ACTUALITÉS

Inter-générationnel

ORANGE : ACCORD INTERGENERATIONNEL En direct des négociations N°1

La Direction souhaite commencer cette negociation uniquement sur le depart des seniors. Alors que depuis 2015, 30 000 emplois ont été supprimés, que le glissement vers la fillialisation de nos metiers est en route et que les restructurations dans les unités et divisions nationales sont application à marche forcée malgré le confinement, la direction veut tout de même traiter le sujet de l’emploi des jeunes à l’avant derniere séance de ces négociations.
La CGT a exprimé son désaccord sur la methode et souhaite que l’emploi des jeunes soit une priorité comme cela était le cas les années précédentes. Avant de traiter des départs, la direction souhaite négocier la partie du projet d’accord concernant les séniors, de manière plus ou moins avantageuse, en fonction du metier exercé et de son utilité pour l’entreprise. Elle souhaite ainsi faire une coupe franche dans les emplois transverse avec 6000 emplois à supprimer. Enfin, bien qu’elle connaisse le nombre de departs programmés, elle organise un accord triennal qui incluerait les années 2021 à 2023, alors que 2021 est déjà inclus dans l’accord actuel ! Le pretexte résiderait dans des données inconnues pour 2024, qui croirait cela ?
Ces mêmes directeurs nous annoncent qu’il y aura des recrutements mais, pour l’instant, toujours sans citer de chiffres ! les recrutements pourraient se concevoir de la façon suivante : 1/3 de jeunes de moins de 26 ans, le reste seraient des moins de 35 ans, en soi 2000 alternants et des recrutements ciblés dans les services dit « techniques ».
Avec une augmentation de son résultat net de 56% à 5 milliard d’euros en 2020, la CGT n’a aucun doute sur la capacité financière de l’entreprise. Orange ne connait pas la crise, et ces résultats doivent permettre de créer les emplois nécessaires afin d’améliorer les conditions de travail des salariés qui depuis plus d’une année travaillent dans des conditions pénibles et prennent à leur charge les frais engendrés par le télétravail (électricité, internet, ménage, eau, repas, etc.). Nous demandons simplement de prendre en compte ces frais et de les rembourser aux salariés au plus tôt.
Depuis 2015, nous assistons à un délitement de l’entreprise au rythme d’environ 3500 à 4500 suppressions d’emploi en France en moyenne par an. Aucun service n’est épargné par les départs de collègues non remplacés, y compris dans ceux ciblés par les recrutements. Quant aux arrivées, elles sont très largement insuffisantes puisqu’on observe une moyenne d’un remplacement pour 4 départs, avec des pics à 1 pour 9 dans certaines DO et divisions nationales ! Dans cet accord nous devons également négocier le transfert des savoirs au rythme des départs : durant ces 15 dernières années on déplore la perte du savoir de nos anciens et le démantèlement des métiers au profit de la sous-traitance. Cette situation de manque et de transfert des emplois engendre des dysfonctionnements importants dans nos services et dans le service rendu par Orange à la population.
Autre sujet présenté, la Direction souhaite aussi mettre en place un dispositif appelé « moment de respiration » : les salariés entre 30 et 50 ans pourront, s’ils le souhaitent, aller « voir si l’herbe est plus fraiche ailleurs » et stopper leur activité pendant une année pour faire ce qu’ils ont envi, des formations longues, du mécénat, ou des projets professionnels courts. Les modalités ne sont pas connues pour l’instant, le sujet reste à l’état de proposition.
Plusieurs négociations liées à l’emploi sont étudiées en parallèle : la GPEC, les accords intergénérationnels, et un nouvel accord tiré de la loi El Khomri, l’accord mobilité-fluidité. Celui-ci viendrait s’ajouter en complément de l’accord France Télécom SA à durée indéterminée signé le 5 mars 2010.

Nous devons obtenir l’appui de tous les salariés si nous voulons faire avancer la liste de nos revendications qui n’est pas exhaustive :
• La ré-internalisation des activités et l’embauche des personnels sous-traitants ;
• Le développement de la R et D et l’arrêt de la cession des réseaux d’Orange ;
• Une négociation loyale et un accord de haut niveau garantissant une embauche pour chaque départ ;
• Le recrutement de tous les alternants, apprentis, contrat pro CDD, intérimaires, stagiaires, qui le souhaitent ;
• Des recrutements au niveau scolaire secondaire pour faire vivre l’ascenseur social ;
• Un plan de recrutement ambitieux en région garantissant la pérennité des sites et le développement des activités ;
• L’intégration du complément Orange, une PVC pour les non-cadres et une PVM pour les cadres dans le calcul de la pension retraite pour les fonctionnaires ;
• Une prise en compte des conditions de travail de celles et ceux qui restent et assurer la transmission des savoirs ;
• L’application de la DG51 harmonisée entre directions, pas seulement au gré de ce que chaque direction veut supprimer comme emplois, avec une prime de départ à minima de 2 ans de salaire ;
• Le relèvement des seuils de rémunération minimaux pour les fonctionnaires et les salariés de droit privé, qu’ils soient cadres ou non ;
• Revenir à un TPS sur 5 ans pour élargir le nombre de bénéficiaires avec la possibilité de surcote et de sécurisation du dispositif ;
• Prendre en compte les mesures de l’accord salarial de 2014 pour le départ en II3 des fonctionnaires.

Ensemble, exigeons un bel avenir pour notre entreprise et celles et ceux qui y travaillent !!!

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Mobilisations

Amplifier la mobilisation pour la réouverture des NAO

Le 26 Mars : une journée qui fera date et qui en appelle d’autres

Les organisations syndicales avaient appelé à des mobilisations partout sur le territoire. Les salariés ont répondu présents avec de nombreux rassemblements sur les principaux sites Orange dans lesquels des centaines de salariés étaient présents à Bridge, Arcueil, Toulous, Rennes, Marseille, Lyon et aussi des actions sur de plus petits sites.

Bridge : le siège d’une direction hors sol et théâtre de la défiance

Les 300 salariés réunis devant Bridge ont désenchanté au bout de quelques minutes. Notre Directrice Générale désireuse de ne pas être dérangée durant son meeting, a fait appel aux CRS et a barricadé les accès du site pour bloquer les entrées et sorties pendant toute la durée de son meeting.

Notre appel au boycott du meeting a lui aussi été suivi… Seul 1 salarié sur 5 s’y est connecté.

Mme Heydemann qui avait été sollicitée par des centaines de questions demandant la réouverture des NAO, a balayé rapidement cette demande… « C’est NON ! »      Voilà sa vision du dialogue social !

La CGT s’est tout de même fait entendre

Les consignes pour la mise en œuvre des Augmentations Individuelles sont modifiées pour laisser plus de marges de manœuvre en local. Le « tout ou rien » qui excluait de fait une majorité de salariés est abandonné. La distribution des AI sera plus souple et distribuée de manière plus équitable. Ce n’est pas une fin en soi… Restons mobilisés pour gagner la réouverture des NAO.

La direction d’Orange a fait savoir aux organisations syndicales qu’elle refuse de rouvrir les négociations car « il n’y a pas assez de salariés qui se mobilisent avec les syndicats ».

la CGT appelle les salariés à poursuivre et amplifier la mobilisation.

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Rémunération / Carrière

En direct des Négociations Salariales (NAO) : Un partage des bénéfices méprisant les salariés !

Orange a publié les résultats financiers de 2023. En résumé, ils sont très bons.
Ce sont les salariés qui créent ces richesses par leur travail.
Après 3 séances de négociations salariales, les propositions de la direction sont indécentes.

La Direction d’Orange augmente
– Le bénéfice net de +10,5% soit 2,89 milliards d’€,
– Le dividende de 7,1% pour 2023 et 2024 pour 1,9 milliard d’€en moyenne par an,
– Le budget de stock option (LTIP) pour les 1 600 hauts dirigeants Orange, cadeau de 1 000 actions
– Les économies de coûts drastiques sur le dos des salariés (plan « Scalp Up ») : 300 millions d’€ sur un an sur la masse salariale et l’immobilier soit la moitié du plan prévu sur 3 ans,
– La charge de travail par le non-remplacement des 5 000 départs annuels.

La Direction d’Orange baisse
– Les mesures d’augmentation de salaires, (3% pour une inflation fin 2023 à 4,8%),
– Les budgets des promotions et de l’égalité salariale (- 60% vs 2022),
– Le budget de l’intéressement et de la participation (-10% en moyenne),
– La Part Variable Managériale (-10%),
– Les conditions de travail (réduction des mètres carrés, réorganisations, …),
– Les effectifs puis sous-traite et externalise,
– Le sens du travail bien fait.

Lors d’une HIS intersyndicale, plus de 5 000 salariés ont exprimé clairement leur mécontentement sur ces
propositions et ont demandé aux syndicats d’agir. La CGT FAPT a écouté les salariés et appelle à l’action après
une première mobilisation le 20 février à Alleray et Rennes qui ont permis d’obtenir des petites avancées

94% du bénéfice pour les actionnaires et des miettes pour les salariés.
Cette répartition des richesses indécente et injustifiée doit cesser !

LA CGT FAPT APPELLE TOUS LES SALARIES A UNE GRANDE MOBILISATION
LE 29 FEVRIER A 9H SUR LE SITE D’ALLERAY ET DES DEBRAYAGES* SUR TOUT LE TERRITOIR

La CGT FAPT a déposé un préavis de grève pour exprimer les revendications

  • * Débrayer une heure ou deux ou une
    journée est un droit. Pour les ACO, la
    retenue est proportionnelle, pour les AFO
    c’est une retenue égale à 1/30ème

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Rémunération / Carrière

En direct des Négociations Salariales (NAO) : Toujours très loin du compte !

Lors de la 2è séance, la direction n’a rajouté que des miettes pour faire croire qu’elle améliorait ses
propositions.

Pour les employés et agents de maîtrise fonctionnaires : 200 € annuel en plus des 5 points d’indice sur décret
et applicable en janvier, 295 € brut annuel, soit au total 41,25€ brut/mois.
Pour tous les autres (ensemble des salariés de droit privé et cadres fonctionnaires), en fonction de leur salaire :

SGB ≤ 33 000 € 900 € :  brut annuel, soit 75 € brut/mois

33 000 € < SGB ≤ 46 000 :  € 500 € brut annuel, soit 41,67 € brut/mois

SGB > 46 000 € : 0 €/mois, pas d’augmentation collective garantie

Face à ces propositions qui sont très loin des besoins, l’ensemble des organisations syndicales a quitté la séance
en demandant à la direction de revenir avec des propositions à la hauteur du nécessaire

L’ensemble des Organisations Syndicales Représentatives organise une Heure d’Information
Syndicale le 15 février de 14h à 15h sur le site d’Alleray et en teams (invitation à venir)

Ce sera le jour de la présentation des résultats financiers 2023 d’Orange. Cela posera autrement la question du
partage de la richesse créée. Ce sont les salariés qui par leur travail ont créé les résultats que la direction va
annoncer, un partage plus équitable est nécessaire car il est inacceptable que les salariés aient perdu du
pouvoir d’achat depuis 2022 alors que le dividende augmente lui !!!

Pour peser sur la réunion NAO du 16 février, la CGT appelle à des rassemblements
le 16 février à 9h à Alleray et sur tous les sites pour exprimer votre mécontentement

La CGT s’appuie sur la consultation menée auprès des salariés et revendique :
– l’égalité salariale femmes / hommes
– des promotions pour les 20 000 salariés non promus depuis plus de 10 ans.
– à minima les augmentations collectives suivantes :

SGB ≤ 40 000 € :  4 000 € brut annuel, soit 333,33 € brut/mois
40 000 € < SGB ≤ 55 000 € : 3 500 € brut annuel, soit 291,60 € brut/mois
SGB > 55 000 € :  3 000 € bruts annuels, soit 250 € brut/mois

Ces mesures nécessitent un budget de 260 millions d’euros, équivalent à 10 centimes de
dividende. Nous demandons que l’entreprise récompense le travail avant d’alimenter le capital.

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Rémunération / Carrière

En direct des Négociations Salariales (NAO) : Des propositions inacceptables !

Voici les propositions d’augmentations collectives faites par la direction le 24 janvier 2024.

Pour les employés et agents de maîtrise fonctionnaires : les 5 points d’indice de janvier, et c’est tout.

Pour tous les autres :

SGB ≤ 32 000 € 800 € brut annuel, soit 66 € brut/mois, 10% des salariés concernés
32 000 € < SGB ≤ 45 000 € 300 € brut annuel, soit 25 € brut/mois, 40% des salariés concernés
SGB > 45 000 € 0 €/mois, 50% des salariés concernés
Augmentation collective, en moyenne
Employés agents de maîtrise fonctionnaires +0,75%
Employés agents de maîtrise de droit privé +1,6%
Cadres +0,1%

Le coût de la vie a beaucoup augmenté ces dernières années, bien au-delà de l’inflation. Nous nous en rendons toutes et tous compte en faisant nos courses, en payant nos factures. Par exemple, l’alimentation a augmenté de 25% sur les 2 dernières années, l’électricité va faire un bond de 20% en 2023 et 2024.

Orange est une entreprise qui va bien. Le bénéfice net escompté pour 2023 sera proche de 3 milliards. La direction s’engage à affecter seulement 90 millions d’euros en 2024 pour augmenter les salaires de celles et ceux qui produisent la richesse de l’entreprise.

Une goutte d’eau si on le compare aux 1,8 milliards versés en dividende aux actionnaires en moyenne chaque année. La direction a d’ailleurs eu l’indécence de prévoir en 2024 une augmentation de 2 centimes de dividende, soit un budget supplémentaire de 53,2 millions d’€ qui échappe aux salariés.

La CGT exige un autre partage de la richesse. Personne ne doit perdre de pouvoir d’achat, les évolutions de compétences doivent être mieux reconnues, les femmes doivent avoir des salaires à la hauteur de ceux des hommes.

Pour que les propositions de la direction soient à la hauteur, il faudra que les salariés se mobilisent. La CGT fera des propositions d’action lors de la prochaine intersyndicale le 30 janvier.

Consultation sur les salaires, donne ton avis  :               L’analyse des négociateurs CGT en vidéo :

 

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Rémunération / Carrière

Négociations Salariales (NAO) 2024 : Bilan 2023 : un budget trop insuffisant

Les augmentations collectives ont représenté en moyenne :

  • 4,75% du SGB pour les employés et agents de maîtrise de droit privé.
  • 3,5% pour les employés et agents de maîtrise fonctionnaires (en intégrant l’augmentation du point d’indice).
  • 2,3% pour les cadres

 

Les augmentations individuelles ont été attribuées à la moitié des employés et agents de maîtrise de droit privé, pour un montant en moyenne représentant un peu plus de 1% du SGB, et à 74% des cadres à hauteur d’au moins 2%.

La forte proportion d’augmentations individuelles aux cadres montre l’insuffisance des mesures collectives attribuées. Pour que personne ne soit laissé pour compte il serait plus juste de donner une augmentation collective à la hauteur des besoins. Elle doit permettre de gagner du pouvoir d’achat.

La CGT avait raison d’insister sur les augmentations collectives. Surtout dans un contexte de forte augmentation du coût de la vie.

Cela renforce la volonté de la CGT d’obtenir des augmentations collectives, qui font gagner du pouvoir d’achat à TOUS les salariés d’Orange

Les employés et agents de maîtrise fonctionnaires sont les oubliés des mesures.

Correction des inégalités salariales des femmes

Quoi qu’en dise la direction, il reste un problème non résolu sur l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

De nombreuses salariées ont dû réclamer leur nuage de points pour être reconnues en dépositionnement et obtenir une régularisation de leur situation. Notre constat est que la direction ne rattrape pas d’elle-même toutes les situations de dépositionnement.

Promotions : une dérive inacceptable 

 

En 2023 il y avait 20 260 salariés non promus depuis plus de 10 ans contre 18 385 en 2022, soit 2 000 de plus. C’est 1 salarié d’Orange sur 3 qui n’est pas reconnu depuis plus de 10 ans.

C’est le signe d’un budget promotion très insuffisant.

 

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