ACTUALITÉS
Cadre
Après deux ans de concertation, le gouvernement a dévoilé, le 18 juillet, son projet de réforme des retraites. Il propose que le futur « système universel » comprenne un « âge d’équilibre » à 64 ans assorti d’un système de décote/surcote, souhaitant inciter « au prolongement de l’activité »…
Sans ressources nouvelles, les pensions vont chuter.
Le gouvernement veut assurer le financement des retraites à moyens constants alors que nous savons que l’augmentation du nombre de retraités est estimé à 37% d’ici 2050. Quel sera le montant de notre pension ? À quel âge pourrons-nous partir en retraite avec une pension permettant le maintien du niveau de vie ? Il n’y a ni réponse à ces questions, ni simulation officielle de l’impact de la réforme. Toutes les générations nées à partir de 1963 seront concernées. Dès 2025, elles devront avoir cotisé, de fait, 172 trimestres et basculeront dans le système à point.
Un taux de pension qui se joue à la loterie.
Le gouvernement affiche le slogan : « un euro cotisé ouvrira les mêmes droits à retraite ». Peut-être… sauf que rien n’est dit sur le contenu même de ses droits. De plus nous ne sommes pas tous en mesure de cotiser tout au long de notre vie (études, maladie, chômage, congé parental, etc.) quid des solidarités ? Enfin, ne soyons pas naïfs la valeur du point sera amenée à fluctuer et le montant de la retraite avec. Aujourd’hui les pensions représentent en moyenne 61 % du salaire moyen. Le montant des pensions dans le nouveau système ne sera défini qu’au moment du départ, en fonction de l’espérance de vie de sa génération et de la situation économique. Faisons tout de suite une simulation grâce au site de l’UGICT-CGT en flashant le code joint au tract que vous pouvez télécharger ci-dessous.
Pour les cadres, c’est le déclassement !
Avec la prise en compte de l’ensemble de la carrière au lieu des 25 meilleures années dans le privé ou des 6 derniers mois dans le public, celles et ceux qui ont eu des carrières ascendantes seront particulièrement perdants.
Ceci sera renforcé par la fin des retraites complémentaires AGIRC-ARRCO, et par la limitation à 3 plafonds de la Sécurité sociale (contre 8 actuellement) des salaires pris en compte.
Les grands gagnants seront les assureurs et les banquiers
Pour les cadres, si le système par points ne garantit plus le maintien du niveau de vie, celles et ceux qui en ont la capacité se tourneront vers l’épargne individuelle et la capitalisation, au détriment du financement de notre système solidaire par répartition. Au risque de perdre leur retraite en bourse.
La France dégage de plus en plus de richesses. L’équation est donc simple: partageons les richesses pour répondre aux besoins et augmentons le niveau de pension.
La CGT propose :
- D’augmenter les salaires du privé comme du public, d’imposer l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, de mener une politique de développement de l’emploi durable et de qualité. Cela rapporterait 38 milliards d’euros pour les retraites.
- De soumettre à cotisation les primes des fonctionnaires et tous les éléments de rémunération du secteur privé, de supprimer le plafonnement des cotisations des salaires et de supprimer les exonérations fiscales. Cela rapporterait 36 milliards d’euros pour les retraites.
- De taxer les revenus financiers, les GAFAM et de lutter contre l’évasion fiscale. Cela rapporterait 20 milliards d’euros pour les retraites.
À cela s’ajoute la nécessité que tous les fonds mobilisés, ou en réserve pour assurer la pérennité du système de retraite, soient réalisés sous la forme d’investissements socialement responsables sous le contrôle d’un pôle financier public.
38 milliards+36 milliards+20 milliards=94 milliards d’euros consacrés aux retraites. C’est plus qu’il n’en faut pour assurer sa pérennité ! C’est donc une question de choix politique !
Stoppons la régression sociale !
Mobilisons-nous le 24 septembre !
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Communiqués de presse
Résultats financiers du T1 2025
Communiqué CGT-FAPT
Le groupe Orange a publié des résultats financiers solides pour le premier trimestre 2025, avec un chiffre d’affaires en légère progression de 0,6 %, atteignant 9,9 milliards d’euros. Cette croissance est essentiellement portée par la dynamique de la zone Afrique et Moyen-Orient (+12,8 %), ainsi que par les services de détail (+2,4 %).
Mais derrière cette belle communication, la réalité sociale vécue par les salariés est alarmante. La France, cœur historique du groupe, voit ses revenus reculer de 1,3 %, signe d’une pression croissante de la concurrence et un environnement économique difficile. Mais qui paie réellement le prix fort de cette course effrénée à la rentabilité ? ce sont les salariés, en première ligne, qui subissent de plein fouet l’accélération des transformations, la multiplication des restructurations et des plans d’économies drastiques au détriment de leurs conditions de travail et de leur santé.
Par ailleurs, les indicateurs respectifs de rentabilité et d’investissements progressent (EBITDAaL en hausse de 3,2 % à 2,5 milliards d’euros, eCAPEX en hausse de 6,6 % à 1,46 milliard d’euros). Cependant, ces résultats ne doivent pas masquer les tensions sociales internes avec des conséquences parfois dramatiques, ni les efforts importants déjà consentis par les personnels et devenus insoutenables générant stress, démotivation et mal-être au travail.
Pour la CGT FAPT, ces résultats confirment la nécessité d’une stratégie ambitieuse, reposant sur des investissements massifs, une vision à long terme, et une meilleure reconnaissance du travail des salariés. L’avenir d’Orange et des salariés doivent passer par une politique sociale à la hauteur des enjeux humains, technologiques et environnementaux.
Dans un climat social tendu, la recherche de rentabilité ne doit pas se poursuivre par une intensification des restructurations, la dégradation des conditions de travail ou la remise en cause des droits sociaux. Il est impératif que la direction d’Orange réaffirme son engagement en faveur d’un dialogue social réel, transparent, et porteur de progrès.
La CGT FAPT appelle Orange à conjuguer performance économique et responsabilité sociale en réorientant sa stratégie autour de l’humain, de la qualité de service, et du respect des valeurs collectives qui ont fait la force d’Orange par le passé.
Nous resterons mobilisés pour défendre les intérêts des salariés, et pour que les défis de demain soient relevés dans la justice sociale, la solidarité et la dignité.
Culture de Paix
1er Mai : Ensemble et en lutte pour les conditions de travail, les retraites et la paix !
Le 1er mai, c’est aussi une belle journée pour adhérer à la CGT.
La CGT FAPT appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser massivement le 1er mai, partout où des manifestations sont organisées, et à participer activement aux initiatives de la semaine autour du 28 avril.
Ensemble, faisons du 1er mai une journée de lutte, de solidarité et de paix !
Lire l’article complet et/ou le tract de l’Union Générale des Ingénieurs, Cadres et Techniciens CGT ci-dessous
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Démantèlement de l'entreprise
Service Client Entreprise - Une réorganisation au détriment des salariés !
Orange poursuit la transformation du Service Clients Entreprises (SCE) avec une logique purement financière : suppressions de postes, mobilités forcées et précarisation des conditions de travail. Derrière les discours rassurants, la réalité est tout autre : incertitude, discriminations et absence de garanties pour les salariés.
Pour une information complète, téléversez notre tract ou lisez l’article complet ci-dessous.
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Démantèlement de l'entreprise
Stratégie Orange Business
Lors du dernier CSEC, la direction d’Orange Business (OB) a dévoilé sa vision stratégique. Derrière les grands discours sur la modernisation et l’innovation, une réalité encore brutale se dessine : les salariés vont payer une fois de plus le prix fort des restructurations et des choix financiers hasardeux !
Pour une information complète, téléversez notre tract ou lisez l’article complet ci-dessous.
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Dialogue social
La CGT signe l'accord Handicap
Des avancées importantes !
Depuis le 24 septembre 2024, les négociations sur le nouvel accord handicap se sont déroulées dans un climat tendu. Face à une direction inflexible, qui s’est contentée de reconduire l’ancien accord sans répondre aux revendications des organisations syndicales, la CGT a pris l’initiative de créer une intersyndicale pour peser davantage dans les discussions.
Malgré les obstacles, notre mobilisation a permis d’arracher des avancées significatives pour les salariés en situation de handicap.
Pour une information complète, téléversez notre tract ou lisez notre article complet ci-dessous.
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