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Rémunération / Carrière
Projet Libellule Phase 2 : Des négociations déloyales !
Dans le cadre des négociations du « projet libellule », portant sur les mesures d’accompagnement des salariés concernés par les arrêts d’exploitation ou fermetures des boutiques (évolution du modèle de la distribution d’Orange France pour la période 2023-2026, la Direction continue à faire des propositions très en deçà de celles proposées dans les accords négociés localement ces dernières années, notamment dans les Plans Schéma Directeur (PSD) des boutiques.
La Direction dit vouloir « proposer un package à l’ensemble des salariés » en souhaitant « embrasser les différentes mesures connues et les vouloirs cumulatives ». Pourtant, ces premières propositions de mesures sont indécentes autant sur le contenu que sur les montants et moyens proposés.
Nous sommes très loin d’avoir une négociation d’exception, comme l’a souligné la direction.
Ce projet n’est pas du tout à la hauteur de ce qui a été promis !
En parallèle, la direction mène une « opération marketing » auprès des salariés des boutiques pour susciter avec force leur intérêt pour une mobilité vers la Générale de Téléphone (GDT), alors qu’aucune publicité d’aucune sorte ne leur est faite concernant les postes proposés au sein d’Orange France.
Cela ne correspond en rien aux engagements pris par la Direction depuis l’annonce de ce projet !
Alors même que plusieurs Organisations Syndicales informent la Direction ne pas pouvoir être disponible pour assister à certaines séances prévues dans le calendrier imposé par la Direction, celle-ci n’en tient pas compte, et ne prends même pas le soin de répondre aux mails reçus à ce sujet.,
L’ensemble des Organisations Syndicales ont tenu à exprimer à la Direction par une déclaration unitaire leur désaccord face à l’indécence des propositions financières, la fixation unilatérale du calendrier de négociation et ont dénoncé la campagne de promotion faite dans les AD pour les mobilités vers la GDT lors de la 3ème séance.
Les OS ont également mis fin à cette séance de négociation et ont demandé aux représentants de l’entreprise de revenir pour la prochaine séance avec un mandat de négociation fiable et significatif.
Pour la CGT, la Direction souhaite aller très vite à signature (avant fin mars). Nous avons demandé que le calendrier de ces négociations tienne compte des mobilisations actuelles contre la réforme des retraites dans lesquelles l’ensemble des OS présentes sont embarquées ; mais aussi que le temps accordé à ces séances permette un travail de qualité. Il est inconcevable de recevoir un document préparatoire la veille de la séance ! La CGT a rappelé à la Direction que les élus présents sont les représentants des salariés, et non des outils déshumanisés mis à disposition de l’entreprise.
La Direction affirme n’avoir ni rétroplanning, ni projection des boutiques concernées et encore moins des salariés, ni visions des postes à long terme qui pourraient être proposés aux salariés impactés. La Direction prévoit des arrêts d’exploitation de boutiques qui se feront en fonction des capacités de reclassements avec des retours dans les CSE une à deux fois par an, et des préemptions de postes réalisées pour les salariés des boutiques. La copie 2024 des PSD sera disponible au mois de mai 2023. Sur un bassin d’emploi très précis, il faudra la possibilité de repositionner les salariés, mais avoir des infos d’un point de vue géographique est actuellement impossible.
La seule priorité claire est le souhait de la Direction de filialiser ses salariés en les poussant vers la GDT. Inconcevable pour la CGT !
Une OS a également suggéré de faire figurer dans cet accord la possibilité de recourir à la rupture Conventionnelle Individuelle (RCI). La Direction a saisi cette idée proposant des ruptures conventionnelles collectives (RCC) mais pas individuelles. Ils ne pensaient pas avoir à l’utiliser, mais veulent bien y réfléchir. Face à cette annonce, la CGT a d’ores et déjà annoncé que si ce RCC devait être une forme de PSE déguisé, ce sera bien évidemment sans elle !
Sur quoi, l’ensemble des autres OS ont abandonné cette proposition. La Direction a pris acte.
La CGT, après avoir consulté les salariés, exige des négociations en local. Les disparités entre territoires, et entre boutiques sur un même territoire, ne peuvent faire l’objet d’une seule négociation. Nous souhaitons que si accord il y a, il couvre l’ensemble des salariés qui seraient lésés par une fermeture, qu’il soit dans la vision 130/160 du projet ou pas.
Parce qu’ils font le même travail, les salariés de l’ensemble du réseau de boutique AD et GDT doivent avoir les mêmes droits et garanties.
Pour la CGT l’entreprise doit permettre en tout point du territoire à l’ensemble des usagers d’accéder à l’ensemble des services des télécoms.
Pour ce faire, il est urgent de développer l’emploi stable et qualifié avec des embauches massives, pour améliorer le service rendu mais aussi les conditions de travail et de vie.
Les salariés des maisons mères, des filiales, prestataires et de la sous-traitance, …quel que soit leur statut, contribuent tous aux activités des télécoms, c’est pourquoi la CGT FAPT demande que tous les salariés aient accès aux mêmes droits et garanties.
La CGT FAPT appelle les salariés à mettre la France à l’arrêt dès le 7 Mars, et à poursuivre le 8 Mars, journée internationale pour les droits des Femmes, pour que ce soit une journée de lutte pour l’égalité et à continuer de s’exprimer au travers du questionnaire accessible via le QR code ci-contre, afin que les élus et représentants CGT puissent porter votre parole lors de ces négociations.
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Rémunération / Carrière
En direct des Négociations Salariales (NAO) : Un partage des bénéfices méprisant les salariés !
Orange a publié les résultats financiers de 2023. En résumé, ils sont très bons.
Ce sont les salariés qui créent ces richesses par leur travail.
Après 3 séances de négociations salariales, les propositions de la direction sont indécentes.
La Direction d’Orange augmente
– Le bénéfice net de +10,5% soit 2,89 milliards d’€,
– Le dividende de 7,1% pour 2023 et 2024 pour 1,9 milliard d’€en moyenne par an,
– Le budget de stock option (LTIP) pour les 1 600 hauts dirigeants Orange, cadeau de 1 000 actions
– Les économies de coûts drastiques sur le dos des salariés (plan « Scalp Up ») : 300 millions d’€ sur un an sur la masse salariale et l’immobilier soit la moitié du plan prévu sur 3 ans,
– La charge de travail par le non-remplacement des 5 000 départs annuels.
La Direction d’Orange baisse
– Les mesures d’augmentation de salaires, (3% pour une inflation fin 2023 à 4,8%),
– Les budgets des promotions et de l’égalité salariale (- 60% vs 2022),
– Le budget de l’intéressement et de la participation (-10% en moyenne),
– La Part Variable Managériale (-10%),
– Les conditions de travail (réduction des mètres carrés, réorganisations, …),
– Les effectifs puis sous-traite et externalise,
– Le sens du travail bien fait.
Lors d’une HIS intersyndicale, plus de 5 000 salariés ont exprimé clairement leur mécontentement sur ces
propositions et ont demandé aux syndicats d’agir. La CGT FAPT a écouté les salariés et appelle à l’action après
une première mobilisation le 20 février à Alleray et Rennes qui ont permis d’obtenir des petites avancées
94% du bénéfice pour les actionnaires et des miettes pour les salariés.
Cette répartition des richesses indécente et injustifiée doit cesser !
LA CGT FAPT APPELLE TOUS LES SALARIES A UNE GRANDE MOBILISATION
LE 29 FEVRIER A 9H SUR LE SITE D’ALLERAY ET DES DEBRAYAGES* SUR TOUT LE TERRITOIR
La CGT FAPT a déposé un préavis de grève pour exprimer les revendications
- * Débrayer une heure ou deux ou une
journée est un droit. Pour les ACO, la
retenue est proportionnelle, pour les AFO
c’est une retenue égale à 1/30ème
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Rémunération / Carrière
En direct des Négociations Salariales (NAO) : Toujours très loin du compte !
Lors de la 2è séance, la direction n’a rajouté que des miettes pour faire croire qu’elle améliorait ses
propositions.
Pour les employés et agents de maîtrise fonctionnaires : 200 € annuel en plus des 5 points d’indice sur décret
et applicable en janvier, 295 € brut annuel, soit au total 41,25€ brut/mois.
Pour tous les autres (ensemble des salariés de droit privé et cadres fonctionnaires), en fonction de leur salaire :
SGB ≤ 33 000 € 900 € : brut annuel, soit 75 € brut/mois
33 000 € < SGB ≤ 46 000 : € 500 € brut annuel, soit 41,67 € brut/mois
SGB > 46 000 € : 0 €/mois, pas d’augmentation collective garantie
Face à ces propositions qui sont très loin des besoins, l’ensemble des organisations syndicales a quitté la séance
en demandant à la direction de revenir avec des propositions à la hauteur du nécessaire
L’ensemble des Organisations Syndicales Représentatives organise une Heure d’Information
Syndicale le 15 février de 14h à 15h sur le site d’Alleray et en teams (invitation à venir)
Ce sera le jour de la présentation des résultats financiers 2023 d’Orange. Cela posera autrement la question du
partage de la richesse créée. Ce sont les salariés qui par leur travail ont créé les résultats que la direction va
annoncer, un partage plus équitable est nécessaire car il est inacceptable que les salariés aient perdu du
pouvoir d’achat depuis 2022 alors que le dividende augmente lui !!!
Pour peser sur la réunion NAO du 16 février, la CGT appelle à des rassemblements
le 16 février à 9h à Alleray et sur tous les sites pour exprimer votre mécontentement
La CGT s’appuie sur la consultation menée auprès des salariés et revendique :
– l’égalité salariale femmes / hommes
– des promotions pour les 20 000 salariés non promus depuis plus de 10 ans.
– à minima les augmentations collectives suivantes :
SGB ≤ 40 000 € : 4 000 € brut annuel, soit 333,33 € brut/mois
40 000 € < SGB ≤ 55 000 € : 3 500 € brut annuel, soit 291,60 € brut/mois
SGB > 55 000 € : 3 000 € bruts annuels, soit 250 € brut/mois
Ces mesures nécessitent un budget de 260 millions d’euros, équivalent à 10 centimes de
dividende. Nous demandons que l’entreprise récompense le travail avant d’alimenter le capital.
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Rémunération / Carrière
En direct des Négociations Salariales (NAO) : Des propositions inacceptables !
Voici les propositions d’augmentations collectives faites par la direction le 24 janvier 2024.
Pour les employés et agents de maîtrise fonctionnaires : les 5 points d’indice de janvier, et c’est tout.
Pour tous les autres :
SGB ≤ 32 000 € | 800 € brut annuel, soit 66 € brut/mois, 10% des salariés concernés |
32 000 € < SGB ≤ 45 000 € | 300 € brut annuel, soit 25 € brut/mois, 40% des salariés concernés |
SGB > 45 000 € | 0 €/mois, 50% des salariés concernés |
Augmentation collective, en moyenne | |
Employés agents de maîtrise fonctionnaires | +0,75% |
Employés agents de maîtrise de droit privé | +1,6% |
Cadres | +0,1% |
Le coût de la vie a beaucoup augmenté ces dernières années, bien au-delà de l’inflation. Nous nous en rendons toutes et tous compte en faisant nos courses, en payant nos factures. Par exemple, l’alimentation a augmenté de 25% sur les 2 dernières années, l’électricité va faire un bond de 20% en 2023 et 2024.
Orange est une entreprise qui va bien. Le bénéfice net escompté pour 2023 sera proche de 3 milliards. La direction s’engage à affecter seulement 90 millions d’euros en 2024 pour augmenter les salaires de celles et ceux qui produisent la richesse de l’entreprise.
Une goutte d’eau si on le compare aux 1,8 milliards versés en dividende aux actionnaires en moyenne chaque année. La direction a d’ailleurs eu l’indécence de prévoir en 2024 une augmentation de 2 centimes de dividende, soit un budget supplémentaire de 53,2 millions d’€ qui échappe aux salariés.
La CGT exige un autre partage de la richesse. Personne ne doit perdre de pouvoir d’achat, les évolutions de compétences doivent être mieux reconnues, les femmes doivent avoir des salaires à la hauteur de ceux des hommes.
Pour que les propositions de la direction soient à la hauteur, il faudra que les salariés se mobilisent. La CGT fera des propositions d’action lors de la prochaine intersyndicale le 30 janvier.
Consultation sur les salaires, donne ton avis : L’analyse des négociateurs CGT en vidéo :
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Négociations Salariales (NAO) 2024 : Bilan 2023 : un budget trop insuffisant
Les augmentations collectives ont représenté en moyenne :
- 4,75% du SGB pour les employés et agents de maîtrise de droit privé.
- 3,5% pour les employés et agents de maîtrise fonctionnaires (en intégrant l’augmentation du point d’indice).
- 2,3% pour les cadres
Les augmentations individuelles ont été attribuées à la moitié des employés et agents de maîtrise de droit privé, pour un montant en moyenne représentant un peu plus de 1% du SGB, et à 74% des cadres à hauteur d’au moins 2%.
La forte proportion d’augmentations individuelles aux cadres montre l’insuffisance des mesures collectives attribuées. Pour que personne ne soit laissé pour compte il serait plus juste de donner une augmentation collective à la hauteur des besoins. Elle doit permettre de gagner du pouvoir d’achat.
La CGT avait raison d’insister sur les augmentations collectives. Surtout dans un contexte de forte augmentation du coût de la vie.
Cela renforce la volonté de la CGT d’obtenir des augmentations collectives, qui font gagner du pouvoir d’achat à TOUS les salariés d’Orange
Les employés et agents de maîtrise fonctionnaires sont les oubliés des mesures.
Correction des inégalités salariales des femmes
Quoi qu’en dise la direction, il reste un problème non résolu sur l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
De nombreuses salariées ont dû réclamer leur nuage de points pour être reconnues en dépositionnement et obtenir une régularisation de leur situation. Notre constat est que la direction ne rattrape pas d’elle-même toutes les situations de dépositionnement.
Promotions : une dérive inacceptable
En 2023 il y avait 20 260 salariés non promus depuis plus de 10 ans contre 18 385 en 2022, soit 2 000 de plus. C’est 1 salarié d’Orange sur 3 qui n’est pas reconnu depuis plus de 10 ans.
C’est le signe d’un budget promotion très insuffisant.
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Négociations Salariales (NAO) 2024
Nouvelle représentativité syndicale nationale chez Orange…
Chaque année, les Négociations Annuelles Obligatoires-NAO, aussi appelées négociations salariales concernent tes augmentations de salaires, tes promotions et les corrections salariales comme les inégalités entre les femmes et hommes. Suite aux récentes élections CSE, ces négociations vont se dérouler de mi- janvier à février 2024 entre la direction et trois organisations syndicales représentatives : la CGT FAPT, la CFDT et la CFE-CGC.
La direction d’Orange privilégie les intérêts des actionnaires à ceux des salariés…
Une enveloppe de 800 millions d’euros vient d’être débloquée le 6 décembre pour satisfaire l’appétit insatiable des actionnaires d’Orange (acompte de dividendes). Sachant que les salariés représentent seulement 6% de l’actionnariat d’Orange, 94% de cette somme, fruit du travail des salariés, va remplir les poches de l’état et des fonds de pension qui ont investi chez Orange.
Chaque salarié apporte 318 422 € au chiffre d’affaires et 15 730 € de bénéfice net
Un autre partage de la richesse s’impose…
Pourtant, la direction d’Orange privilégie depuis des années la rémunération des actionnaires à la juste rémunération des salariés (97% des bénéfices vont en dividendes).
Pire, depuis quelques années, les augmentations restent inferieure à la hausse du coût de la vie qui perdure (alimentation : +25% en 2 ans, gaz : +10% en 1 an, …). Elles entrainent une perte significative
de pouvoir d’achat.
La CGT FAPT s’efforcera d’améliorer le pouvoir d’achat et la juste reconnaissance des compétences des salariés.
Il n’y a pas de fatalité. Comment faire changer les choses ?
La direction fait le choix de privilégier la rémunération des actionnaires. Les arguments des négociateurs CGT FAPT ne suffisent pas. Seul le rapport de force avec l’intervention des
salariés changera la donne.
Dans un premier temps, la CGT FAPT vous met à disposition un questionnaire pour affiner vos attentes et vos revendications qu’elle portera lors des négociations.