’est le cas pour les salariés de droit privé.

Rappel :

Entre 2015 et 2016 un groupe de travail a étudié les conditions de la mise en place d’un régime collectif de complémentaire santé pour les fonctionnaires. Un accord portant sur un dispositif transitoire a été mis en place en attendant des négociations.
Cet accord signé par la CGT acte une aide de 25€/mois pour 2015 et 37,50€/mois à partir de 2016.

Calendrier prévisionnel des prochaines séances :

  • 23 mars
  • 20 avril
  • 11 mai
  • 1er juin
  • 27 juin
  • 11 juillet

En complément…

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Vie au travail

Résultats de l’enquête Stress et conditions de travail 2016

Des milliers de salariés en Danger !

Les résultats de l’enquête Stress et Conditions de travail font apparaître que sur les 46 998 salariés répondants au niveau du Groupe, 10 105 sont en danger par une situation de stress décompensée (stress fort ou très fort, dont les individus n’arrivent plus à compenser par leurs ressources mentales et physiques), qui peut avoir des conséquences graves sur la santé physique ou mentale des salariés (burn-out, pathologies cardiovasculaires, dépression pouvant aller jusqu’au suicide….).

L’enquête révèle que 78% des salariés jugent que leur travail est intense, très bousculé pour 57%, et que le travail est de plus en plus exigeant pour 84% des répondants. 56% des salariés estiment qu’ils ne sont pas assez nombreux pour la quantité de travail à effectuer. 77% des salariés considèrent que leurs perspectives de promotion sont faibles et 67% que les promotions ne sont pas transparentes. 61% des salariés répondent que leur rémunération n’est pas satisfaisante au vu des efforts fournis.
Pour la 1ère fois à la demande de la CGT, et en plus d’une restitution par domaines d’activité (AD, UI, …), les résultats de cette enquête ont été déclinés au niveau local à travers les 279 CHSCT (Filiales comprises).

La CGT, une Organisation Syndicale qui prend ses responsabilités et utile aux salariés !

Au vu des résultats alarmants de l’enquête, la CGT a alerté la direction concernant cette situation lors de la séance du CNSHSCT de décembre 2016, par le dépôt d’une résolution, votée par les 3 élus CGT et la CGC, les autres OS s’abstenant en renvoyant la prise en compte des problématiques sur les CHSCT locaux.

De plus, afin que cette enquête soit utile aux salariés et afin de prendre en compte les besoins exprimés, la CGT FAPT a appelé toutes ses structures et ses élus et mandatés à s’emparer des résultats à travers les IRP, notamment les CHSCT.

Les problématiques liées au travail (moyens au travail, intensité au travail, complexité au travail, temps de travail, sens du travail, reconnaissance au travail, etc.) exprimées pour la 1ère fois par les managers concernant le manque d’effectif (46% d’entre eux signifient qu’ils n’ont pas les effectifs nécessaires pour assurer les missions), démontrent la nécessité de recruter des milliers d’emplois. Par rapport à 2012, l’inquiétude sur les effectifs est une préoccupation commune tant chez les managers que chez l’ensemble des répondants.
Lors de la rencontre de septembre 2016 avec le PDG et DRH d’Orange, la CGT a arraché le recrutement de 1000 emplois supplémentaires.

Plus que jamais, la mobilisation et la lutte du personnel s’imposent pour obtenir de véritables réponses aux besoins exprimés !

Alors que cette 3ème enquête fait ressortir l’expression des besoins (emplois, salaires, reconnaissance, etc.) que la CGT porte depuis des années, la direction au plus haut niveau d’Orange, reliée en local par les DO, Divisions et Unités Opérationnelles, tente de les dévoyer pour ne pas prendre en compte les véritables problèmes et cherche à instrumentaliser les CHSCT :
Commission de suivi, commission de qualité de vie au travail, pressions, culpabilisation des Représentants du Personnel, non-respect des prérogatives (code du travail) des CHSCT, telles sont les méthodes employées par les directions y compris dans les CHSCT où la CGT a déposé des droits d’alerte comme à l’AD Ile de France, l’UI Rhône Durance, l’UI Marseille….

Pour la CGT, ces postures des directions à tous les niveaux démontrent que la Stratégie « ESSENTIEL 2020 » est mise à mal par les résultats de cette enquête 2016. Les attentes des salariés sont fortes. Ils demandent de véritables réponses aux besoins qu’ils ont exprimés.

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Handicap

Le Handicap, c’est l’affaire de tous !

L’accord pour l’emploi et l’insertion des personnes en situation de handicap à Orange SA s’est terminé le 31 décembre 2016. En l’absence d’ouverture de nouvelles négociations par la direction, les Organisations Syndicales ont obtenu la prorogation pour 6 mois par avenant à l’accord en l’état, soit jusqu’au 30 juin 2017.

Cette prorogation permettra aux salariés en situation de handicap de bénéficier du TPSH pendant 6 mois supplémentaires, avec une date maximale de départ en retraite au 1er juillet 2022, ainsi que tout le contenu de l’accord.
Cet accord définit les modalités d’insertion (embauche et maintien dans l’emploi), du parcours professionnel (promotion et de formation), d’accessibilité, et de la reconnaissance des salariés qui ont subi un handicap pendant leur carrière.
Des négociations sont actuellement en cours sur les modalités de l’application de la loi Rebsamen à Orange, et peuvent impacter les conditions de négociation de l’accord pour l’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés.

La CGT rappelle qu’elle souhaite un accord triennal entièrement dédié au «HANDICAP», et non pas dilué avec un accord annuel qui englobe l’égalité professionnelle, la vie privé/professionnelle et la diversité comme le prévoit la Loi Rebsamen car on ne traite pas de la même manière une discrimination due à un handicap, une discrimination homme-femme, une discrimination sur l’origine, une discrimination de type orientation sexuelle, une discrimination sur l’âge, même si elles sont toutes traversées par la même réalité : l’existence de préjugés fortement ancrés !

Dans 80 % des cas, l’origine du handicap est une conséquence d’un accident de la vie ou d’une maladie. Le handicap peut être permanent ou temporaire. Quel que soit la conséquence, nous pouvons tous être concernés de manière directe ou indirecte !

L’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs handicapés ou pas n’est pas naturelle en soi. Elle est le fruit d’une volonté politique et des luttes et de la vigilance des salariés et des représentants du personnel. Nous savons que le cadre réglementaire qui garantit ces améliorations subit parfois des reculs (passage de 10 % en 1957 à 6 % en 1987 de l’obligation d’embauche, reports successifs sur les obligations d’aménagement de locaux et du domaine public pour faciliter l’accessibilité, recul de l’obligation de surveillance médicale annuelle – SMR).

Le taux de chômage de la population en situation de handicap est deux fois supérieur au taux tout public (18 % contre 10 %).

Seulement 6 % des personnes handicapées sont en emploi, soit 927 000 personnes, les ¾ dans le secteur privé.

47 % des handicapés demandeurs d’emploi ont 50 ans et plus contre 24 % pour le tout public. (Source AGEFIPH)

Nous appelons tous les salariés à soutenir nos propositions dans les négociations qui vont s’ouvrir afin :

  • qu’il n’y ait pas de recul sur l’accord existant,
  • de faire bénéficier tous les salariés du Groupe de ce nouvel accord,
  • de continuer à embaucher dans tous les types de métier, quel que soit le type de handicap,
  • de faire vivre « l’ascenseur social » dans une entreprise « citoyenne, responsable, innovante, digitale et humaine ».

En complément…

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