ACTUALITÉS

Les infos du CA

La régression sociale n’est pas une fatalité !

Édito

Au travers d’un vocabulaire volontairement Trompeur ( moderniser, reformer, simplifier, sécuriser les entreprises….) , le gouvernement et le MEDEF voudraient ringardiser la CGT et faire accepter aux salariés de véritables reculs sociaux.
L’idée selon laquelle plus de flexibilité, plus de pouvoir pour les employeurs est source d’une meilleure compétitivité et de création d’emplois, est très ancienne. Elle est officiellement remise en cause : l’OCDE par exemple, confirme qu’il n’y a pas de relation entre le taux de chômage et le taux de protection des salariés. A l’inverse, cela a un effet immédiat sur le niveau de rémunération du Capital.

L’option est donc de sécuriser les employeurs et de précariser les travailleurs.
L’idée de décliner un code du travail entreprise par entreprise, affaiblir les branches ou barêmiser les indemnités prud’homales induira du dumping social, alourdira le lien de subordination à l’entreprise et affaiblira le salarié.

Actu Orange

La CGT a des propositions pour améliorer la situation économique et sociale du pays.

Monopoly Télécoms

Non au désengagement de l’État, oui à une appropriation publique.

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Relation client

Orange - UAT/SCO : LES SALARIES, GRANDS OUBLIES DE LA DCGP !

 

Face à la déflation des effectifs dans toutes les unités, la gestion des activités, du manque de reconnaissance, une intervention était nécessaire auprès de la Direction Commerciale Grand Public (ex-DRCGP) pour dénoncer la stratégie de la direction métier. C’est en ce sens que la CGT a demandé une audience, elle a été reçue le 27 avril.

La CGT a dénoncé l’absence de recrutements pour faire face à la charge de travail. Ces situations de sous-effectif dégradent la qualité de service, les conditions de travail et génèrent de l’insatisfaction clients.

La CGT a également interpelé la direction sur la complexité des activités sur les N1 lié à PeCHE (appui à chaud), sur les N2 où tous les dossiers sont devenus complexes, le manque de reconnaissance, la stratégie de réduction des coûts se traduisant par l’externalisation des activités comme le 118712, l’activité e-tchat, les flux SCO-UAT.

La CGT a demandé des éléments chiffrés notamment la vision des effectifs par activités en SCO-UAT d’ici 2020, l’évolution de la sous-traitance et les activités digitalisées et leurs évolutions.

La Direction Commerciale Grand Public nous a expliqué que sa stratégie était la bonne puisque les résultats étaient au RDV.

Et les salariés ?

La DCGP n’en a pas parlé,

Ce sont les grands oubliés de sa stratégie !…

Pour d’info n’hésitez pas à télécharger notre tract.

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Communiqués de presse

Non au désengagement de l’État Oui à une appropriation publique démocratique

Dans une interview au Monde le 26 mai dernier, le PDG d’Orange affirme que la privatisation totale de l’entreprise ne lui pose aucun soucis économique, pour lui « l’entreprise est prête…»

A l’inverse, la CGT considère qu’il y a urgence à placer les choix stratégiques du secteur des Télécoms sous contrôle démocratique.
La situation à SFR où 2500 emplois ont été supprimés quelques mois à peine après l’arrivée d’un investisseur privé accentue notre conviction.
Pour la CGT, un renforcement de la présence de l’État dans Orange irait dans le sens de l’appropriation publique démocratique pour un service public de la communication que défend la CGT, dans un contexte concurrentiel destructeur d’emploi qui menace chaque jour l’avenir des salariés.
Alors que les Télécoms sont au centre de l’écosystème numérique qui transforme en profondeur la société et le travail, la CGT réaffirme son exigence d’une autre répartition des richesses pour relever les défis de l’entreprise dans la période :

  • Développer l’emploi stable,
  • Améliorer les conditions de travail pour l’ensemble des salariés y compris les cadres.
  • Assurer l’accès au très haut débit (4 G, fibre Optique , 5G) partout et pour tous, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

Ces enjeux sont menacés par une stratégie financière qui conduit à augmenter de 8% les dividendes aux actionnaires en 2017. Pour rappel, entre 2008 et 2016, l’entreprise a généré 27 milliards d’euros de bénéfices et a versé 26 milliards d’euros de dividendes.
La CGT réaffirme que d’autres choix sont nécessaires pour assurer durablement l’avenir de l’entreprise, elle fait de nombreuses propositions en ce sens.

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Cadre

Flash cadres n°764 : Viens voir les comédiens…

Alors que la période citoyenne semble suspendue à un entre deux peu mobilisateur, le monde médiatique rivalise de superlatifs laudateurs, comme éberlué par la « présidentialité » du nouvel hôte de l’Élysée.

Orange, ça déménage !
Sous 3 ans le siège d’Olivier de Serres ainsi que les sites de Jobbé Duval, Orange Campus et une partie d’Alleray devraient être regroupés sur Issy Les Moulineaux. Ainsi pratiquement tous les services d’Orange quitteraient Paris.
Le site d’Alleray serait utilisé pour accueillir des équipes de sites parisiens qui doivent être libérés. Certains occupants étaient depuis peu de temps sur ces sites.
La direction affirme que d’un point de vue transport ce serait l’idéal, mais elle méconnait certainement les lignes saturées du RER C et du Tram. Les 2000 salariés concernés vont en faire l’expérience.
In fine, l’alternative proposée pour pallier l’insatisfaction des salariés, sera le télétravail ?
Certainement que l’économie d’échelle résidera aussi dans l’aménagement du site d’Issy avec l’optimisation de bureaux dits de passage.

En complément…

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Actions

1er Juin AG des actionnaires d’Orange : Pour une autre répartition des richesses

Tous les jours, nous est rabâché sans cesse que le travail serait un « coût », qu’il pèserait sur la compétitivité, les investissements et la rentabilité des entreprises. Ce sujet revient éternellement à la surface afin de justifier les régressions sociales et autres attaques sur le code du travail voulues par le patronat. Les politiques de l’Etat vont dans le sens de la baisse du « coût du travail » avec plus de 47 milliards d’aides versées sans aucune contre partie. Orange a perçu autour de 400 millions d’€ de CICE, Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi, depuis 2013 (exonération censées favoriser les créations d’emploi) et a supprimé plus de 13 000 emplois. Mais au fond, est-ce vraiment le « coût du travail » qui est un frein pour notre économie ?

Le travail des salariés crée les richesses…

Alors que pour le capital, le travail est censé être un « coût », force est de constater, chiffres à l’appui, qu’il est essentiellement générateur de richesses. En effet, en France et en 2015, le travail a créé 1 950 milliards d’€ de richesses. A cette même période en moyenne un salarié en produit 75 000 €. Si l’on regarde à Orange, c’est près du double de richesses qui sont créées par les salariés. Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, le travail est le point central de la création des richesses en France et dans le monde. Si ce n’est pas le travail qui « coûte », alors c’est quoi ?

…La finance se les accapare !

Du côté de la finance, la grande majorité des richesses créées par le travail sont captées par les banques et les actionnaires dont l’Etat au détriment des salariés. Ainsi sur les 15 dernières années les dividendes distribués aux actionnaires ont été multipliés par deux. En 2016, ce sont 55,7 milliards d’€ de dividendes qui ont été versés par les entreprises du CAC 40. A Orange entre 2008 et 2016, l’entreprise a généré 27 milliards de bénéfices et a versé 26 milliards de dividendes (96% des bénéfices). Plus globalement le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde représente celui des 99% restant. Ce sont bien les rémunérations du « capital » qui sont un coût, pas le travail !

Les salariés : la variable d’ajustement.

Pour satisfaire aux exigences de la finance, les salariés sont la variable d’ajustement des entreprises. Etant considérés comme «une charge», les directions décident des suppressions massives d’emplois afin de diminuer les «frais de personnel», des délocalisations vers des pays où les salaires sont inférieurs. A Orange, sur une année glissante, ce sont 3 890 emplois qui ont été sacrifiés, soit une économie de 105 millions d’€ pour l’entreprise. Les salariés doivent aussi faire face aux politiques de modération salariale alors que dans le même temps les dirigeants de l’entreprise voient leurs rémunérations et leurs bonus exploser. Ainsi le pouvoir d’achat est en baisse, ce qui n’est pas sans conséquence sur la croissance dans notre pays.

Pour une autre répartition des richesses !

L’enjeu de cette bataille entre le coût du «capital» et le « travail », c’est la juste répartition des richesses créées par le travail. Malheureusement ces dernières vont dans les poches de la finance et non celles des salariés. Le compte de résultat 2016 pour Orange présente un bénéfice net de 3,2 milliards d’€, l’argent existe pour répondre aux enjeux industriels d’avenir (exemples la 5G) mais aussi aux besoins et attentes exprimés par les salariés en matières d’emploi, de reconnaissance et de rémunération.

A Orange, ensemble exigeons :

  • Des embauches immédiates,
  • La reconnaissance des qualifications,
  • L’augmentation des salaires,
  • Un 13ème mois,
  • L’investissement pour l’aménagement du territoire.

 

Cet article est lié à l'action : « Pour une autre répartition des richesses »

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