ACTUALITÉS

ASC / Restauration

ASC : des conceptions qui s’affrontent !

Les activités sociales et culturelles (ASC) sont de plus en plus présentes dans les campagnes électorales et ce souvent au détriment du rôle économique du CE. Restructurations incessantes, revendications salariales, création d’emplois…. sont ainsi mises au second plan.
Pour la CGT, il n’y a pas d’ambiguïté possible, l’augmentation du pouvoir d’achat est du ressort de l’entreprise et n’a rien à voir avec les ASC.

Les activités sociales et culturelles doivent être solidaires et émancipatrices. C’est pourquoi la CGT, fidèle à ses valeurs se prononce :

• Pour que l’enveloppe des ASC se calcule sur la base d’un minimum de 3% de la masse salariale (hors restauration, logement, transport et CESU qui devraient être de la responsabilité de l’employeur.

• Pour des ASC, de proximité et ce en cohérence avec notre revendication d’IRP aux plus près des salariés. Nous sommes convaincus que l’amélioration des prestations passe par une gestion au plus proche du lieu de vie et de travail des salariés. Ce qui permet une consultation et une mise en œuvre directe.

• Pour des orientations claires en matière de quotient familial (QF), allant dans le sens de la justice sociale, où soit pris en compte la réalité du pouvoir d’achat de la famille quelle que soit sa constitution. Nous sommes pour que les aides soient données aux ouvrants droits (vous) et à leurs ayants droits (votre conjoint, vos enfants). Pour une aide spécifique aux familles monoparentales. Nous sommes pour que les retraités restent des ouvrants droits et donc continuent de percevoir des activités sociales et culturelles.

• Pour le droit aux vacances de qualité pour tous. Nous militons pour que toutes les propositions de vacances soient élaborées par les CE, au plus près des salariés. Nous sommes pour élaborer des systèmes de priorité pour que tout le monde puisse partir tout en prenant en compte les ressources et la situation familiale de chacune et chacun.

• Pour que les CE constituent progressivement leurs propres patrimoines en prenant, des parts (lits) dans des villages vacances par un système d’autofinancement afin d’obtenir des tarifs préférentiels et être sûr de pouvoir proposer aux ouvrants droits des prestations dans les périodes critiques que sont les vacances scolaires d’hivers, de printemps et d’été.

• Pour une vraie réponse aux besoins sociaux en termes de logement par l’investissement de l’entreprise dans de nouvelles habitations et par la création de nouveaux restaurants collectifs.

• Pour la pratique du sport dans l’entreprise et à l’extérieur. Nous sommes pour la mutualisation entre les CE des structures existantes et pour l’investissement en commun de nouvelles.

• Pour le développement et l’accès à la culture, par des propositions attractives qui permettent aux ouvrants droits et à leur famille la découverte d’activités artistiques à laquelle pour des raisons sociales ou financières ils n’auraient pas eu accès.

• Pour que les CE participent aux financements de créations artistiques.

• Pour une billetterie de proximité qui permette de vraies réductions et qui favorise les spectacles vivants.

• Pour des activités sociales et culturelles qui permettent de tisser des liens entres les ouvrants droits en organisant des soirées culturelles, des loisirs des rencontres sportives, des soirées festives (arbre de noël…..)

• Pour les vacances de qualité pour les enfants et pour faire vivre en priorité les structures à but non lucratif existantes et la mutualisation du patrimoine des CE.

• Pour prioriser le financement des modes de gardes d’enfants collectifs et le financement par les entreprises de berceaux.

• Pour que l’entreprise finance en totalité les CESU qui sont souvent utilisés par les ouvrants droits pour répondre à des contraintes liées à leur activité professionnelle et notamment le développement des horaires tardifs et de week-end.

• Pour que pour toutes ces prestations les organisations syndicales fassent le choix, lorsque c’est possible, de prestataires qui répondent à des valeurs éthiques et sociales. Pour que l’argent du social serve à développer le social et non pas à « engraisser davantage des actionnaires ». Nous sommes pour la mutualisation des structures existantes des CE via des conventions. Nous faisons le choix, lorsque cela est possible, pour les vacances adultes de travailler avec les prestataires du tourisme social (référencés par l’UNAT ou l’ATES). Leurs prestations sont similaires voire supérieures à celles du tourisme marchand sauf que leur but n’est pas lucratif. Les bénéfices, s’il y en a, ne sont pas versés à des actionnaires, mais réinvestis dans l’amélioration des prestations, des conditions de travail de salariés, ou le développement de nouvelles structures sociales. Il nous parait aberrant que des organisations syndicales sous prétexte purement électoralistes abandonnent toutes valeurs collectives. Elles sont prêtes à distribuer l’argent du social dont elles ont la gestion à des entreprises qui exploitent leurs salariés, détruisent l’environnement et dont l’unique but est de satisfaire les profits financiers.

• Pour que les retraités bénéficient des activités sociales et culturelles financée par l’employeur au même titre que les actifs. En effet, ils ont participé à l’essor de l’entreprise durant toute leur activité professionnelle. La CGT est isolée sur cette position. Certaines organisations syndicales estiment que les retraités devraient renoncer aux prestations sociales et culturelles subventionnées dès lors qu’ils font valoir leurs droits à la retraite. La CGT, elle, a une vision toute différente. Elle considère que les salariés et leur famille doivent bénéficier de prestation tout au long de leur vie, dès leur entrée dans l’entreprise. Avec des prestations qui peuvent varier selon les moments de la vie, naissance d’un enfant (garde, colonie de vacances) retraite……

Si comme nous vous partagez ces valeurs de solidarité, rejoignez nous !

@ illustration fotomélia

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Mobilisations

1er Mai 2024

Une journée de convergence des luttes

Les stratégies des différents Groupe et entreprises qui nous emploient reposent sur des objectifs de rentabilité purement financiers par une politique : d’externalisation de l’activité, de développement de la précarité, de bas salaire et d’exonérations de cotisations sociales, dégradation des conditions de travail, des suppressions d’emplois massives. La sous-traitance en cascades jusqu’à l’auto-entrepreneur fait de la précarité une norme conduisant parfois jusqu’à la misère du travailleur ou de la travailleuse contraint-e de dormir dans sa voiture. Les travailleurs pauvres sont une composante de notre secteur.

 

Pour les salaires, pour le progrès social, la dynamique des luttes dans notre secteur doit s’intensifier.

La CGT FAPT appelle l’ensemble des salariés et retraités du secteur à se mobiliser largement le 1er Mai prochain à l’occasion des manifestations et rassemblements interprofessionnels unitaires qui seront organisés partout en France. Cette journée est l’occasion de montrer notre détermination et de faire converger nos revendications pour exiger une amélioration de nos conditions de travail, redonner un sens à notre travail, pour gagner de nouveaux droits, pour augmenter immédiatement le SMIC à 2000 euros brut, modifier en conséquence l’échelle des salaires de la branche des Télécommunications et les pensions de retraite.

 

Pour la paix

Le 1er Mai, journée internationale des travailleurs, doit être une grande mobilisation de solidarité entre les peuples qui s’expriment partout dans le monde pour le progrès social, pour un monde soucieux de l’avenir de la planète et d’un monde en paix. La CGT FAPT propose aux salariés de se rassembler et décider de la mobilisation, sous toutes ses formes afin d’engager à l’appui de toutes les luttes, un processus revendicatif dans les entreprises, les communautés de travail avec des temps forts de convergences revendicatives les, 1er Mai, 22 Mai et 20 Juin.

 

Pour plus d’informations, téléchargez notre tract ci-dessous.

En complément…

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Dialogue social

Négociation relative à l'intéressement 2024

Des négociations sont en cours pour déterminer le montant et la répartition de la prime d’intéressement qui sera versée en 2025 sur les résultats 2024

L’accord précédent, signé par la CFDT, FO et SUD pour une durée de 3ans, a entrainé une baisse constante du montant de la prime, pour atteindre en moyenne 300 euros en 2024.
Le montant de l’enveloppe est déterminé en fonction de l’atteinte des objectifs.

Il est donc urgent de redéfinir des objectifs réalisables et vérifiables !
Les indicateurs étaient répartis dans l’accord précédent : 60% sur l’IPO – 30% sur l’IQSC et 10% sur l’IPE. La CGT propose 50% sur l’IPO (-10%) – 30% sur l’IQSC et 20% (+10%) sur l’IPE.

L’intéressement vise à partager les bénéfices de l’entreprise. Actuellement, le principe est injuste : moins tu gagnes moins tu gagnes !

La CGT réclame une répartition de l’intéressement uniforme, plus juste et plus solidaire !

Pour plus d’informations, téléchargez notre tract ci-dessous.

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Mobilisations

Pétition unitaire négociations salariales 2024

Avec votre mobilisation l’Intersyndicale est plus forte

Avec l’ensemble des organisations syndicales, vous vous êtes massivement mobilisés sur toute la France, sur vos sites, sur les canaux de discussion et les Teams, pour marquer votre indignation face à un partage inégal des richesses et de la valeur créée.

Faites-vous entendre en signant cette pétition via son QRcode.

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Mobilisations

Amplifier la mobilisation pour la réouverture des NAO

Le 26 Mars : une journée qui fera date et qui en appelle d’autres

Les organisations syndicales avaient appelé à des mobilisations partout sur le territoire. Les salariés ont répondu présents avec de nombreux rassemblements sur les principaux sites Orange dans lesquels des centaines de salariés étaient présents à Bridge, Arcueil, Toulous, Rennes, Marseille, Lyon et aussi des actions sur de plus petits sites.

Bridge : le siège d’une direction hors sol et théâtre de la défiance

Les 300 salariés réunis devant Bridge ont désenchanté au bout de quelques minutes. Notre Directrice Générale désireuse de ne pas être dérangée durant son meeting, a fait appel aux CRS et a barricadé les accès du site pour bloquer les entrées et sorties pendant toute la durée de son meeting.

Notre appel au boycott du meeting a lui aussi été suivi… Seul 1 salarié sur 5 s’y est connecté.

Mme Heydemann qui avait été sollicitée par des centaines de questions demandant la réouverture des NAO, a balayé rapidement cette demande… « C’est NON ! »      Voilà sa vision du dialogue social !

La CGT s’est tout de même fait entendre

Les consignes pour la mise en œuvre des Augmentations Individuelles sont modifiées pour laisser plus de marges de manœuvre en local. Le « tout ou rien » qui excluait de fait une majorité de salariés est abandonné. La distribution des AI sera plus souple et distribuée de manière plus équitable. Ce n’est pas une fin en soi… Restons mobilisés pour gagner la réouverture des NAO.

La direction d’Orange a fait savoir aux organisations syndicales qu’elle refuse de rouvrir les négociations car « il n’y a pas assez de salariés qui se mobilisent avec les syndicats ».

la CGT appelle les salariés à poursuivre et amplifier la mobilisation.

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Rémunération / Carrière

En direct des Négociations Salariales (NAO) : Un partage des bénéfices méprisant les salariés !

Orange a publié les résultats financiers de 2023. En résumé, ils sont très bons.
Ce sont les salariés qui créent ces richesses par leur travail.
Après 3 séances de négociations salariales, les propositions de la direction sont indécentes.

La Direction d’Orange augmente
– Le bénéfice net de +10,5% soit 2,89 milliards d’€,
– Le dividende de 7,1% pour 2023 et 2024 pour 1,9 milliard d’€en moyenne par an,
– Le budget de stock option (LTIP) pour les 1 600 hauts dirigeants Orange, cadeau de 1 000 actions
– Les économies de coûts drastiques sur le dos des salariés (plan « Scalp Up ») : 300 millions d’€ sur un an sur la masse salariale et l’immobilier soit la moitié du plan prévu sur 3 ans,
– La charge de travail par le non-remplacement des 5 000 départs annuels.

La Direction d’Orange baisse
– Les mesures d’augmentation de salaires, (3% pour une inflation fin 2023 à 4,8%),
– Les budgets des promotions et de l’égalité salariale (- 60% vs 2022),
– Le budget de l’intéressement et de la participation (-10% en moyenne),
– La Part Variable Managériale (-10%),
– Les conditions de travail (réduction des mètres carrés, réorganisations, …),
– Les effectifs puis sous-traite et externalise,
– Le sens du travail bien fait.

Lors d’une HIS intersyndicale, plus de 5 000 salariés ont exprimé clairement leur mécontentement sur ces
propositions et ont demandé aux syndicats d’agir. La CGT FAPT a écouté les salariés et appelle à l’action après
une première mobilisation le 20 février à Alleray et Rennes qui ont permis d’obtenir des petites avancées

94% du bénéfice pour les actionnaires et des miettes pour les salariés.
Cette répartition des richesses indécente et injustifiée doit cesser !

LA CGT FAPT APPELLE TOUS LES SALARIES A UNE GRANDE MOBILISATION
LE 29 FEVRIER A 9H SUR LE SITE D’ALLERAY ET DES DEBRAYAGES* SUR TOUT LE TERRITOIR

La CGT FAPT a déposé un préavis de grève pour exprimer les revendications

  • * Débrayer une heure ou deux ou une
    journée est un droit. Pour les ACO, la
    retenue est proportionnelle, pour les AFO
    c’est une retenue égale à 1/30ème

En complément…

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PUBLICATIONS

n°39 Septembre-novembre 2023

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Depuis le 29 février, seule la mobilisation peut faire bouger les lignes.

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